Jeudi dernier, l’équipe de la garnison de Toulouse s’est rendue à Sigean pour y disputer une demie finale du championnat de France Militaire face à Nîmes, finaliste malheureux de la saison passée. Les deux équipes se connaissent bien car elles sont opposées depuis plusieurs années dans les phases finales. Les contraintes de services des militaires pouvaient faire basculer la rencontre dans un camp comme dans l’autre, et les Toulousains handicapés par les missions de sécurité, n’ont pu aligner que 17 joueurs sur la feuille de match… (photos et résumé par G. Mercier)
Les Nîmois comptant bon nombre de joueurs des îles dans ses rangs, sont particulièrement denses et durs à l’impact, mais ce sont bien les Haut-Garonnais qui ont emballé le match en mettant un maximum de mouvement afin de contourner les bloc adverse. Même si la première mi-temps était dominée par la garnison toulousaine, le score était seulement de 14 à 10 en leur faveur, les Gardois faisant mieux que se défendre.
Après les citrons, les Nîmois qui démarrent tambour battant et surprennent les champions de France en titre en se resserrant devant et en imposant leur physique. Après dix minutes, l’orage passé, les Rouge et Noir vont reprendre les commandes et terminer très fort pour un score final de 34 à 16.
On soulignera que cette rencontre s’est déroulée dans un excellent état d’esprit sur le pré mais aussi avec convivialité lors de la très belle réception organisée par le club de Sigean qu’il faut féliciter aussi pour son état d’esprit et son accueil. La garnison remercie aussi son ancien collègue parachutiste, devenu nouveau sponsor (Fun Parachutisme à Albi), un autre exemple que ce qu’est la solidarité des rugbymen militaires.
Dans l’autre demi-finale, les aviateurs de Mont de Marsan se sont imposés 46 à 14 face à Colmar. C’est donc une autre vieille connaissance que va rencontrer Toulouse en finale le 23 juin prochain. Ce sera à Genlis dans la banlieue de Dijon. Et même si les Toulousains paraissent les mieux placés pour remporter un championnat qu’ils dominent depuis plusieurs années, la prudence reste de mise. Pour rappel, lors de la finale de 2014 à Ernest Wallon, les Montois étaient venus s’attribuer le bouclier sur les terres du champion en titre. Le staff saura surement rappeler cet épisode aux nouveaux joueurs, qui pourraient commettre la même erreur que leurs anés.