Pour ce qu’il convient d’appeler l’affaire Pamiers-Castelnaudary désormais, par la plume de son secrétaire général Alain Dubiau, le club de Pamiers a tenu à réagir au message de Castelnaudary, écrit sur sa page facebook, que nous avons repris dans notre article du jour. Ainsi chacun aura eu l’occasion de s’exprimer dans nos colonnes, librement.
Ce troisième article en une semaine sera donc le dernier, considérant que la libre expression est de mise, mais qu’il est tout de même plus agréable de parler rugby et beau jeu, que faits divers et sanctions. Dont acte…
Pamiers-Castelnaudary – le communiqué du SCA
« Depuis dimanche dernier, le Sporting Club Appaméen n’a fait aucun commentaire au sujet de ce qui s’est passé à Balussou, que soit dans la presse, les réseaux sociaux ou les sites spécialisés. Après que la commission mixte de la FFR ait pris sa décision, après qu’il se soit répandu à l’envie dans divers quotidiens régionaux, le ROC s’est à nouveau fendu de réactions mensongères, voire diffamatoires, diffusées sur RugbyAmateur.fr, que nous reprenons ici point par point.
De quels «torrents de boue » parle-t-il ? Tout en reconnaissant « avoir fauté », pourquoi s’étonner de faire l’objet de remarques désobligeantes ?
Un « joueur basculé derrière la main courante » de Balussou?
Mensonge. Le joueur en question (le n° 13) s’est fait remarquer pour avoir mis un bon coup de pied à un joueur qui se trouvait au sol dans la bagarre. On ne peut pas imaginer qu’il ait visé un de ses partenaires. Un de nos joueurs l’a vu faire, l’a empoigné sans le frapper et l’a repoussé jusqu’à la main courante qu’il n’a jamais franchie. La vidéo le montre.« … que le public descende des tribunes pour régler les comptes du match aller ».
Bien heureux que les 600 personnes assises ne se soient pas mêlées des choses ! En revanche, oui, notre président et d’autres dirigeants du club sont descendus pour tenter de ramener le calme. On pourrait aussi se demander pourquoi c’est à cet endroit précis que se tenaient des joueurs suspendus et des dirigeants du ROC…« Des fourgons de gendarmerie devant (le) stade pour assurer la sécurité ».
Pourquoi pas un escadron entier ? Balussou n’est pas Notre Dame des Landes ! Une présence policière a effectivement été demandée par notre service de sécurité, après la bagarre et par prévention. Le nombre de l’effectif présent (8) a été choisi par l’autorité.« Une pétition » ? Non.
A notre connaissance, deux clubs ont eu le cran de prévenir la fédération de ce qu’il pourrait se passer. En ce qui nous concerne, nous n’avons demandé la mort de personne, ni de sanction supplémentaire. Nous avons simplement dit « Messieurs de la fédé, s’il se passe autre chose, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas ».Nous avons lu ici et là que le ROC « club à petit budget » revendiquait le droit à la victoire contre des clubs « riches ». Qui pourrait dire le contraire ? Le SCA, pas beaucoup plus riche que d’autres quoiqu’on en dise, ne méprise personne et ses excellentes relations avec quasiment tous les clubs, de l’atlantique à la méditerranée, en est la preuve.
Quand on rentre sur le pré, on n’a pas examiné au préalable le budget de notre adversaire, même si le sujet est abordé de façon sempiternelle lors des repas d’avant match, entre « officiels ». La vérité est sur le terrain, pas dans les caisses. Par contre notre club peut se targuer d’être structuré, même si tout est perfectible. Il se donne les moyens. Grâce à une commission partenariat qui se démène chaque jour. Grâce à des partenaires qui sont intéressés par notre projet. Grâce à des bénévoles qui organisent, chaque dimanche à Balussou, des repas pouvant rassembler jusqu’à 400 personnes (dont beaucoup de supporters « adverses » font souvent partie, d’ailleurs).
Nous prenons acte que le ROC a l’intention de faire appel de la décision rendue ce mercredi. Si convocation il y a, nous répondrons présents. Aujourd’hui nous rappellerons juste le vieil adage : « qui sème le vent récolte la tempête ». Lorsqu’on allume un feu, il ne faut pas s’étonner de l’incendie qui suit. Dimanche dernier n’avait pour nous, aucun enjeu sportif, contrairement au ROC. Nos supporters, nos partenaires étaient présents et nos joueurs leur ont proposé ce qu’ils attendaient : du beau jeu et deux essais en 22 minutes. Ce qui s’est passé à la 38ème minute a été du seul choix, d’un seul joueur.
Alain DUBIAU
Secrétaire général du Sporting Club Appaméen »
Le rugby, une grande famille est sali par ces brutalités. Ariégeoise de cœur’ épouse d.un grand « fou de rugby » qui a payé un lourd tribu après des coups si souvent distribués. De grâce pensez à jouer à ce sport si beau lorsqu’il est joué avec respect de l’ autre . Comment les parents inscriront ils leurs enfants à la pratique de ce sport si on n’assiste qu’ à un combat de violence sur les stades. Avec ces faits que je ne juge pas, qui est coupable? je ne veux pas savoir et tout cela me replonge plusieurs années en arrière où, suivant les clubs de rencontre, on savait que cela serait « reglement de compte » Le rugby c’est pas cette image.
Dans toutes les catégories il y’a des problèmes avec le SCA Pamiers. Et cela fait trop longtemps que ça dure.
8 Gendarmes pour vous assister …. un dimanche ! Le choix des autorités n’est certainement pas aléatoire …
« qui sème le vent récolte la tempête » Mais de qui se moque t’on ?