Depuis la montée en fédérale 2 à la fin de la saison 2016, on savait que Pamiers nourrissait de solides ambitions pour monter en fédérale 1. Un objectif atteint fin mai, avec brio, suivie d’une demi-finale du championnat de France perdue à la dernière seconde contre le futur champion, Issoire. A peine remis de ces émotions fortes, que le SCA (qui n’enregistre que deux départs) défraie la chronique avec un recrutement XXL, qui laisserait à penser qu’une montée en pro D2, ne serait (presque) pas utopique. Mais avant d’envisager cette perspective, le club veut d’abord s’installer durablement au meilleur échelon « amateur »…
Elvis Tekassia (38 ans, pilier, Montauban), Otar Turashvili (talonneur Colomiers), Damian Panizzo (Carcassonne-Colomiers, 2ème ligne), trois recrues habituées aux joutes de la Pro D2. Un premier signe. L’arrivée de Romain Boscus en provenance de Rodez, en est un autre. Car si l’ouvreur évoluait en fédérale 1 depuis 5 ans, n’oublions pas que son CV présente plus de 45 matchs en Pro D2 avec Oyannax (dont 230 pts marqués entre 2010 et 2013), sans oublier une dizaine de matchs avec Castres en Top 14. Romain Boscus, qui était très attaché au SRA nous livre son sentiment : « Je ne m’étais pas préoccupé de chercher un club étant donné que je comptais rester à Rodez, et que je croyais en son maintien en fédérale 1. Par la force des choses, il a fallu trouver un nouvel horizon. Mathias Lledos m’avait contacté, et sa présence au sein du club de Pamiers ainsi que celle d’Éric Piorkowska avec qui j’ai joué dans les équipes de jeunes à Castres, a été déterminant pour mon choix. Pamiers sort d’une grosse saison, c’est très excitant de rejoindre ce club. Il sera composé d’un groupe déjà soudé, complété par la venue de joueurs expérimentés. Il faudra donc se fondre dans ce groupe là. La venue du jeune Néo-Zélandais sera bien évidemment une plus-value à la mêlée, de par ses qualités de vitesse de course et d’exécution. Nous devrons travailler pour gagner notre place tout de même, car dans la vie comme dans le sport rien n’est jamais acquis. Donc hâte de reprendre le 23 juillet car avec Rodez nous avions fini la saison très tôt. »
Ce jeune néo-zélandais dont parle le désormais ex-ouvreur ruthénois, n’est ni plus ni moins qu’un ancien champion du monde U20, vainqueur du Super rugby avec les Crusaders. Oui, Ereatara Enari, 24 ans, courtisé par plusieurs clubs de Pro D2, devrait bien porter le maillot à damiers noirs et blancs dès la rentrée prochaine. Le conditionnel reste de mise car si les contacts sont bien avancés, rien n’est encore signé officiellement, comme nous l’a confirmé Mathias Lledos, responsable du sportif appaméen.
En attendant ce possible et imminent gros coup, si vous rajoutez à ce casting 5 étoiles, les arrivées de Ronald Kemayou (pilier Mazamet) Yoan Brody (3ème ligne Castanet) ou Bryan Campino, la fusée colombienne, international à 7 et 15, plus Lucas Capella (jeune 3ème ligne qui arrive des espoirs du CO), on peut raisonnablement imaginer que le maintien en fédérale 1 devrait être une formalité. Pour rappel, la poule 3 est composée de cadors comme Albi, Blagnac, Lavaur, Bagnères, ou Tarbes, plus des formations dont l’objectif sera aussi de se maintenir au plus vite (Saint-Sulpice, Lannemezan, Oloron, Mauléon, Fleurance et Graulhet).
Mathias Lledos, en charge du recrutement avec Benoît Marfaing reste prudent, et évoque l’avenir avec méfiance : « Nous sommes dans la continuité d’un projet initié il y a 3 ans. On s’était donné sept ans pour monter en fédérale 1, on a donc un peu d’avance sur notre tableau de marche. Mais on sent un réel engouement dans l’Ariège et tout autour de nous, pour nous soutenir. On maîtrise les coûts et les dépenses qui vont avec ce développement. On reste humbles et lucides, c’est pourquoi on ne vise que le maintien ! On sait bien combien il est difficile de monter, et combien il est facile de descendre, ce dont on a vraiment peur pour ne pas avoir à se dire qu’on a fait tout ça pour rien. Le recrutement est de qualité oui, mais il ne fait pas tout. On a commencé à le préparer dès qu’on a su qu’on montait, mais avec Benoît, on n’y a réellement travailler que depuis un mois. Notre réseau nous a permis d’attirer de bons joueurs et des bons mecs. Je ne dis pas qu’on ne regardera pas plus haut un jour, mais là, vraiment, je peux vous assurer que seul le maintien nous importe. Plus tôt on l’obtiendra, plus tôt on pourra travailler sur la saison suivante, et qui sait, avoir plus d’ambitions à terme. »
Un chose est certaine, avec un budget approchant les 700 000€, un recrutement ciblé, aussi qualitatif que quantitatif, Pamiers vient déjà d’envoyer un message à la concurrence… de fédérale 1…
Depuis la montée en fédérale 2 à la fin de la saison 2016, on savait que Pamiers nourrissait de solides ambitions pour monter en fédérale 1. Un objectif atteint fin mai, avec brio, suivie d’une demi-finale du championnat de France perdue à la dernière seconde contre le futur champion, Issoire. A peine remis de ces émotions fortes, que le SCA (qui n’enregistre que deux départs) défraie la chronique avec un recrutement XXL, qui laisserait à penser qu’une montée en pro D2, ne serait (presque) pas utopique. Mais avant d’envisager cette perspective, le club veut d’abord s’installer durablement au meilleur échelon « amateur »…
Elvis Tekassia (38 ans, pilier, Montauban), Otar Turashvili (talonneur Colomiers), Damian Panizzo (Carcassonne-Colomiers, 2ème ligne), trois recrues habituées aux joutes de la Pro D2. Un premier signe. L’arrivée de Romain Boscus en provenance de Rodez, en est un autre. Car si l’ouvreur évoluait en fédérale 1 depuis 5 ans, n’oublions pas que son CV présente plus de 45 matchs en Pro D2 avec Oyannax (dont 230 pts marqués entre 2010 et 2013), sans oublier une dizaine de matchs avec Castres en Top 14. Romain Boscus, qui était très attaché au SRA nous livre son sentiment : « Je ne m’étais pas préoccupé de chercher un club étant donné que je comptais rester à Rodez, et que je croyais en son maintien en fédérale 1. Par la force des choses, il a fallu trouver un nouvel horizon. Mathias Lledos m’avait contacté, et sa présence au sein du club de Pamiers ainsi que celle d’Éric Piorkowska avec qui j’ai joué dans les équipes de jeunes à Castres, a été déterminant pour mon choix. Pamiers sort d’une grosse saison, c’est très excitant de rejoindre ce club. Il sera composé d’un groupe déjà soudé, complété par la venue de joueurs expérimentés. Il faudra donc se fondre dans ce groupe là. La venue du jeune Néo-Zélandais sera bien évidemment une plus-value à la mêlée, de par ses qualités de vitesse de course et d’exécution. Nous devrons travailler pour gagner notre place tout de même, car dans la vie comme dans le sport rien n’est jamais acquis. Donc hâte de reprendre le 23 juillet car avec Rodez nous avions fini la saison très tôt. »
Ce jeune néo-zélandais dont parle le désormais ex-ouvreur ruthénois, n’est ni plus ni moins qu’un ancien champion du monde U20, vainqueur du Super rugby avec les Crusaders. Oui, Ereatara Enari, 24 ans, courtisé par plusieurs clubs de Pro D2, devrait bien porter le maillot à damiers noirs et blancs dès la rentrée prochaine. Le conditionnel reste de mise car si les contacts sont bien avancés, rien n’est encore signé officiellement, comme nous l’a confirmé Mathias Lledos, responsable du sportif appaméen.
En attendant ce possible et imminent gros coup, si vous rajoutez à ce casting 5 étoiles, les arrivées de Ronald Kemayou (pilier Mazamet) Yoan Brody (3ème ligne Castanet) ou Bryan Campino, la fusée colombienne, international à 7 et 15, plus Lucas Capella (jeune 3ème ligne qui arrive des espoirs du CO), on peut raisonnablement imaginer que le maintien en fédérale 1 devrait être une formalité. Pour rappel, la poule 3 est composée de cadors comme Albi, Blagnac, Lavaur, Bagnères, ou Tarbes, plus des formations dont l’objectif sera aussi de se maintenir au plus vite (Saint-Sulpice, Lannemezan, Oloron, Mauléon, Fleurance et Graulhet).
Mathias Lledos, en charge du recrutement avec Benoît Marfaing reste prudent, et évoque l’avenir avec méfiance : « Nous sommes dans la continuité d’un projet initié il y a 3 ans. On s’était donné sept ans pour monter en fédérale 1, on a donc un peu d’avance sur notre tableau de marche. Mais on sent un réel engouement dans l’Ariège et tout autour de nous, pour nous soutenir. On maîtrise les coûts et les dépenses qui vont avec ce développement. On reste humbles et lucides, c’est pourquoi on ne vise que le maintien ! On sait bien combien il est difficile de monter, et combien il est facile de descendre, ce dont on a vraiment peur pour ne pas avoir à se dire qu’on a fait tout ça pour rien. Le recrutement est de qualité oui, mais il ne fait pas tout. On a commencé à le préparer dès qu’on a su qu’on montait, mais avec Benoît, on n’y a réellement travailler que depuis un mois. Notre réseau nous a permis d’attirer de bons joueurs et des bons mecs. Je ne dis pas qu’on ne regardera pas plus haut un jour, mais là, vraiment, je peux vous assurer que seul le maintien nous importe. Plus tôt on l’obtiendra, plus tôt on pourra travailler sur la saison suivante, et qui sait, avoir plus d’ambitions à terme. »
Un chose est certaine, avec un budget approchant les 700 000€, un recrutement ciblé, aussi qualitatif que quantitatif, Pamiers vient déjà d’envoyer un message à la concurrence… de fédérale 1…