Tour d’horizon des équipes de Fédérale 2. Aujourd’hui, présentation de l’Aviron Gruissanais, qui évoluera en poule 5… (Par Marco Matabiau)
Pour sa quatrième saison consécutive au deuxième échelon fédéral, l’Aviron Gruissanais ne compte pas changer sa recette. Comme l’explique Cédric Rosalen, au club depuis huit saisons et désormais entraîneur à plein temps: « Depuis quelques années, on a trouvé une certaine stabilité. On réussit à conserver des joueurs, qui se connaissent donc maintenant de longue date ». L’ancien artilleur narbonnais (qui sera cette année encore associé à Christophe Pibouleu, Thomas Clavière sera manager) avoue « avoir coupé complet à partir des premières annonces du mois d’octobre. Certains ont continué, par groupes, mais ce n’est pas ma vision. Le rugby, c’est un collectif, du partage, de la vie de groupe, notamment au niveau amateur ». A noter que certains anciens reviennent aussi pour encadrer, à l’image de Franck Teyssier, un des grands artisans de la montée de 2018, désormais en charge de la « B » (après une dernière année de joueur dans son fief de Saint Chinian).
Viennent ensuite les questions de la reprise et d’un éventuel passe sanitaire (entretien réalisé le mercredi 21 juillet, avant les annones gouvernementales sur le pass sanitaire): « Ce n’est certes que mon avis personnel, mais le championnat risque d’être faussé. Imaginons que tes trois ou quatre meilleurs joueurs refusent de se faire vacciner. Au lieu de jouer les premiers rôles, tu te retrouves dans le ventre mou. En plus, à l’heure actuelle, on n’a aucune certitude, et c’est l’une des saisons où l’on reprend le plus tôt. Pourquoi ne pas, au contraire, se donner un peu de temps après l’été, permettre à ceux qui le souhaitent de se faire vacciner, et ne pas précipiter les choses. On n’est plus à un mois près ». La reprise du groupe gruissanais s’est déroulée début août, et là encore, la raison est simple: « Je ne me vois pas mettre 60 gars sur un terrain, toujours au vu des conditions sanitaires, ou être obligé de partager la « une » et la « deux ». Encore une fois, ce n’est pas ma vision. On doit au contraire créer un groupe dès le début de saison ».
Le groupe passe désormais à trois entraînements hebdomadaires, ce qui a poussé certains, très pris par ailleurs, notamment professionnellement, à quitter l’aventure. Ce sera le cas pour Ecochard (demi de mêlée), Ramey (pilier), le deuxième ligne Lepiver et l’ailier Zucco. Pour ce qui est des recrues, l’ailier (ou centre) Giorgis arrive de Carcassonne, l’ouvreur Cazes de Mazamet, le demi de mêlée Saury de Leucate et le pilier Baron de Narbonne: « Un recrutement qu’on a voulu cohérent, en rapport avec les départs. On souhaitait se densifier, notamment au niveau de la charnière, mais aussi conserver le maximum de joueurs présents avec nous l’an passé déjà ».
La poule 5, dans laquelle l’Aviron évoluera, s’annonce « relevée, avec des clubs ambitieux. De nombreux matchs auront une saveur particulière, beaucoup de derbys qui devraient être âpres et disputés. Il sera difficile de gagner à l’extérieur… et il sera pour les autres également difficile de s’imposer à Gruissan ». Après des amicaux face à l’Entente Astarac Bigorre d’Henry Broncan (le weekend du 20 août, suivi d’un stage dans le Gers) et à l’USA Limoges, le championnat pourra commencer par un premier bloc redoutable : à Prades, à domicile contre Agde et chez les Aveyronnais de Levézou Ségala. De quoi rentrer dans le vif du sujet jusqu’au printemps prochain, où la montée en fédérale 1 est un objectif à peine dissimulé désormais…
Tour d’horizon des équipes de Fédérale 2. Aujourd’hui, présentation de l’Aviron Gruissanais, qui évoluera en poule 5… (Par Marco Matabiau)
Pour sa quatrième saison consécutive au deuxième échelon fédéral, l’Aviron Gruissanais ne compte pas changer sa recette. Comme l’explique Cédric Rosalen, au club depuis huit saisons et désormais entraîneur à plein temps: « Depuis quelques années, on a trouvé une certaine stabilité. On réussit à conserver des joueurs, qui se connaissent donc maintenant de longue date ». L’ancien artilleur narbonnais (qui sera cette année encore associé à Christophe Pibouleu, Thomas Clavière sera manager) avoue « avoir coupé complet à partir des premières annonces du mois d’octobre. Certains ont continué, par groupes, mais ce n’est pas ma vision. Le rugby, c’est un collectif, du partage, de la vie de groupe, notamment au niveau amateur ». A noter que certains anciens reviennent aussi pour encadrer, à l’image de Franck Teyssier, un des grands artisans de la montée de 2018, désormais en charge de la « B » (après une dernière année de joueur dans son fief de Saint Chinian).
Viennent ensuite les questions de la reprise et d’un éventuel passe sanitaire (entretien réalisé le mercredi 21 juillet, avant les annones gouvernementales sur le pass sanitaire): « Ce n’est certes que mon avis personnel, mais le championnat risque d’être faussé. Imaginons que tes trois ou quatre meilleurs joueurs refusent de se faire vacciner. Au lieu de jouer les premiers rôles, tu te retrouves dans le ventre mou. En plus, à l’heure actuelle, on n’a aucune certitude, et c’est l’une des saisons où l’on reprend le plus tôt. Pourquoi ne pas, au contraire, se donner un peu de temps après l’été, permettre à ceux qui le souhaitent de se faire vacciner, et ne pas précipiter les choses. On n’est plus à un mois près ». La reprise du groupe gruissanais s’est déroulée début août, et là encore, la raison est simple: « Je ne me vois pas mettre 60 gars sur un terrain, toujours au vu des conditions sanitaires, ou être obligé de partager la « une » et la « deux ». Encore une fois, ce n’est pas ma vision. On doit au contraire créer un groupe dès le début de saison ».
Le groupe passe désormais à trois entraînements hebdomadaires, ce qui a poussé certains, très pris par ailleurs, notamment professionnellement, à quitter l’aventure. Ce sera le cas pour Ecochard (demi de mêlée), Ramey (pilier), le deuxième ligne Lepiver et l’ailier Zucco. Pour ce qui est des recrues, l’ailier (ou centre) Giorgis arrive de Carcassonne, l’ouvreur Cazes de Mazamet, le demi de mêlée Saury de Leucate et le pilier Baron de Narbonne: « Un recrutement qu’on a voulu cohérent, en rapport avec les départs. On souhaitait se densifier, notamment au niveau de la charnière, mais aussi conserver le maximum de joueurs présents avec nous l’an passé déjà ».
La poule 5, dans laquelle l’Aviron évoluera, s’annonce « relevée, avec des clubs ambitieux. De nombreux matchs auront une saveur particulière, beaucoup de derbys qui devraient être âpres et disputés. Il sera difficile de gagner à l’extérieur… et il sera pour les autres également difficile de s’imposer à Gruissan ». Après des amicaux face à l’Entente Astarac Bigorre d’Henry Broncan (le weekend du 20 août, suivi d’un stage dans le Gers) et à l’USA Limoges, le championnat pourra commencer par un premier bloc redoutable : à Prades, à domicile contre Agde et chez les Aveyronnais de Levézou Ségala. De quoi rentrer dans le vif du sujet jusqu’au printemps prochain, où la montée en fédérale 1 est un objectif à peine dissimulé désormais…