Il est de ces matchs que l’on coche sur les calendriers, pour diverses raisons: un derby, une rivalité historique, un passif à régler. A l’occasion de cette avant-dernière journée de phase régulière de Promotion Honneur, l’US Verfeil Rugby avait rendez-vous avec son histoire et pouvait poinçonner son ticket d’accession à l’échelon supérieur. Pour ce faire, il fallait donner un dernier coup de collier et s’imposer à domicile face à Montredon, second de poule. Au terme d’une partie engagée et équilibrée, les Verfeillois l’ont finalement emporté 27 à 18, validant l’excellent travail réalisé tout au long de la saison par les dirigeants, le staff et les joueurs (par Marco Matabiau/ Photos Christophe Romera).
Ils n’en finissaient pas de se prendre dans les bras, de chanter et de refaire le match jusque tard dans la soirée sous la splendide halle du village (une soirée qui s’est d’ailleurs poursuivie au Saint Pierre et au Divino selon les informations dont nous disposons). Il faut bien avouer que pour ce match décisif face à un adversaire qui les avait étrillés au match aller (29 à 6), les Verfeillois ont eu à coeur de remettre les pendules à l’heure. Comme aiment à dire certains entraîneurs, les rouge et vert ont mis les ingrédients pour atteindre leur objectif face à une équipe tarnaise loin d’avoir fait le déplacement en victime expiatoire. Comme le signalait l’un des deux entraîneurs Bruno Bousse et Sébastien Baeza, « On est tombés sur une belle équipe, qui pratiquait un bon rugby et qui ne lâchait jamais. On tourne à 18 – 8 à la pause, puis on mène 24 – 8. Ensuite, ils reviennent à 24 – 18, du coup on n’est plus à l’abri d’un essai transformé. Heureusement qu’on marque trois points dans la foulée et qu’on se donne un peu d’air. »
Même son de cloche du côté des dirigeants, notamment Philippe Carol, le président, et Hubert Véronèse, un des historiques du club. « Les gars ont connu une belle semaine de préparation et dès le matin, on les sentait concernés. Ils auraient pu se crisper ou mal appréhender cet événement mais au contraire, chacun a parfaitement tenu son rôle. Nous sommes vraiment très fiers de ce que les joueurs ont accompli. Certes, il est évident que la victoire est primordiale dans quelque sport que ce soit. Mais il faut aussi retenir qu’un groupe solidaire est né au cours de cette saison. C’est une des différences fondamentales avec l’an passé. »
En effet, la notion de groupe a pris toute son importance au cours de l’exercice. Si l’équipe s’est avant tout appuyée sur des joueurs d’expérience (les Fontez, Delrieu, Alibert, Arif, Accorsi ou encore Jacques, arrivé en cours de saison du SAF), les coachs verfeillois n’ont pas hésité à intégrer des jeunes issus de la formation du club (et accessoirement fils d’anciens ayant jadis porté le maillot rouge et vert). Pour n’en citer que quelques-uns, le deuxième ligne Machicot (fils de Didier), le centre Benabbes (fils d’Eric) et le demi d’ouverture Labat, encore junior pour sa part (fils de Pierre).
Reste maintenant à préparer les phases finales, en vue desquelles le président Carol ne se cache pas. « Le but, c’est bien entendu d’être champion ». Il faudra néanmoins gérer deux longues semaines sans jouer (matchs de barrage, puis weekend de repos). Une séquence à laquelle les entraîneurs verfeillois réfléchissent pour trouver la meilleure solution possible. « On hésite: soit on fait un stage très court avec un groupe élargi pour concerner tout le monde, soit on trouve un match amical. » Affaire à suivre…
Il est de ces matchs que l’on coche sur les calendriers, pour diverses raisons: un derby, une rivalité historique, un passif à régler. A l’occasion de cette avant-dernière journée de phase régulière de Promotion Honneur, l’US Verfeil Rugby avait rendez-vous avec son histoire et pouvait poinçonner son ticket d’accession à l’échelon supérieur. Pour ce faire, il fallait donner un dernier coup de collier et s’imposer à domicile face à Montredon, second de poule. Au terme d’une partie engagée et équilibrée, les Verfeillois l’ont finalement emporté 27 à 18, validant l’excellent travail réalisé tout au long de la saison par les dirigeants, le staff et les joueurs (par Marco Matabiau/ Photos Christophe Romera).
Ils n’en finissaient pas de se prendre dans les bras, de chanter et de refaire le match jusque tard dans la soirée sous la splendide halle du village (une soirée qui s’est d’ailleurs poursuivie au Saint Pierre et au Divino selon les informations dont nous disposons). Il faut bien avouer que pour ce match décisif face à un adversaire qui les avait étrillés au match aller (29 à 6), les Verfeillois ont eu à coeur de remettre les pendules à l’heure. Comme aiment à dire certains entraîneurs, les rouge et vert ont mis les ingrédients pour atteindre leur objectif face à une équipe tarnaise loin d’avoir fait le déplacement en victime expiatoire. Comme le signalait l’un des deux entraîneurs Bruno Bousse et Sébastien Baeza, « On est tombés sur une belle équipe, qui pratiquait un bon rugby et qui ne lâchait jamais. On tourne à 18 – 8 à la pause, puis on mène 24 – 8. Ensuite, ils reviennent à 24 – 18, du coup on n’est plus à l’abri d’un essai transformé. Heureusement qu’on marque trois points dans la foulée et qu’on se donne un peu d’air. »
Même son de cloche du côté des dirigeants, notamment Philippe Carol, le président, et Hubert Véronèse, un des historiques du club. « Les gars ont connu une belle semaine de préparation et dès le matin, on les sentait concernés. Ils auraient pu se crisper ou mal appréhender cet événement mais au contraire, chacun a parfaitement tenu son rôle. Nous sommes vraiment très fiers de ce que les joueurs ont accompli. Certes, il est évident que la victoire est primordiale dans quelque sport que ce soit. Mais il faut aussi retenir qu’un groupe solidaire est né au cours de cette saison. C’est une des différences fondamentales avec l’an passé. »
En effet, la notion de groupe a pris toute son importance au cours de l’exercice. Si l’équipe s’est avant tout appuyée sur des joueurs d’expérience (les Fontez, Delrieu, Alibert, Arif, Accorsi ou encore Jacques, arrivé en cours de saison du SAF), les coachs verfeillois n’ont pas hésité à intégrer des jeunes issus de la formation du club (et accessoirement fils d’anciens ayant jadis porté le maillot rouge et vert). Pour n’en citer que quelques-uns, le deuxième ligne Machicot (fils de Didier), le centre Benabbes (fils d’Eric) et le demi d’ouverture Labat, encore junior pour sa part (fils de Pierre).
Reste maintenant à préparer les phases finales, en vue desquelles le président Carol ne se cache pas. « Le but, c’est bien entendu d’être champion ». Il faudra néanmoins gérer deux longues semaines sans jouer (matchs de barrage, puis weekend de repos). Une séquence à laquelle les entraîneurs verfeillois réfléchissent pour trouver la meilleure solution possible. « On hésite: soit on fait un stage très court avec un groupe élargi pour concerner tout le monde, soit on trouve un match amical. » Affaire à suivre…