Nationale : les 14 équipes reprennent la route à partir de ce weekend
14 équipes dans une poule unique, durant 26 journées haletantes, vont se disputer les places qualificatives, et pour les meilleures d’entre elles, la montée en Pro D2. Le 3ème échelon national n’en est qu’à sa troisième saison, mais il permet de jouer au mieux les amortisseurs entre le monde pro et l’amateur, encore marqué par le grand écart de la Pro D2 et la fédérale 1 il y a peu. Reprise du temps et début de la compétition dès ce vendredi soir. Mais sans diffuseur télé officiel…
Petit rappel avant d’évoquer cette ouverture du bal. Les deux premiers seront directement qualifiés pour les demi-finales. Leurs adversaires seront les vainqueurs issus des deux barrages opposant le 3ème au 6ème et le 4ème au 5ème. Nouveauté de taille cette saison, le vainqueur de la finale accèdera directement en Pro D2, tandis que le perdant de la finale aura une seconde chance, dans un barrage d’accession face au 15ème de Pro D2.
Ainsi, sur la même base que le Top 14 et la Pro D2, il y aura donc un match de barrage entre les deux niveaux. De même que pour le maintien et/ou l’accès à la Nationale pour le finaliste malheureux de la Nationale 2, qui affrontera le 13ème de Nationale.
Chocs en stock
Début de la compétition ce vendredi donc, à 19h30 avec déjà une très belle affiche : Bourg en Bresse, grand déçu du dernier exercice (éliminé en barrages) reçoit Carcassonne, l’ogre de cette année. Car il ne fait aucun doute que l’USC, meurtri par cette descente (relativement) inattendue, veut retrouver l’antichambre du Top 14 dès le mois de mai prochain. Le voyage en terre bressanne sera donc un bon test pour jauger les deux équipes. Les supporters Jaune et Noir espèrent un bon départ de leurs favoris, et attendent avec impatience le derby d’antan, face à Narbonne, autre prétendant à la montée. Chaud devant dans l’Aude cette année !
Massy, l’autre relégué, qui fait l’ascenseur ces dernières saisons, accueillera pour sa part Tarbes, dont l’intersaison a été animée. Les deux formations ont des ambitions, reste à savoir si elles ont les moyens pour les assumer, dans la durée d’une compétition au niveau très resserré.
Les deux promus seront quant à eux plongés dans le grand bain avec un déplacement périlleux pour Vienne à Blagnac. Périlleux car la saison dernière des Caouecs a été plus que solide. Périgueux ne sera pas à la fête non plus face à Nice, mais aura l’avantage de recevoir. Le champion de France de Nationale 2 voudra, 8 ans après sa rétrogradation en fédérale 3, démontrer que sa place à ce niveau n’est pas usurpée. Les autres affiches : Bourgoin-Albi, Narbonne-Chambéry et Hyères Carqueiranne-Suresnes.
Alors qui pour succéder à Valence-Romans pour le titre de champion 2024 ?
La Nationale sans diffuseur officiel
Si ce nouveau niveau attire les spectateurs dans les tribunes, il n’en a pas été de même devant les écrans. C’est tout du moins le constat réalisé par la plateforme de streaming RugbyZone.tv, qui s’était engagée à diffuser les rencontres pour une durée de deux ans auprès de la FFR. Un contrat qui va finalement s’arrêter au bout d’un an seulement. Une rupture à l’amiable a priori, annoncée à seulement quatre jours de l’ouverture du championnat, auprès des clubs concernés.
La raison de ce retrait anticipé, le manque d’abonnés. Ce qui peut néanmoins se comprendre tant les offres télé sont nombreuses et coûteuses par ailleurs. Regrettable mais nul doute que les 14 clubs de Nationale, structurés à tous les étages, feront les efforts pour diffuser pour leurs propres matchs, et permettre à leurs supporters de suivre la compétition au mieux.