L’annonce d’un Pass Sanitaire obligatoire applicable pour tous les clubs de rugby amateur, a suscité bon nombre de réactions. Parmi elles, celle d’un président de club, Oursebellle, évoluant en fédérale 3. Jean-Bernard GAILLANOU a en effet pris le temps décrire à l’attention de Serge Simon, pour alerter sur les délais de vaccination qui pourraient fortement perturber la préparation d’avant saison, mais aussi le début des compétitions officielles. Voici sa lettre diffusée en intégralité…
« M. le Vice-Président et Responsable de la cellule Covid de le FFR,
Pour faire suite à votre courriel du 23 juillet 2021 envoyé à tous les clubs amateurs, je me permets en tant que Co président de l’OBRC (Oursbelille Bordères, Fédérale 3) et responsable Covid du club, de vous adresser ce mail, afin de vous sensibiliser sur les craintes de cette décision concernant le Pass Sanitaire.
Tout d’abord, nous partageons vos inquiétudes sur la reprise de la pandémie et ses conséquences, et sachez qu’en tant que personnes responsables, nous mettons tout en œuvre pour éviter une quatrième vague. Pour autant, cette décision qui vient de nous frapper, nous laisse craindre le pire pour beaucoup de clubs. En effet, comment faire, à deux mois de la reprise, des compétitions pour organiser les entraînements où ne peuvent participer que les joueurs vaccinés. Cette mesure va fragiliser les clubs, et plus encore la reprise des compétitions en septembre. Même si, une partie de nos joueurs sont vaccinés, le reste à faire est important sur un effectif de 70 joueurs.
C’est pourquoi, nous vous demandons d’accorder une dérogation aux joueurs pas encore vaccinés et qui sont en attente de l’être. Le délai entre les deux injections ne permet pas un arrêt des entraînements pour ces joueurs à deux mois des compétitions. De plus, la jauge de 50 personnes étant toujours en vigueur, cela devrait faciliter cette dérogation. Dans le cas contraire, bon nombre de clubs ne pourront répondre présents à la reprise car le remède serait pire que le mal avec des joueurs hors de forme qui s’exposeraient à de graves blessures.
Espérant retenir toute votre attention, recevez M. le Vice- Président mes considérations sportives. »
Jean-Bernard GAILLANOU
L’annonce d’un Pass Sanitaire obligatoire applicable pour tous les clubs de rugby amateur, a suscité bon nombre de réactions. Parmi elles, celle d’un président de club, Oursebellle, évoluant en fédérale 3. Jean-Bernard GAILLANOU a en effet pris le temps décrire à l’attention de Serge Simon, pour alerter sur les délais de vaccination qui pourraient fortement perturber la préparation d’avant saison, mais aussi le début des compétitions officielles. Voici sa lettre diffusée en intégralité…
« M. le Vice-Président et Responsable de la cellule Covid de le FFR,
Pour faire suite à votre courriel du 23 juillet 2021 envoyé à tous les clubs amateurs, je me permets en tant que Co président de l’OBRC (Oursbelille Bordères, Fédérale 3) et responsable Covid du club, de vous adresser ce mail, afin de vous sensibiliser sur les craintes de cette décision concernant le Pass Sanitaire.
Tout d’abord, nous partageons vos inquiétudes sur la reprise de la pandémie et ses conséquences, et sachez qu’en tant que personnes responsables, nous mettons tout en œuvre pour éviter une quatrième vague. Pour autant, cette décision qui vient de nous frapper, nous laisse craindre le pire pour beaucoup de clubs. En effet, comment faire, à deux mois de la reprise, des compétitions pour organiser les entraînements où ne peuvent participer que les joueurs vaccinés. Cette mesure va fragiliser les clubs, et plus encore la reprise des compétitions en septembre. Même si, une partie de nos joueurs sont vaccinés, le reste à faire est important sur un effectif de 70 joueurs.
C’est pourquoi, nous vous demandons d’accorder une dérogation aux joueurs pas encore vaccinés et qui sont en attente de l’être. Le délai entre les deux injections ne permet pas un arrêt des entraînements pour ces joueurs à deux mois des compétitions. De plus, la jauge de 50 personnes étant toujours en vigueur, cela devrait faciliter cette dérogation. Dans le cas contraire, bon nombre de clubs ne pourront répondre présents à la reprise car le remède serait pire que le mal avec des joueurs hors de forme qui s’exposeraient à de graves blessures.
Espérant retenir toute votre attention, recevez M. le Vice- Président mes considérations sportives. »
Jean-Bernard GAILLANOU