Saint-Orens, avant dernier de sa poule, une seule victoire au compteur (15-18 en Andorre), 7 défaites, dont 6 consécutives, n’avait pas le droit à l’erreur en recevant l’entente Cazères-Le Fousseret, un peu mieux loti avec trois victoires depuis le début de saison. La pression était plus sur les épaules saint-orennaises…(par Beud Spencer)
Le scénario en ce début de match est simple : les visiteurs jouent avec les avants, tandis que les locaux privilégient le large. Ces derniers avancent, malgré une défense adverse qui tient le choc. Mais après un quart d’heure de jeu, Saint-Orens trouve l’ouverture suite à une action conclue en bout de ligne par le pilier Sisquet (5-0, 17ème)
Malgré cet essai, on assiste à un jeu stéréotypé, qui n’emballe pas les foules. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour assister à du mouvement au tableau d’affichage. Bellini, 3ème ligne de Cazères, reçoit un carton blanc, qui amène une pénal touche bien captée par les avants de Saint-Orens, le centre Orrière hérite du ballon, se joue de la défense et marque l’essai, non transformé également. 10-0, ce sera le score à la pause.
De retour des vestiaires, les visiteurs reviennent avec plus d’intention, les avants dominent et obtiennent une pénalité, assez lointaine. La pénal touche est choisie, bon lancé, belle prise de balle et une cocotte s’organise pour s’écrouler dans l’en but, essai collectif qui sera transformé par Garcia (49′, 10-7). St Orens aura la possibilité de prendre un peu d’avance (51′) sur une pénalité mais qui passera à côté. Cazères est à nouveau sanctionné d’un carton blanc pour Vidal (53′) pris par la patrouille. Les rouge et noir n’en profiteront pas pour autant. A 15 contre 15, ils inscriront tout de même trois points de plus grâce à la botte de Peitavi (13-7, 60ème). Mais Cilo, le deuxième ligne italien de « Saint-O » reçoit un carton blanc. Cazères va en profiter pour appuyer devant, notamment sur deux ballons portés, mais sans réussite. Le match se termine ainsi, sur une victoire sans grand relief, mais essentielle pour Saint-Orens en vue d’une course au maintien qui s’annonce serrée. Cazères-Le Fousseret manque peut être l’occasion de basculer vers les prétendants à la qualification, mais il est certain que ces deux formations devront montrer autre chose pour espérer plus et mieux en fin de saison.
L’action du match : ce n’est pas une action d’essai ni un geste technique qui a retenu l’attention du public, mais un geste apprécié de tous quand même. A la 55ème, Jonathan Cerfs, 3/4 de Cazères-Le Fousseret se blesse. Par précaution, une minerve lui sera posée par…son adversaire, Daniele Cilo. Révélateur du très bel état d’esprit qui a régné hier sur toute la partie.
Les réactions
Victor Vidal (capitaine Cazères): on a l’occasion à la fin de scorer mais on ne le fait pas, on a manqué de jus en seconde période, et de réalisme aussi, les deux étant liés sûrement. On a commis beaucoup de fautes en plus…
Michel Antichan (entraîneur Cazères): il n’y a pas photo, on passe quarante minutes dans notre camp, on donne le bâton pour se faire battre. On a essayé en première mi temps mais on a fatigué nos avants, St Orens n’a pas volé son match, cette équipe n’est pas à sa place actuellement, c’est certain.
Christophe Basset (entraîneur Saint Orens): la différence entre la première mi temps et la seconde c’est que nous avons fatigué les avants, et notre but était de déplacer le bloc adverse, pour pouvoir jouer derrière. Nous avons été bons dans l’état d’esprit, il fallait gagner aujourd’hui, il va falloir élever notre niveau de jeu pour prétendre à mieux. je tiens à souligner que nous avons eu un bon arbitrage.
Danielé Cilo (seconde ligne Saint Orens): il fallait gagner, ils ne nous ont pas proposé de jeu, et nous nous sommes mis à leur niveau. Le plus important était de casser cette spirale négative.
Benoit Julie (capitaine Saint Orens): nous avons été réalistes. Même à 14 réduit, il fallait tenir défensivement, ce n’était pas du grand spectacle, mais cela faisait quelque temps que nous n’avions pas de réussite, aujourd’hui ça nous a sourit, tant mieux, c’était important.
Daniele cilo so carlo io te faccio a pezzetti lasciame er numero che non so come contattarti quando vieni a roma ne parliamo!