Mes trois quarts
11 – Maxime Melac : ami d’enfance, des collines de Garac avec mon cousin Ludo. il a été la machine de la soirée de mon mariage…Jusqu’à ce que quelqu’un lui demande gentiment d’arrêter !
12 – Pierre Delpech : l’homme le plus compliqué de la terre, mais que j’apprécie énormément. C’était mon compagnon insomniaque du dimanche matin, pour les jours de match. Le premier réveillé appelait l’autre pour boire le café, et c’était souvent très tôt.
13 – Mathieu Busque : mon pote ! Celui que j’ai ramené au lit lors de nos virées nocturnes à maintes reprises. Nous avons une chorégraphie sur de la musique électronique qui a fait tomber un paquet de gonzesses. La vérité ? On a rien fait tomber du tout, on était juste ridicules.
14 – Gregory Vidoni : l’homme est petit, plutôt frêle, les jambes arquées, mais malheur à celui qui lui rentre dedans. En plus de prendre un tube, il sera souvent accompagné d’une amabilité verbale dont lui seul a le secret.
15 – Laurent Boy : le beau gosse de l’équipe, toujours tiré à 4 épingles et surtout un putain de buteur. Ses statistiques rajouteraient 1 ou 2 tics de plus à Diego Dominguez je crois.
Les remplaçants
Adrien Rowling : sympathique, avenant, drôle. Tout l’inverse sur un terrain !
Sebastien Falco : un sacré bonhomme, il m’a accueilli les bras ouvert lors de mon arrivée à l’Isle Jourdain alors qu’on jouait le même poste, et m’ a même aidé à me perfectionner. C’est devenu un véritable ami.
Olivier Guemes : le pilier espagnol le plus technique que j’ai jamais connu, il sait tout faire. Il a tellement d’expérience que tu lui donnes le nom d’un village, il te dit si c’est des toilettes turques ou normales qui se trouvent au stade.
Julien Nava : le barbu… le vrai rude mais avec un cœur énorme, il compte beaucoup pour moi. Surtout quand j’en avais besoin pour rentrer dans les mecs le dimanche après midi.
Romain Nava : le grand frère du barbu, mon ami de toujours, je le connais depuis mes premiers pas à l’école de rugby. Son rugby est simple mais efficace, tout comme les nombreuses férias que l’on a fait ensemble.
Yan Gendre : le mec qui a arrêté environ 74 fois le rugby au terme des saisons pour se faire offrir à chaque fois une chemise, bien trop grande en plus.
Florent Cubero : le monstre du Loch Ness, ça c’est pour le côté douche. Côté terrain, ce mec jouait en équipe première à l’âge de 16 ans, à la mêlée. Il a été un véritable modèle pour ma génération.
Kiki Geraud : d’abord coéquipier à Grenade puis mon entraîneur quelques années plus tard. Ce mec est attachant, fédérateur et a un pouvoir de persuation plutôt efficace ! Il l’a été pour me faire venir à Grenade en tout cas, et pas que moi.
Éric Gardet : le pompier de service, un vrai entraîneur de 3/4 : râleur, merdeux mais ô combien attachant.
Jean Marc Martin : ce mec m’a fait faire n’importe quoi. Comme conduire sa Mercedes alors que nous étions complètement ivres pour aller en discothèque. Petit détail : j’avais 17 ans. Autre détail : j’avais le bras dans le plâtre ! Mais nous sommes arrivés à bon port, je tiens à le préciser.
« Petit » Pierre Leyguebaques : toujours là quand il y a une connerie à faire, mon compagnon…d’infortune. Il a fait encore ses preuves très récemment.
Préparatrice physique
Fanny Fontanilles : celle qui m’a fait aimer le physique, sans ballon !
La réponse de Fanny : C’est vraiment super gentil de sa part ! Concernant le rugby, je n’ai pas de grands souvenirs, mais je garde énormément de sympathie et d’affection pour Vincent. Je me souviens de lui comme quelqu’un d’intègre, de respectueux. Il pesait déjà dans l’équipe et c’est en partie grâce à son respect et sa générosité que j’ai su m’intégrer à Grenade.
Denis Seignan : ce mec là, je ne pouvais pas l’encadrer quand il m’entraînait en cadet ! Il fait partie maintenant de mes amis très proches. Mais ca reste quand même un con, et il le sait !
Age : 32 ans
Poste : Talonneur
Parcours : Grenade (1997-2008), L’Isle Jourdain (2009-2013), Grenade (2013-2016)
Profession : Vendeur à Midi-Pyrénées Scellement
Le témoignage de Ludovic Destarac, le cousin et compagnon de route : Je l’ai fait venir à L’Isle-Jourdain car on voulait jouer ensemble. Pour lui c’était un challenge de jouer en féd 2. Il a été très vite au niveau puisqu’il a enquillé en Une directement. Quand il est revenu à Grenade, c’est moi qu’il ait suivi, histoire du lui renvoyer l’ascenseur. Je pense que ses meilleures années rugbystiques, il les a vécues à L’Isle, mais au niveau état d’esprit, rugby clocher, amis, famille, c’est à Grenade qu’il s’est épanoui. Il restera un joueur emblématique du GS, et il nous manque déjà. Tout de lui nous manque d’ailluers : son mental, sa rage de victoire, son lancé et bien sûr sa connerie !