Deux ans sans victoire, le temps a du paraitre long, très long même pour les joueurs de Saulieu. Mais ils sont restés unis, comme une véritable bande de copains qu’ils sont. Présents et motivés aux entraînements, malgré les défaites. Dimanche à Dijon, ils ont enfin été récompensé de leurs efforts…
Après avoir connu de belles saisons dans les années 2010 (4 titres de champion de Bourgogne et un quart de finale de championnat de France) le Racing Club Saulieu a été malheureusement obligé de mettre la clé sous le paillasson du club house pendant la crise Covid, par manque d’effectif.
Mais en 2022, le club bourguignon a décidé de relancer l’équipe senior avec un mix d’anciens et de jeunes novices. Pas évident donc, mais l’essentiel était de pouvoir rebâtir une équipe. Et de se montrer patient, très patient.
« Les joueurs n’ont jamais lâché… »
Les gars de la Côte d’Or n’avaient pas la côte dimanche dernier, et pourtant, ils l’ont fait, malgré un scénario à suspense. Ils menaient 6-15 à la pause, avant de se faire remonter, puis dépasser 16-15 à dix minutes de la fin. Les vieux démons étaient de sortie, et le spectre d’une nouvelle défaite rôdait.
Mais le Racing, au forceps trouvait l’ouverture grâce à Paul Laprée. Un essai non transformé. Qu’importe, le RCS est devant, 16-20, il reste deux minutes au chrono, il faut tenir. Dans le sillage de leur pilier-président Etienne Bourge, les Noir, Rouge et Bleu, tiennent bon, et vont même marquer un dernier essai dans le temps additionnel. C’est plié, c’est fini : victoire !
Etienne Bourge savourait : « Une seule victoire la première saison et depuis l’équipe a enchaîné les défaites. Mais les joueurs n’ont jamais lâché leur objectif d’obtenir une victoire. Sous la houlette de leur coach Nick, qui a repris les rennes en novembre 2023, ce moment est enfin arrivé, c’est beau, ça fait tellement plaisir ! »
« Un honneur et un grand plaisir »
Une longue attente appréciée à sa juste valeur par Nick Roberts, l’entraîneur anglais de Saulieu donc, qui nous rappelle son parcours sans cacher son émotion :
« J’ai joué ou participé au rugby pendant la majeure partie de ma vie au Royaume-Uni, et dans un certain nombre de pays pendant mon service militaire. J’ai joué mes derniers matchs comme pilier gauche pour l’Académie de Défense et le Cirencester RFC dans l’ouest de l’Angleterre. J’ai été aussi vice-président de la Royal Navy Rugby Union. » Son arrivée en France date de 2020 :
« J’ai déménagé ensuite dans Le Morvan en 2020 et suis très heureux d’être l’entraîneur à Saulieu. La famille du rugby est une chose précieuse construite sur les valeurs de partage et de respect, de courage et de travail d’équipe. Le Racing Club Saulieu est l’incarnation d’un véritable club de rugby, c’est un honneur et un grand plaisir d’en faire partie ! »
Au sein de trois poules de Régionale 3 en Ligue Bourgogne Franche Comté, Saulieu veut viser plus haut, et espère bien que cette première victoire sera suivie de prochains succès, pour, pourquoi, viser une qualification. Si tel n’est pas le cas, il s’agira de bien préparer le cinquantenaire du club, né en 1977…
Deux ans sans victoire, le temps a du paraitre long, très long même pour les joueurs de Saulieu. Mais ils sont restés unis, comme une véritable bande de copains qu’ils sont. Présents et motivés aux entraînements, malgré les défaites. Dimanche à Dijon, ils ont enfin été récompensé de leurs efforts…
Après avoir connu de belles saisons dans les années 2010 (4 titres de champion de Bourgogne et un quart de finale de championnat de France) le Racing Club Saulieu a été malheureusement obligé de mettre la clé sous le paillasson du club house pendant la crise Covid, par manque d’effectif.
Mais en 2022, le club bourguignon a décidé de relancer l’équipe senior avec un mix d’anciens et de jeunes novices. Pas évident donc, mais l’essentiel était de pouvoir rebâtir une équipe. Et de se montrer patient, très patient.
« Les joueurs n’ont jamais lâché… »
Les gars de la Côte d’Or n’avaient pas la côte dimanche dernier, et pourtant, ils l’ont fait, malgré un scénario à suspense. Ils menaient 6-15 à la pause, avant de se faire remonter, puis dépasser 16-15 à dix minutes de la fin. Les vieux démons étaient de sortie, et le spectre d’une nouvelle défaite rôdait.
Mais le Racing, au forceps trouvait l’ouverture grâce à Paul Laprée. Un essai non transformé. Qu’importe, le RCS est devant, 16-20, il reste deux minutes au chrono, il faut tenir. Dans le sillage de leur pilier-président Etienne Bourge, les Noir, Rouge et Bleu, tiennent bon, et vont même marquer un dernier essai dans le temps additionnel. C’est plié, c’est fini : victoire !
Etienne Bourge savourait : « Une seule victoire la première saison et depuis l’équipe a enchaîné les défaites. Mais les joueurs n’ont jamais lâché leur objectif d’obtenir une victoire. Sous la houlette de leur coach Nick, qui a repris les rennes en novembre 2023, ce moment est enfin arrivé, c’est beau, ça fait tellement plaisir ! »
« Un honneur et un grand plaisir »
Une longue attente appréciée à sa juste valeur par Nick Roberts, l’entraîneur anglais de Saulieu donc, qui nous rappelle son parcours sans cacher son émotion :
« J’ai joué ou participé au rugby pendant la majeure partie de ma vie au Royaume-Uni, et dans un certain nombre de pays pendant mon service militaire. J’ai joué mes derniers matchs comme pilier gauche pour l’Académie de Défense et le Cirencester RFC dans l’ouest de l’Angleterre. J’ai été aussi vice-président de la Royal Navy Rugby Union. » Son arrivée en France date de 2020 :
« J’ai déménagé ensuite dans Le Morvan en 2020 et suis très heureux d’être l’entraîneur à Saulieu. La famille du rugby est une chose précieuse construite sur les valeurs de partage et de respect, de courage et de travail d’équipe. Le Racing Club Saulieu est l’incarnation d’un véritable club de rugby, c’est un honneur et un grand plaisir d’en faire partie ! »
Au sein de trois poules de Régionale 3 en Ligue Bourgogne Franche Comté, Saulieu veut viser plus haut, et espère bien que cette première victoire sera suivie de prochains succès, pour, pourquoi, viser une qualification. Si tel n’est pas le cas, il s’agira de bien préparer le cinquantenaire du club, né en 1977…