Après une dernière journée de TOP 8 programmée le 31 janvier dernier (!), les clubs de l’élite féminine retrouvent le chemin des terrains ce dimanche après deux mois de coupure. L’occasion de solliciter le coach du Stade Toulousain Rugby Féminin, pour en savoir plus sur cette période, son équipe, et le prochain derby contre le Blagnac-Saint-Orens-Rugby qui se profile le week-end suivant…
Philippe, comment cette longue trêve s’est-elle passée ?
Disons que l’essentiel est qu’elle soit passée. Certes, elle nous a permis de travailler d’avantage dans le détail, sur des lacunes techniques qui freinaient la mise en place de notre projet de jeu. Mais entre les vcances, les sélections diverses, variées et parfois exotiques, les blessures et l’absence de nos joueuses étrangères pendant 3 mois, elle n’a pas permis d’atteindre tous les objectifs. Il faut cependant saluer l’investissement des filles présentes pendant ces 2 mois.
Quel regard portes-tu sur les belles performances des Françaises durant cette longue parenthèse internationale ?
Même si je m’attendais à un jeu d’avantage porté sur le mouvement, ces excellentes performances sont les reflets de l’investissement du staff de Nathalie Janvier et Philippe Laurent qui n’ont pas eu peur de donner leur chance à des talents en cours d’éclosion afin d’accélérer leur maturation en vue de la prochaine Coupe du Monde. Au niveau du club, nous sommes très fiers de la dimension prise pour nos 4 jeunes joueuses qui étaient encore inconnues du grand public il y a quelques mois.
Le côté négatif étant les blessures de plusieurs de vos joueuses …
Malheureusement oui , cette session internationale a aussi été le tombeau d’une grosse partie de nos ambitions de fin de saison puisque nous avons perdu pour le reste de la saison notre capitaine Laure Sansus et notre ailière Coralie Bertrand, qui allait être notre arrière pour les 3 derniers matchs, notre arrière habituelle Prune Pégot, étant aussi out pour la saison. Ces blessures viennent s’ajouter à la rupture des ligaments croisés de notre vice-capitaine Jennifer Mengué, à la blessure à l’épaule de notre 2eme ligne Pia Clavé-Chastang, aux ruptures des ligaments croisés du genou de nos ailieres Omaiama Aloulou et Charlotte Ribaute, à la maladie infectieuse de Fiona Lecat et aux problèmes de passeport de Latoya Blackwood que nous ne sommes pas certains de récupérer à temps pour le match de Bobigny. Par ailleurs, Séraphine Okemba, malgré son statut de joueuse de haut-niveau doit rentrer passer ses examens scolaires à la fac de Rennes et nous quitte donc prématurément. L’effectif est exsangue alors même que nous n’avions déjà pas de marge. Je compte malgré tout sur les quelques filles restantes et aussi sur la capacité de Camille Imart d’assumer son nouveau statut et s’investir encore plus dans l’équipe.
Dans ces conditions, quels vont être les objectifs du Stade Toulousain Rugby Féminin pour cette fin de saison ?
Comme annoncé en début de saison, les objectifs sont d’aller le plus loin possible dans la compétition avec l’équipe Espoirs et de décrocher le titre avec l’équipe U18. Pour l’équipe 1, sous l’impulsion des co-présidents Gérard Betous et David Gérard, nous sommes en pleine préparation de la saison prochaine.
Un mot sur le choc contre le BSORF le 2 avril prochain ?
L’objectif de cette fin de saison pour l’équipe 1 est de se faire plaisir et de montrer du beau jeu afin de transformer nos spectateurs fidèles en supporters inconditionnels. Plus que par de désormais hypothétiques résultats, il s’agit de confirmer cette saison déjà réussie, en faisant de notre jeu et nos valeurs, une marque déposée. Et donner envie au public et à nos partenaires de nous accompagner dès la rentrée prochaine pour un TOP 8 version 2016-17, qui s’annonce plus complet, plus relevé, et beaucoup plus exposé médiatiquement.
Les valeurs du Stade Toulousain c’est de faire blanchir ces licences. Bah dites donc, une bien étrange valeur que celle la ! Déroger aux règlements en vigueur pour son intérêt personnel en faisant fi des autres clubs et du travzil qu’ils font depuis des années. Si le Stade en est là aujourd’hui c’est en trichan et il n’y a aucune gloire à ca