On ne présente plus Eric Mercadier, entraîneur tour à tour de Verfeil, du FCTT, de Saverdun, puis de Castelnaudary, devenu célèbre au delà des frontières régionales grâce à ses causeries d’avant match passionnées, souvent reprises sur la toile. Mais « Merca », c’est aussi et surtout un homme reconnu pour son travail, ce qui vient de lui ouvrir une nouvelle opportunité, une de celles qu’il ne voulait pas laisser passer…
Eric, après deux ans d’efforts, vous venez de faire monter Castelnaudary en fédérale 2. Et vous annoncez que vous quittez le club…
Oui, il y avait des fuites, basées sur des contacts qui avaient eu lieu, alors que j’étais encore en pleine réflexion. J’ai pris ma décision et par correction pour Castelnaudary, afin de préparer au mieux la saison prochaine, j’ai tenu à l’annoncer aux joueurs et au club vendredi soir dernier.
Comment ont-ils réagi ?
La plupart avait eu vent de ces fameux contacts, donc je n’ai fait que leur confirmer. Le Chaurien est pudique, et n’exprime pas vraiment ses sentiments, mais j’ai tout de même vu dans les regards de la gratitude. Il y a eu des tapes amicales et quelques mots qui m’ont fait plaisir aussi. Je pense avoir contribué à ce que le groupe progresse, et franchisse un niveau, et c’est pour cela que tout le monde m’a félicité. Il y a un lien fort qui s’est tissé avec eux au fur et à mesure, et notre aventure de cette saison n’a fait que le renforcer.
Vous pouvez donc annoncer votre nouveau club de manière officielle ?
Maintenant oui, je me suis engagé avec Blagnac.
Pourquoi ce choix ?
Avec le ROC, on monte en fédérale 2, un niveau que j’ai connu pendant cinq ans avec Saverdun. J’avais envie de connaître la fédérale 1, et Blagnac m’a contacté. J’ai eu le sentiment que le train pouvait ne pas s’arrêter la prochaine fois. C’est une réelle opportunité de découvrir ce niveau, dans un club à fort potentiel, et d’être au contact de Christophe Deylaud, qui m’apportera sûrement beaucoup dans son approche et son expérience. Je pense qu’il y aura une belle complémentarité entre nous.
Quid du futur coach à Castelnaudary ?
Il y a des contacts et j’aide le club dans ses démarches, mais rien de définitif.
A l’heure du dernier match disputé comme coach avec Castelnaudary, que ressentirez-vous ?
Certainement le sentiment du devoir accompli par rapport à la progression d’un groupe et de cette montée. Et puis je sais qu’il y aura des mots et des regards qui auront du sens. Mais j’espère que ce sera le plus tard possible…