Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec le Rugby Olympique Grasse, qui évoluera dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
C’est fait. Le Rugby Olympique Grasse est en Fédérale 1. Rien n’a toutefois été simple, comme l’explique Nicolas Bonnet, l’entraîneur des lignes arrières grassoises : « On a certes terminé premiers de poule, mais à l’arrachée. Ensuite, en seizièmes, on est tombés sur Tricastin, et on a perdu. Il a fallu passer par le barrage contre Voiron. On a su faire le nécessaire au match aller et davantage contrôler au retour. Très satisfaits d’avoir accédé à la Fédérale 1 oui, car on se disait que c’était l’année ou jamais ».
Lors de l’intersaison, le club a avant tout dû remplacer certains « historiques » qui vont désormais profiter d’une retraite sportive amplement méritée: le pilier N’Guyen, le talonneur Devic et le deuxième ligne Cazaux. De plus, pour faire face aux exigences de la F1 (notamment celles de la mêlée), le ROG a renforcé son paquet d’avants, ce qui devrait ravir Karim Dahbi, en charge des « gros ». Sur les 14 recrues, 13 concernent le huit de devant (Vialade, l’arrière chaurien, sera le seul « maigre » néo-arrivant), parmi lesquelles trois piliers. Simonet arrive de Nice. Il sera rejoint par deux Géorgiens, à savoir Mchedlishvili (Céret) et Jimsheleishvili (ex-international U20). Le deuxième ligne Mortier (Marmande) vient aussi consolider l’édifice. Crespy (troisième ligne, Chambéry) complète le tableau.
Un recrutement qui laisse à penser que Grasse a eu le nez creux afin de se faire une place dans une poule 2 redoutable. Nicolas Bonnet met toutefois un bémol : « On visera avant tout le maintien. La poule est très difficile, avec certains déplacements longue distance, tels Gruissan (plus de 400 km), Agde (370), sans parler de Villefranche-sur-Saône (560) ou d’Issoire (plus de 600). En plus, on a quelques problèmes de structure. On est sur le stade de football jusqu’en janvier ».
En revanche, pour l’ouverture de la saison, pas besoin de se lever trop tôt, même s’il faudra à coup sûr être bien réveillé, puisque le ROG se rendra sur la pelouse de La Valette-du-Var pour un choc qui fleure bon le derby méditerranéen…
Suite de notre tour d’horizon des promus en Fédérale 1, avec le Rugby Olympique Grasse, qui évoluera dans la poule 2… (Par Marco Matabiau)
C’est fait. Le Rugby Olympique Grasse est en Fédérale 1. Rien n’a toutefois été simple, comme l’explique Nicolas Bonnet, l’entraîneur des lignes arrières grassoises : « On a certes terminé premiers de poule, mais à l’arrachée. Ensuite, en seizièmes, on est tombés sur Tricastin, et on a perdu. Il a fallu passer par le barrage contre Voiron. On a su faire le nécessaire au match aller et davantage contrôler au retour. Très satisfaits d’avoir accédé à la Fédérale 1 oui, car on se disait que c’était l’année ou jamais ».
Lors de l’intersaison, le club a avant tout dû remplacer certains « historiques » qui vont désormais profiter d’une retraite sportive amplement méritée: le pilier N’Guyen, le talonneur Devic et le deuxième ligne Cazaux. De plus, pour faire face aux exigences de la F1 (notamment celles de la mêlée), le ROG a renforcé son paquet d’avants, ce qui devrait ravir Karim Dahbi, en charge des « gros ». Sur les 14 recrues, 13 concernent le huit de devant (Vialade, l’arrière chaurien, sera le seul « maigre » néo-arrivant), parmi lesquelles trois piliers. Simonet arrive de Nice. Il sera rejoint par deux Géorgiens, à savoir Mchedlishvili (Céret) et Jimsheleishvili (ex-international U20). Le deuxième ligne Mortier (Marmande) vient aussi consolider l’édifice. Crespy (troisième ligne, Chambéry) complète le tableau.
Un recrutement qui laisse à penser que Grasse a eu le nez creux afin de se faire une place dans une poule 2 redoutable. Nicolas Bonnet met toutefois un bémol : « On visera avant tout le maintien. La poule est très difficile, avec certains déplacements longue distance, tels Gruissan (plus de 400 km), Agde (370), sans parler de Villefranche-sur-Saône (560) ou d’Issoire (plus de 600). En plus, on a quelques problèmes de structure. On est sur le stade de football jusqu’en janvier ».
En revanche, pour l’ouverture de la saison, pas besoin de se lever trop tôt, même s’il faudra à coup sûr être bien réveillé, puisque le ROG se rendra sur la pelouse de La Valette-du-Var pour un choc qui fleure bon le derby méditerranéen…