Avant la reprise des divers championnats, Rugby Amateur vous présente les équipes championnes et finalistes lors de l’exercice précédent, de la Régionale 3 à la Nationale 2. Aujourd’hui, c’est au tour du SA Mauléonais, finaliste du championnat de Fédérale 1… (Par Marco Matabiau/ Photos Alain Montségur)
Même si, lors du dernier exercice, la montée à l’échelon supérieur n’était pas un objectif prioritaire, les Basques avaient tout de même en tête de faire au moins aussi bien que la saison précédente, à savoir se qualifier pour les phases finales. Pourtant, à bien regarder le début de compétition, cela était loin d’être acquis. Beñat Arrayet, le manager, explique: « La saison a été poussive jusqu’en janvier. On gagnait ric-rac à domicile, des matchs qu’on aurait très bien pu perdre, on jouait mal. Je pense qu’on était encore sur la saison d’avant. On oubliait de mettre ce qu’il fallait pour être performants ».
Changement de cap progressif sur la deuxième moitié: « On a effectué une grosse remise en question. Il y a eu des réunions entre les joueurs et le staff, quelques coups de gueule. Il y avait des torts des deux côtés . Il y a eu du mieux, nettement, mais on ne gagnait plus. Ensuite, la dynamique s’est enclenchée, on a enchainé une belle série de victoires. On a aussi évité les blessures. Quand ça va, ça va ». Après ce revirement (cinq succès consécutifs pour conclure la phase de qualification), le SAM termine deuxième de la poule 4 et évite les barrages. Premier adversaire des phases finales : l’Aviron Gruissanais.
« On a bien limité la casse là-bas, puis on a fait un gros match, solide chez nous ». En quarts, c’est L’Isle Jourdain qui se dresse sur la route des Basques. « On a fait un bon match aller, mais on avait le sentiment de ne pas avoir assez creusé l’écart, d’avoir laissé des opportunités en route. Le match retour a été très difficile ». En effet, vainqueur de 14 unités à Marius-Rodrigo, Mauléon s’impose d’un tout petit point sur l’ensemble des deux rencontres et gagne son accession à la Nationale 2. Place désormais à la demi-finale contre Orléans, grandissime favori du championnat.
« On n’avait rien à perdre. On n’était plus dans la gestion. Il s’agissait de mettre un peu de folie, ce qu’on a fait. Je pense que c’est un des plus beaux matchs que nous avons joué ces cinq dernières années ». Une victoire au finish (34-32) qui ouvre aux Mauléonais les portes de la finale face au Servette de Genève : « On était rincés. Le fait d’avoir évolué à 25 ou 26 toute la saison s’est fait ressentir. Genève était bien en place, avait la bonne stratégie. Leur victoire est logique ». Un 9-28 au final qui ne remet nullement en cause l’extraordinaire parcours réalisé.
Gagnée sur le terrain, la montée en Nationale 2 est validée, notamment du fait du changement de règles concernant les Espoirs, qui suivront désormais le même calendrier que l’équipe première. Pour appréhender les rudes joutes à ce niveau, le club gardera le même fonctionnement que l’an passé, à savoir trois séances hebdomadaires. En revanche, Philippe Hontaas ne sera pas de retour sur le banc et sera remplacé par Guillaume Camps, en charge l’an passé des Espoirs. Côté effectif, un départ majeur à souligner: le demi de mêlée argentin Brocal file vers Tarbes et la Nationale.
Les arrivées sont plus nombreuses. Le pilier droit et international algérien Meksoud (Courbevoie), le troisième ligne Vermersch (Beauvais), le demi de mêlée Dubié (frère du Bordelo-Béglais Jean-Baptiste, Hyères-Carqueiranne) et le polyvalent centre/ ailier Blondeau (champion du monde France Universitaire à 7, Orsay) rejoignent la capitale souletine.
Mauléon évoluera dans une poule assez similaire géographiquement à la saison précédente: « Le déplacement le plus lointain, c’est Niort. On a également les derbys contre Saint-Jean-de-Luz et Anglet. Le but premier est de bien figurer, de bien jouer au rugby. Au bout d’un moment, quand tu joues bien, tu es payé ». Premiers passages en caisse espérés lors d’un bloc inaugural qui verra les Mauléonais affronter successivement Saint-Jean (et oui, le derby, d’entrée!), Graulhet et Arcachon.
Avant la reprise des divers championnats, Rugby Amateur vous présente les équipes championnes et finalistes lors de l’exercice précédent, de la Régionale 3 à la Nationale 2. Aujourd’hui, c’est au tour du SA Mauléonais, finaliste du championnat de Fédérale 1… (Par Marco Matabiau/ Photos Alain Montségur)
Même si, lors du dernier exercice, la montée à l’échelon supérieur n’était pas un objectif prioritaire, les Basques avaient tout de même en tête de faire au moins aussi bien que la saison précédente, à savoir se qualifier pour les phases finales. Pourtant, à bien regarder le début de compétition, cela était loin d’être acquis. Beñat Arrayet, le manager, explique: « La saison a été poussive jusqu’en janvier. On gagnait ric-rac à domicile, des matchs qu’on aurait très bien pu perdre, on jouait mal. Je pense qu’on était encore sur la saison d’avant. On oubliait de mettre ce qu’il fallait pour être performants ».
Changement de cap progressif sur la deuxième moitié: « On a effectué une grosse remise en question. Il y a eu des réunions entre les joueurs et le staff, quelques coups de gueule. Il y avait des torts des deux côtés . Il y a eu du mieux, nettement, mais on ne gagnait plus. Ensuite, la dynamique s’est enclenchée, on a enchainé une belle série de victoires. On a aussi évité les blessures. Quand ça va, ça va ». Après ce revirement (cinq succès consécutifs pour conclure la phase de qualification), le SAM termine deuxième de la poule 4 et évite les barrages. Premier adversaire des phases finales : l’Aviron Gruissanais.
« On a bien limité la casse là-bas, puis on a fait un gros match, solide chez nous ». En quarts, c’est L’Isle Jourdain qui se dresse sur la route des Basques. « On a fait un bon match aller, mais on avait le sentiment de ne pas avoir assez creusé l’écart, d’avoir laissé des opportunités en route. Le match retour a été très difficile ». En effet, vainqueur de 14 unités à Marius-Rodrigo, Mauléon s’impose d’un tout petit point sur l’ensemble des deux rencontres et gagne son accession à la Nationale 2. Place désormais à la demi-finale contre Orléans, grandissime favori du championnat.
« On n’avait rien à perdre. On n’était plus dans la gestion. Il s’agissait de mettre un peu de folie, ce qu’on a fait. Je pense que c’est un des plus beaux matchs que nous avons joué ces cinq dernières années ». Une victoire au finish (34-32) qui ouvre aux Mauléonais les portes de la finale face au Servette de Genève : « On était rincés. Le fait d’avoir évolué à 25 ou 26 toute la saison s’est fait ressentir. Genève était bien en place, avait la bonne stratégie. Leur victoire est logique ». Un 9-28 au final qui ne remet nullement en cause l’extraordinaire parcours réalisé.
Gagnée sur le terrain, la montée en Nationale 2 est validée, notamment du fait du changement de règles concernant les Espoirs, qui suivront désormais le même calendrier que l’équipe première. Pour appréhender les rudes joutes à ce niveau, le club gardera le même fonctionnement que l’an passé, à savoir trois séances hebdomadaires. En revanche, Philippe Hontaas ne sera pas de retour sur le banc et sera remplacé par Guillaume Camps, en charge l’an passé des Espoirs. Côté effectif, un départ majeur à souligner: le demi de mêlée argentin Brocal file vers Tarbes et la Nationale.
Les arrivées sont plus nombreuses. Le pilier droit et international algérien Meksoud (Courbevoie), le troisième ligne Vermersch (Beauvais), le demi de mêlée Dubié (frère du Bordelo-Béglais Jean-Baptiste, Hyères-Carqueiranne) et le polyvalent centre/ ailier Blondeau (champion du monde France Universitaire à 7, Orsay) rejoignent la capitale souletine.
Mauléon évoluera dans une poule assez similaire géographiquement à la saison précédente: « Le déplacement le plus lointain, c’est Niort. On a également les derbys contre Saint-Jean-de-Luz et Anglet. Le but premier est de bien figurer, de bien jouer au rugby. Au bout d’un moment, quand tu joues bien, tu es payé ». Premiers passages en caisse espérés lors d’un bloc inaugural qui verra les Mauléonais affronter successivement Saint-Jean (et oui, le derby, d’entrée!), Graulhet et Arcachon.