Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec l’Union Sportive Meyzieu, qui évoluera dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
Apparemment, l’US Meyzieu est un club qui a pour habitude d’accomplir plus que les attendus. La saison 2021/2022 n’a nullement fait exception à la règle, si l’on en croit Nicolas Merle, qui aura cette année la double casquette manager général-entraîneur des trois-quarts : « On souhaitait bien entendu se qualifier, mais notre parcours en phases finales ainsi que notre accession ont dépassé tout ce que l’on espérait. On est ce qu’on pourrait appeler un « petit », avec un des plus petits budgets à ce niveau de la compétition ». Par conséquent, une des solutions est de s’appuyer sur les jeunes du club, ce que le staff (au sein duquel Sylvain Royer continuera à s’occuper des avants) sait parfaitement faire : « On a une identité forte, nous sommes un club formateur, environ 60% des joueurs de l’équipe première sont issus de notre formation ». Une méthode gagnante, qui a notamment valu à l’USM la labellisation de son centre de formation en juin dernier, puisque les banlieusards lyonnais ont acquis leur accession en Fédérale 1 lors d’un âpre derby du Rhône, face à Villefranche-sur-Saône en seizièmes (+1 sur l’ensemble des deux rencontres). Au tour suivant, ils ont cédé face à un autre « voisin », suisse, du Servette de Genève. Les Majolans s’étaient pourtant imposés à l’aller 36-34 face à l’armada genevoise, qui elle, ira jusqu’en demi-finale.
Changement de décor, et changement de braquet à l’orée de l’exercice 2022/2023. Même si les principes restent les mêmes, le club doit compenser les départs de Royer (ouvreur, Saint-Priest) et Pillet (ailier, Servette Genève). Sans parler de la retraite sportive du deuxième ligne Garcia ou des départs pour raisons professionnelles de Guttierez (troisième ligne) et Barredo (trois-quart centre). Pour à la fois compenser ces défections et renforcer l’effectif, le club s’est en particulier attaché les services de trois joueurs des voisins du Stade Métropolitain: le troisième ligne Soulier et les piliers Martins et Fofana. Toujours en première ligne, le Tongien Sofea et le Zimbabwéen Sipapate devraient faire du bien. Les troisièmes lignes Malagoux (ARCOL, le club d’Écully) et Poudevigne (Tricastin) complètent ce beau tableau. Derrière, le trois-quart centre Bedrossian et l’ailier Broquereau arrivent tous deux de Bron.
Un recrutement essentiellement local, qui devrait à nouveau permettre à l’USM d’être difficile à manœuvrer et dont le but est de lui permettre d’atteindre d’autres objectifs, à plus ou moins long terme : « Nous souhaitons continuer à structurer le club. Pour ce faire, on doit évidemment se maintenir. Il faut aussi qu’on réussisse, le plus rapidement possible, à doubler notre budget ».
Le championnat, dans une poule 2 qui compte 7 autres promus, démarre par un programme que l’on pourra qualifier de dense : Villefranche-sur-Saône à la maison, pour des retrouvailles qui s’annoncent des plus sympathiques, déplacement à Grasse, et réception d’Issoire. Meyzieu y verra sans doute plus clair au terme de ce premier bloc…
Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec l’Union Sportive Meyzieu, qui évoluera dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
Apparemment, l’US Meyzieu est un club qui a pour habitude d’accomplir plus que les attendus. La saison 2021/2022 n’a nullement fait exception à la règle, si l’on en croit Nicolas Merle, qui aura cette année la double casquette manager général-entraîneur des trois-quarts : « On souhaitait bien entendu se qualifier, mais notre parcours en phases finales ainsi que notre accession ont dépassé tout ce que l’on espérait. On est ce qu’on pourrait appeler un « petit », avec un des plus petits budgets à ce niveau de la compétition ». Par conséquent, une des solutions est de s’appuyer sur les jeunes du club, ce que le staff (au sein duquel Sylvain Royer continuera à s’occuper des avants) sait parfaitement faire : « On a une identité forte, nous sommes un club formateur, environ 60% des joueurs de l’équipe première sont issus de notre formation ». Une méthode gagnante, qui a notamment valu à l’USM la labellisation de son centre de formation en juin dernier, puisque les banlieusards lyonnais ont acquis leur accession en Fédérale 1 lors d’un âpre derby du Rhône, face à Villefranche-sur-Saône en seizièmes (+1 sur l’ensemble des deux rencontres). Au tour suivant, ils ont cédé face à un autre « voisin », suisse, du Servette de Genève. Les Majolans s’étaient pourtant imposés à l’aller 36-34 face à l’armada genevoise, qui elle, ira jusqu’en demi-finale.
Changement de décor, et changement de braquet à l’orée de l’exercice 2022/2023. Même si les principes restent les mêmes, le club doit compenser les départs de Royer (ouvreur, Saint-Priest) et Pillet (ailier, Servette Genève). Sans parler de la retraite sportive du deuxième ligne Garcia ou des départs pour raisons professionnelles de Guttierez (troisième ligne) et Barredo (trois-quart centre). Pour à la fois compenser ces défections et renforcer l’effectif, le club s’est en particulier attaché les services de trois joueurs des voisins du Stade Métropolitain: le troisième ligne Soulier et les piliers Martins et Fofana. Toujours en première ligne, le Tongien Sofea et le Zimbabwéen Sipapate devraient faire du bien. Les troisièmes lignes Malagoux (ARCOL, le club d’Écully) et Poudevigne (Tricastin) complètent ce beau tableau. Derrière, le trois-quart centre Bedrossian et l’ailier Broquereau arrivent tous deux de Bron.
Un recrutement essentiellement local, qui devrait à nouveau permettre à l’USM d’être difficile à manœuvrer et dont le but est de lui permettre d’atteindre d’autres objectifs, à plus ou moins long terme : « Nous souhaitons continuer à structurer le club. Pour ce faire, on doit évidemment se maintenir. Il faut aussi qu’on réussisse, le plus rapidement possible, à doubler notre budget ».
Le championnat, dans une poule 2 qui compte 7 autres promus, démarre par un programme que l’on pourra qualifier de dense : Villefranche-sur-Saône à la maison, pour des retrouvailles qui s’annoncent des plus sympathiques, déplacement à Grasse, et réception d’Issoire. Meyzieu y verra sans doute plus clair au terme de ce premier bloc…