Philippe Gleyze, le coach des stadistes féminines, exemptes lors de la dernière journée, est revenu avec nous sur le match fourni par ses troupes contre Caen (victoire 27-8), ainsi que sur la fin de championnat. Il nous assure ne pas penser au derby retour contre le BSORF, ni à la qualification. Il s’en explique…
Philippe, cette rencontre contre Caen, dernier de poule, n’a pas été une partie aussi aisée que prévue ?
Nous avons réalisé une entame de très-haut niveau avec deux essais de grande qualité. Le souci est que cela a duré moins de sept minutes. Ensuite nous avons quasiment fait jeu égal avec cette équipe normande qui figure pourtant à la dernière place du classement oui, et sans la moindre victoire. Et heureusement que la 2ème mi-temps n’a duré que 30mn effectives, montre en main, car nous aurions pu perdre le bonus offensif. Certes les jambes étaient lourdes du fait d’une très grosse préparation physique en vue de tenter d’exister fin mars, et certes ce match n’était donc pas un objectif en soit, mais il va vraiment falloir monter dans les tours au niveau technique afin d’avoir une chance de conserver notre 5ème place, ce qui sera déjà pas mal pour un promu.
Cela signifie que vous ne viseriez pas la qualification ?
Cela signifie que nous sommes bel et bien encore plus proches du bas de tableau, que de la qualification. Surtout quand je vois le très bon niveau de jeu produit par Bobigny et le BSORF, match auquel j’ai assisté il y a dix jours. Nous opposer pour cette hypothétique dernière place qualificative, n’est pas à l’ordre du jour.
On vous imagine mal ne pas avoir en tête la qualification, ni le match retour contre le BSORF, juste après la réception de Bobigny le 27 mars prochain…
Bobigny, malgré un début de saison un peu poussif, est tellement l’équipe qui m’a le plus impressionnée dès l’automne, et je ne suis pas surpris de leurs prestations récentes. C’est leur année : je les vois championnes de France. Après, le BSORF, ce sera chez elles, le derby, j’imagine qu’elles nous accueilleront animées d’un gros désir de revanche. Donc nous n’en faisons pas une obsession, et préparons plutôt et déjà, la saison prochaine où les ambitions seront tout autre.
Vous avez un creux de presque deux mois pour préparer vos deux dernières rencontres, qu’allez-vous faire ?
Nous entraîner bien sûr. Mais nous cherchons justement des matchs amicaux jusqu’au 20 mars. Le message est passé, tout club intéressé peut nous contacter directement. Il faut garder le rythme.