Il s’était fait un nom, et un prénom, du côté de Rodez, alors en fédérale 1. L’arrière, ou ailier, devenu international espagnol, se faisait remarquer sur le rectangle vert pour ses belles relances à 7 comme à 15, et en dehors pour ses nombreuses prises de risques, notamment capillaires (voir l’article) ou pour son interview très décalée réalisée en 2016. Parti à Chambéry, le natif de Béziers, a décidé de changer d’air, tout en restant en Nationale, pour retrouver des couleurs bleues et rouges, celles du Stade Dijonais. Un nouveau défi et un choix que nous explique « la Hugue »…
L’Hérault, l’Aveyron, la Savoie et maintenant la Côte d’Or, Hugo Alonso ne cesse de s’éloigner de son lieu de naissance pour aller de plus en plus vers le nord : « Bientôt l’Angleterre, voire même l’Ecosse ! » plaisante-t-il comme à son habitude. Et quand on lui demande de s’expliquer sur cette nouvelle destination rugbystique, c’est évidemment par un trait d’humour qu’il commence, avant de redevenir, quelque peu, sérieux : « Je continue mon tourisme gastronomique ! Après quelques saisons au pays de l’aligot, puis de la raclette, je passe à un autre fromage, l’époisses (rires). Plus sérieusement, je suis content d’aller à Dijon, ça fait plusieurs saisons que le club m’appelait, je sais que Dijon se structure, et à un jeu de mouvement intéressant pour tout trois-quarts comme moi. En plus j’ai quelques amis qui y jouent, donc je ne serai pas perdu. » Hugo retrouvera en effet un autre Hugo, Alarcon, avec qui il partageait la vedette du côté de Rodez déjà. Une chose est certaine, l’ambiance sera bonne à Dijon…