Tour d’horizon des équipes de Fédérale 3. Aujourd’hui, présentation de l’Etoile Sportive Gimontoise, qui évoluera en poule 10… (Par Marco Matabiau)
De retour dans son club de coeur (après être passé par Fleurance, Castelsarrasin et L’Isle Jourdain), Gilles Taché, dont on connait le caractère bien trempé, nous en dit davantage sur les raisons qui l’ont poussé à réintégrer la maison gimontoise: « Aux alentours de fin mars, début avril, mon fils Thomas, en charge de l’équipe depuis la saison passée, m’a téléphoné en me disant que son compère Jérôme Balaguer avait décidé d’arrêter et que les présidents ne voulaient pas poursuivre non plus. Il est malin, il a joué sur la corde sensible ». Il est vrai que le côté fédérateur et meneur d’hommes du technicien gersois n’est plus à démontrer: « Je reviens donc au club en tant que manager ». Stéphane Loraschi, que Gilles Taché connait bien et sur lequel il ne tarit pas d’éloges (« un gars d’une intelligence supérieure, qui aime le rugby »), aura la responsabilité des avants. Côté coulisses, la présidence sera désormais assurée par un « monstre » à quatre têtes: Vincent Pene, Olivier Delfini (« le croque-mort »), Jean-Marc Dussaux et Philippe Bertin, qui a finalement décidé de remettre ça. Sans compter Jacques Cettolo, qui sera président d’honneur.
L’arrivée du manager a ainsi permis à l’ESG de conserver son noyau dur de joueurs. Certains pensaient arrêter mais ont décidé de prolonger l’histoire. Peu ou pas de départs notoires donc. En revanche, côté recrues, ça se bouscule: Marconato (Beaumont) apportera son expérience au poste de pilier, le talonneur Dupuy arrive de Fleurance et les secondes lignes Gasc et Drure de Condom et de L’Isle Jourdain. En provenance de l’USL, on pourra aussi compter sur les ailiers Comères et Radelet. En troisième ligne, le Malgache Rajaona débarque de Mazamet. Pour terminer, le club s’est assuré les services de Villamot (ouvreur, USL) et Témine (trois-quart centre, Fleurance), deux habitués de la « méthode Taché ». Sans oublier un autre trois-quarts centre en la personne de Dilhan (Lombez Samatan), qui n’est ni plus ni moins que… le gendre de Gilles Taché, ce qui fait dire avec humour au manager gimontois: « Il a épousé ma fille, maintenant il faut qu’il devienne mon gendre ».
Un recrutement ambitieux qui ne fait qu’affirmer davantage les ambition de l’ESG : « On a travaillé sur le fait de remobiliser les joueurs. Le but est de remonter en Fédérale 2, d’autant plus qu’une refonte des compétitions est en marche. Il s’agit désormais de se réunir autour d’un nouveau projet et de le mener à bien ». Des ambitions pour lesquelles il faudra s’employer, et visiblement autrement que lors du match amical contre Rieumes le weekend du 4 septembre (voir résumé) et du stage dans la région de La Rochelle, organisé aux petits oignons par le talonneur rochelais Pierre Bourgarit, originaire de Gimont. Thomas Taché nous confiait en effet après le match à Rieumes : « En première période, quand on avait à peu de choses près l’équipe 1, en tous les cas ceux qui viennent à l’entraînement, on s’est plutôt bien débrouillé. On tourne à 7-14 face à une équipe qui évolue un niveau au-dessus. Après, ça a été plus compliqué, mais on a des jeunes qui se sont « filés ». Dans un club comme Gimont qui se dit « famille », on est à peine 20 à l’entraînement. A quinze jours de la reprise, on fait un super stage à La Rochelle organisé par Pierre Bourgarit. On est à peine 20 à y aller. Certains préfèrent jouer au golf ou faire la bringue plutôt que de jouer. Après, sous la halle ou au café, ils sont capables de chanter « Gimont! Gimont! ». A un moment donné, ces gens-là, ce serait bien qu’ils se regardent dans la glace et qu’ils n’oublient pas d’où ils viennent. A ceux qui étaient là et qui viennent à l’entraînement, je les félicite, car ils ont tout donné ».
Nul doute que la mobilisation générale aura été à l’ordre du jour lors des entraînements suivants. Nécessaire avant d’ouvrir la saison à la Vallée du Girou, puis contre Oursbelille Bordères, et à L’Isle en Dodon. Gimont a toutes les cartes en mains visiblement, et le soutien de ses anciens. De quoi croire en sa bonne étoile donc…
Tour d’horizon des équipes de Fédérale 3. Aujourd’hui, présentation de l’Etoile Sportive Gimontoise, qui évoluera en poule 10… (Par Marco Matabiau)
De retour dans son club de coeur (après être passé par Fleurance, Castelsarrasin et L’Isle Jourdain), Gilles Taché, dont on connait le caractère bien trempé, nous en dit davantage sur les raisons qui l’ont poussé à réintégrer la maison gimontoise: « Aux alentours de fin mars, début avril, mon fils Thomas, en charge de l’équipe depuis la saison passée, m’a téléphoné en me disant que son compère Jérôme Balaguer avait décidé d’arrêter et que les présidents ne voulaient pas poursuivre non plus. Il est malin, il a joué sur la corde sensible ». Il est vrai que le côté fédérateur et meneur d’hommes du technicien gersois n’est plus à démontrer: « Je reviens donc au club en tant que manager ». Stéphane Loraschi, que Gilles Taché connait bien et sur lequel il ne tarit pas d’éloges (« un gars d’une intelligence supérieure, qui aime le rugby »), aura la responsabilité des avants. Côté coulisses, la présidence sera désormais assurée par un « monstre » à quatre têtes: Vincent Pene, Olivier Delfini (« le croque-mort »), Jean-Marc Dussaux et Philippe Bertin, qui a finalement décidé de remettre ça. Sans compter Jacques Cettolo, qui sera président d’honneur.
L’arrivée du manager a ainsi permis à l’ESG de conserver son noyau dur de joueurs. Certains pensaient arrêter mais ont décidé de prolonger l’histoire. Peu ou pas de départs notoires donc. En revanche, côté recrues, ça se bouscule: Marconato (Beaumont) apportera son expérience au poste de pilier, le talonneur Dupuy arrive de Fleurance et les secondes lignes Gasc et Drure de Condom et de L’Isle Jourdain. En provenance de l’USL, on pourra aussi compter sur les ailiers Comères et Radelet. En troisième ligne, le Malgache Rajaona débarque de Mazamet. Pour terminer, le club s’est assuré les services de Villamot (ouvreur, USL) et Témine (trois-quart centre, Fleurance), deux habitués de la « méthode Taché ». Sans oublier un autre trois-quarts centre en la personne de Dilhan (Lombez Samatan), qui n’est ni plus ni moins que… le gendre de Gilles Taché, ce qui fait dire avec humour au manager gimontois: « Il a épousé ma fille, maintenant il faut qu’il devienne mon gendre ».
Un recrutement ambitieux qui ne fait qu’affirmer davantage les ambition de l’ESG : « On a travaillé sur le fait de remobiliser les joueurs. Le but est de remonter en Fédérale 2, d’autant plus qu’une refonte des compétitions est en marche. Il s’agit désormais de se réunir autour d’un nouveau projet et de le mener à bien ». Des ambitions pour lesquelles il faudra s’employer, et visiblement autrement que lors du match amical contre Rieumes le weekend du 4 septembre (voir résumé) et du stage dans la région de La Rochelle, organisé aux petits oignons par le talonneur rochelais Pierre Bourgarit, originaire de Gimont. Thomas Taché nous confiait en effet après le match à Rieumes : « En première période, quand on avait à peu de choses près l’équipe 1, en tous les cas ceux qui viennent à l’entraînement, on s’est plutôt bien débrouillé. On tourne à 7-14 face à une équipe qui évolue un niveau au-dessus. Après, ça a été plus compliqué, mais on a des jeunes qui se sont « filés ». Dans un club comme Gimont qui se dit « famille », on est à peine 20 à l’entraînement. A quinze jours de la reprise, on fait un super stage à La Rochelle organisé par Pierre Bourgarit. On est à peine 20 à y aller. Certains préfèrent jouer au golf ou faire la bringue plutôt que de jouer. Après, sous la halle ou au café, ils sont capables de chanter « Gimont! Gimont! ». A un moment donné, ces gens-là, ce serait bien qu’ils se regardent dans la glace et qu’ils n’oublient pas d’où ils viennent. A ceux qui étaient là et qui viennent à l’entraînement, je les félicite, car ils ont tout donné ».
Nul doute que la mobilisation générale aura été à l’ordre du jour lors des entraînements suivants. Nécessaire avant d’ouvrir la saison à la Vallée du Girou, puis contre Oursbelille Bordères, et à L’Isle en Dodon. Gimont a toutes les cartes en mains visiblement, et le soutien de ses anciens. De quoi croire en sa bonne étoile donc…