Océane Briquet, Miss RugbyAmateur 2023 – Sa maman est de Wallis et Futuna, son papa est Picard, et elle est née en Charente-Maritime, à Jonzac, il y a 26 ans. Océane était donc un prénom plus qu’approprié, pour celle qui représente aussi bien les quatre éléments. L’eau donc, surtout pour cette supportrice de la Rochelle ; l’air, dont elle est hôtesse de métier et maîtresse quand elle joue deuxième ligne ; la terre, car elle y garde ses pieds et s’e, recouvre sans retenue sur un terrain par mauvais temps ; et le feu, comme son caractère. Une sacrée personnalité, qui a bien grandi, au propre comme au figuré. Il faut dire que la belle culmine à 1.81m, une taille de nature à la complexer quand elle dépassait d’une tête ses copines et copains d’école, toujours prompts à se moquer. Un complexe qui a trouvé sa bonne fortune sur les terrains de rugby, dont l’école ne fait là aucune différence. Océane s’est épanouie grâce au ballon ovale. Son charme et sa beauté se sont révélés avec le temps, naturellement, au point d’être sollicitée pour participer à des concours de beauté et des shootings photos. Elle y participe sans jamais se prendre au sérieux. Car le physique et la beauté ne sont pas tout, son sourire et sa joie de vivre en revanche, en font une coéquipière et une amie de choix. L’eau, l’air, la terre, le feu… et tout le reste donc. Oui, Océane est bien le cinquième élément, et depuis jeudi dernier, la nouvelle Miss RugbyAmateur 2023 (après Lisa en 2021, et Maéva en 2022). Une fierté pour la ravissante épicurienne, mais aussi, pour l’ensemble de la communauté du rugby amateur. Interview de notre ambassadrice, quelques secondes après lui avoir annoncé la bonne nouvelle… (par Jonah Lomu)
Océane, tu es officiellement la Miss RugbyAmateur 2023…
(Elle explose de joie). Je suis vraiment très, très contente. Ca fait cliché, mais je remercie mes copines de l’équipe des Marcassins, car ce sont elles qui m’ont poussée à m’inscrire, et ce sont elles aussi, qui m’ont soutenue ensuite. Je remercie aussi toutes les personnes qui ont voté pour moi, je suis très reconnaissante de ces likes sur facebook et instagram.
Que représente ce concours pour toi ?
C’était un gros challenge. J’étais déjà heureuse d’être qualifiée pour la finale, mais j’avoue que je suis compétitrice, et qu’on se prend vite au jeu (rires). En apprenant cette bonne nouvelle, je ressens de la fierté, mais aussi comme une responsabilité, je me sens presque comme une ambassadrice, qui va représenter le rugby féminin, à ma façon. Je vais essayer d’être à la hauteur.
Et que représente le rugby pour toi ?
Une passion, depuis toute petite. C’est même une histoire de famille. Mes parents ont bien essayé de me mettre à la danse, mais la souplesse n’était pas mon fort (rires). J’ai grandi avec un ballon de rugby dans les mains en fait, et j’ai commencé presque naturellement à jouer à 8 ans. J’étais la seule fille de l’équipe à ce moment-là, mais j’aimais ce sport, j’aimais les passes, les plaquages, l’esprit d’équipe, et puis c’était un bon moyen de se défouler aussi. J’ai joué en compétition à partir de 16 ans, ça me plaisait toujours autant, et ça continue encore aujourd’hui !
« Miss RugbyAmateur, bien plus qu’un simple concours de beauté… »
Qu’est ce que le rugby t’a appris ?
Le rugby m’a beaucoup appris, notamment le respect. Entre filles parfois, il peut y avoir des tensions, mais sur le terrain, c’est toujours courtois. Ce sport a des valeurs, chacune apporte sa pierre à l’édifice, et on y fait de belles rencontres.
Ton regard sur le rugby féminin ?
Le rugby féminin est en plein essor, on en parle de plus en plus. Votre concours permet justement de mettre en lumière le fait que l’on peut être féminine et joueuse de rugby. C’est important à mes yeux, car le rugby a trop souvent l’image d’un sport de brutes, et pour les non initiés, semble incompatible avec une pratique féminine. Ces dernières années démontrent tout le contraire, les mentalités évoluent, et c’est tant mieux.
Quand on mesure 1.81m, c’est un atout pour jouer au rugby…
(Rires) Oui, ça peut aider. J’ai toujours été grande, mais je dois avouer que ça n’a pas été simple quand j’étais plus jeune. J’étais persécutée à l’école, et en dehors. On m’appelait la tige ou l’asperge, je l’ai très mal vécu. On me pointait du doigt, et c’est d’autant plus difficile quand on vit en campagne. Mais ma taille a fait que l’on m’a proposé de faire du mannequinat un jour, et j’ai accepté, car j’y ai vu le moyen de transformer ce complexe, en une qualité, et même une force.
Tu as fait des concours de beauté ?
J’ai participé à quelques concours oui, notamment pour Miss Charente et Miss Poitou-Charentes. Sans me prendre au sérieux pour autant !
Et voilà Océane Briquet Miss RugbyAmateur 2023…
Oui, et franchement, j’en suis vraiment très heureuse. Vous savez, Miss RugbyAmateur n’est pas vraiment un concours de beauté à mes yeux, c’est bien plus que ça. Car il n’y a pas tous ces critères de sélection qui existent pour le concours Miss France par exemple. Là, tout le monde peut participer, et je trouve ça génial.
On te laisse le mot de la fin…
Encore merci à toutes et tous pour votre soutien, c’est une sensation très appréciable d’être soutenue de la sorte. J’en profite pour souhaiter de bonnes fêtes à tout le monde. Vive le rugby amateur… et vive RugbyAmateur bien sûr !