Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 2, avec l’AS Monaco Rugby, qui évolue dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
Malgré une poule 7 qui s’annonçait des plus coriaces (avec des équipes telles que Aubagne, Draguignan, Aix ou Isle sur la Sorgue), le postulat de départ était simple en septembre 2021. Sébastien Roger, désormais secrétaire général du club, en dit plus: « Nous avions pour premier objectif a montée en Fédérale 2. Nous avions effectué un recrutement conséquent, avec des joueurs venant de niveaux supérieurs, que ce soient de la fédérale 1 ou la Nationale ».
Évidemment, dans ces cas-là, la mayonnaise peut parfois mettre un peu de temps à prendre, ce qui fut le cas pour les Monégasques: « En début de saison, nous n’avions pas les résultats escomptés, mais tout s’est amélioré avec le temps, et cela a été mieux sur la fin ». Et pas qu’un peu.
Qualification pour les phases finales en poche, les Azuréens sont opposés à Trignac en 32èmes, dans le Pays de la Loire, à côté de Saint-Nazaire. Un périple de 1 221 km aller et autant pour le retour !), ponctué d’une victoire, puis moitié moins de distance (530 tout de même) face au XV de la Dombes en seizièmes. La montée validée, le parcours de playoffs s’arrêtera face à Palavas-Lunel. Une rencontre qui laisse un goût amer dans la bouche de Sébastien Roger : « C’était un match dur, tendu. On a pris des cartons rouges, deux pendant le match, deux une fois que le coup de sifflet final avait été donné… « .
Pour faire face aux exigences de la Fédérale 2, le club a davantage structuré son staff. Raphaël Roggi et Stéphane Cothenot ont cédé leur place. En provenance de Provence Rugby (où il était le responsable sportif du centre de formation), Walter Argoud, en charge du travail des lignes arrières et du mouvement général, endosse aussi le rôle de directeur sportif. Il est épaulé par Robin Duvergé, l’ex-talonneur et capitaine.
Mamuka Magrakvelidze intervient sur la mêlée, et Jérémy Aicardi, en charge du Monaco Rugby 7, assure le lien entre quinzistes et septistes. L’effectif est resté stable, on comptabilise néanmoins les arrivées de Gerbette (pilier, Antibes), Ramahérison (demi de mêlée, Massy), Bert (ouvreur, Palavas-Lunel) et Jordan (arrière, Nice). A l’inverse, les deuxièmes lignes Fabiao (Grasse) et Wallis (retour en Angleterre), le troisième ligne Zielinski (Lille) et le talonneur Arnou (Draguignan) manqueront à l’appel.
Que peut-on alors attendre du Monaco 2022/2023 ? « La priorité est bien évidemment de se maintenir. Pour le reste, on verra ». Ce qui est sûr, c’est que la poule 2, dans laquelle figurent notamment Voiron, Fréjus Saint-Raphaël, Tournon ou encore Les Angles (grands déçus de l’exercice passé), ne laissera guère la place à l’approximation. Le premier match a vu les Monégasques s’incliner de peu à Tournon-Tain (18-12) avant de remporter le premier match à domicile contre Saint-Jean en Royans (24-19).
La fin de ce premier bloc s’est soldé par une nouvelle défaite à l’extérieur (37-22 à Montmélian), mais pas de quoi entamer le moral des Rouge et Blanc, sûrs de leur capacité à rebondir. Longue est la route, même sur un rocher…
Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 2, avec l’AS Monaco Rugby, qui évolue dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
Malgré une poule 7 qui s’annonçait des plus coriaces (avec des équipes telles que Aubagne, Draguignan, Aix ou Isle sur la Sorgue), le postulat de départ était simple en septembre 2021. Sébastien Roger, désormais secrétaire général du club, en dit plus: « Nous avions pour premier objectif a montée en Fédérale 2. Nous avions effectué un recrutement conséquent, avec des joueurs venant de niveaux supérieurs, que ce soient de la fédérale 1 ou la Nationale ».
Évidemment, dans ces cas-là, la mayonnaise peut parfois mettre un peu de temps à prendre, ce qui fut le cas pour les Monégasques: « En début de saison, nous n’avions pas les résultats escomptés, mais tout s’est amélioré avec le temps, et cela a été mieux sur la fin ». Et pas qu’un peu.
Qualification pour les phases finales en poche, les Azuréens sont opposés à Trignac en 32èmes, dans le Pays de la Loire, à côté de Saint-Nazaire. Un périple de 1 221 km aller et autant pour le retour !), ponctué d’une victoire, puis moitié moins de distance (530 tout de même) face au XV de la Dombes en seizièmes. La montée validée, le parcours de playoffs s’arrêtera face à Palavas-Lunel. Une rencontre qui laisse un goût amer dans la bouche de Sébastien Roger : « C’était un match dur, tendu. On a pris des cartons rouges, deux pendant le match, deux une fois que le coup de sifflet final avait été donné… « .
Pour faire face aux exigences de la Fédérale 2, le club a davantage structuré son staff. Raphaël Roggi et Stéphane Cothenot ont cédé leur place. En provenance de Provence Rugby (où il était le responsable sportif du centre de formation), Walter Argoud, en charge du travail des lignes arrières et du mouvement général, endosse aussi le rôle de directeur sportif. Il est épaulé par Robin Duvergé, l’ex-talonneur et capitaine.
Mamuka Magrakvelidze intervient sur la mêlée, et Jérémy Aicardi, en charge du Monaco Rugby 7, assure le lien entre quinzistes et septistes. L’effectif est resté stable, on comptabilise néanmoins les arrivées de Gerbette (pilier, Antibes), Ramahérison (demi de mêlée, Massy), Bert (ouvreur, Palavas-Lunel) et Jordan (arrière, Nice). A l’inverse, les deuxièmes lignes Fabiao (Grasse) et Wallis (retour en Angleterre), le troisième ligne Zielinski (Lille) et le talonneur Arnou (Draguignan) manqueront à l’appel.
Que peut-on alors attendre du Monaco 2022/2023 ? « La priorité est bien évidemment de se maintenir. Pour le reste, on verra ». Ce qui est sûr, c’est que la poule 2, dans laquelle figurent notamment Voiron, Fréjus Saint-Raphaël, Tournon ou encore Les Angles (grands déçus de l’exercice passé), ne laissera guère la place à l’approximation. Le premier match a vu les Monégasques s’incliner de peu à Tournon-Tain (18-12) avant de remporter le premier match à domicile contre Saint-Jean en Royans (24-19).
La fin de ce premier bloc s’est soldé par une nouvelle défaite à l’extérieur (37-22 à Montmélian), mais pas de quoi entamer le moral des Rouge et Blanc, sûrs de leur capacité à rebondir. Longue est la route, même sur un rocher…