Appelé à la rescousse par les Sang et Or gersois lors de la saison 2019/2020, le technicien gimontois, passé notamment par Fleurance et Castelsarrasin, avait réveillé un groupe endormi, lui permettant de s’imposer à Aramits. Ce qui n’est jamais facile. Après une (première) saison écourtée par la Covid-19, la reprise 2020/2021 a été tonitruante : quatre victoires en cinq matchs (bilan simplement en… tâché par une défaite à Layrac), vingt essais inscrits, et une première place de la poule 6 de Fédérale 2 devant Beaumont et Layrac. Ce fut ensuite l’arrêt de toute compétition, toujours à cause de ce maudit virus. Tous les voyants lislois semblaient au vert, et pourtant… (Par Marco Matabiau)
Certains auront certainement du mal à se faire à l’idée que Gilles Taché n’est plus le manager lislois. Pourtant, Thierry Charlas, le co-président du club gersois (il partage le siège avec Philippe Castaing) nous explique ce choix : « Avant tout, je tiens à signaler que j’ai le plus grand respect pour Gilles. Sa carte de visite parle pour lui. Quand nous l’avons contacté il y a de cela deux saisons, le but était de le faire venir au club en temps que manager, à la manière d’un Henry Broncan à l’Astarac Bigorre« . La mayonnaise a bien pris, mais la suite n’est pas si simple: « Evidemment, les qualités de Gilles ne sont nullement remises en cause. Nous en avons discuté avec Philippe Castaing. Nous avons décidé que, même si l’idéal aurait été de continuer avec le trio en place, nous devions plutôt nous appuyer sur le duo Paul Aygobère – Nicolas Ufferte. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas été une décision facile à prendre« .
Pour sa part, Gilles Taché revient sur son aventure lisloise, plus courte que prévue : « A ma prise de fonction, on gagne à Aramits, qui n’avait toujours pas perdu de la saison à domicile. L’intersaison suivante, on cible le recrutement sur des joueurs gersois (Pontac, Villamot et Eberland pour ne citer qu’eux). On fait aussi venir deux joueurs sud-africains, dont l’ouvreur Dunlop que j’avais au CAC« .
Le projet de jeu se met en place, mais la période d’arrêt due à la Covid coupe les jambes du groupe : « On a cessé de s’entraîner, car avec le couvre-feu, ça devenait difficile« . S’en suit une longue période d’inactivité pour le groupe, jusqu’à l’annonce de l’arrêt définitif des compétitions fin février. Le manager reprend contact avec ses dirigeants, dans le but de préparer la saison à venir. Début mars, il apprend pourtant de la bouche de son président qu’il ne sera pas conservé : « On avait mis un projet en place, auquel les joueurs semblaient adhérer. Je dois donc avouer que j’ai été plutôt surpris. Après, j’ai certainement un caractère de cochon, mais partout où je vais, j’essaye d’avoir des résultats et de faire du mieux possible« .
On ignore ce que le futur, à court ou à moyen terme, réserve à Gilles Taché. Pourquoi pas imaginer un retour au bercail pour épauler son fils Thomas à l’Etoile Sportive Gimontoise ? Un duo père-fils à Gimont, certains en rêvent déjà…
Appelé à la rescousse par les Sang et Or gersois lors de la saison 2019/2020, le technicien gimontois, passé notamment par Fleurance et Castelsarrasin, avait réveillé un groupe endormi, lui permettant de s’imposer à Aramits. Ce qui n’est jamais facile. Après une (première) saison écourtée par la Covid-19, la reprise 2020/2021 a été tonitruante : quatre victoires en cinq matchs (bilan simplement en… tâché par une défaite à Layrac), vingt essais inscrits, et une première place de la poule 6 de Fédérale 2 devant Beaumont et Layrac. Ce fut ensuite l’arrêt de toute compétition, toujours à cause de ce maudit virus. Tous les voyants lislois semblaient au vert, et pourtant… (Par Marco Matabiau)
Certains auront certainement du mal à se faire à l’idée que Gilles Taché n’est plus le manager lislois. Pourtant, Thierry Charlas, le co-président du club gersois (il partage le siège avec Philippe Castaing) nous explique ce choix : « Avant tout, je tiens à signaler que j’ai le plus grand respect pour Gilles. Sa carte de visite parle pour lui. Quand nous l’avons contacté il y a de cela deux saisons, le but était de le faire venir au club en temps que manager, à la manière d’un Henry Broncan à l’Astarac Bigorre« . La mayonnaise a bien pris, mais la suite n’est pas si simple: « Evidemment, les qualités de Gilles ne sont nullement remises en cause. Nous en avons discuté avec Philippe Castaing. Nous avons décidé que, même si l’idéal aurait été de continuer avec le trio en place, nous devions plutôt nous appuyer sur le duo Paul Aygobère – Nicolas Ufferte. Quoi qu’il en soit, cela n’a pas été une décision facile à prendre« .
Pour sa part, Gilles Taché revient sur son aventure lisloise, plus courte que prévue : « A ma prise de fonction, on gagne à Aramits, qui n’avait toujours pas perdu de la saison à domicile. L’intersaison suivante, on cible le recrutement sur des joueurs gersois (Pontac, Villamot et Eberland pour ne citer qu’eux). On fait aussi venir deux joueurs sud-africains, dont l’ouvreur Dunlop que j’avais au CAC« .
Le projet de jeu se met en place, mais la période d’arrêt due à la Covid coupe les jambes du groupe : « On a cessé de s’entraîner, car avec le couvre-feu, ça devenait difficile« . S’en suit une longue période d’inactivité pour le groupe, jusqu’à l’annonce de l’arrêt définitif des compétitions fin février. Le manager reprend contact avec ses dirigeants, dans le but de préparer la saison à venir. Début mars, il apprend pourtant de la bouche de son président qu’il ne sera pas conservé : « On avait mis un projet en place, auquel les joueurs semblaient adhérer. Je dois donc avouer que j’ai été plutôt surpris. Après, j’ai certainement un caractère de cochon, mais partout où je vais, j’essaye d’avoir des résultats et de faire du mieux possible« .
On ignore ce que le futur, à court ou à moyen terme, réserve à Gilles Taché. Pourquoi pas imaginer un retour au bercail pour épauler son fils Thomas à l’Etoile Sportive Gimontoise ? Un duo père-fils à Gimont, certains en rêvent déjà…