Mathias Astruc, 3ème ligne de la réserve de Lauzerte s’est fracturé le tibia dimanche. Le jeune tarn-et-garonnais a donc été conduit par les pompiers aux urgences, sans que visiblement, cela n’émeuve notre maffré du jour, plu que cela… (photos A. Russo)
« Sur un maul pour nous, le ballon était disponible. J’ai vu un espace et j’ai foncé. Un adversaire a tenté de me plaquer, mais j’ai raffûté, sauf qu’en me tournant, il m’est tombé au dessus de ma cheville. Tout a craqué très fort, et voilà l’histoire » Mathias raconte sa mésaventure comme un détail d’une journée ordinaire. Sauf qu’il reste allongé au sol, avec une fracture du tibia, douloureuse. Le temps que les pompiers arrivent, il garde le sourire. On lui apporte une couverture pour ne pas qu’il attrape froid. Il remercie son monde avec le sourire. Les pompiers lui procurent les premiers soins et l’emmènent dans le fourgon, et notre maffré vit ces instants avec le sourire.
« Je suis souriant en toutes circonstances oui » nous dit-il… avec le sourire. Il se fait plâtrer à l’hôpital, un plâtre qu’il devra garder un mois, avant d’attaquer sa rééducation. Mais qu’importe, le jeune homme s’exclame positivement : « Je devrais revenir vers le 15 janvier, il me tarde que tout soit réparer pour rechausser les crampons. Vivement février pour rejouer en championnat ! » Souriant et optimiste donc, où l’art de voir la vie du bon côté en somme. Une dernière preuve que Mathias ne fait pas semblant ? Sitôt sorti de l’hôpital, il a rejoint ses coéquipiers au club house pour participer activement à la saccro-sainte troisième mi-temps. Et vous savez quoi ? Il avait encore et toujours le sourire !
Et quand on lui dit bon courage et bonne patience, sa réponse fuse : « Ne vous inquiétez pas, je vais revenir plus fort, il ne faut pas s’inquiéter pour ça. » Un vrai remède contre le fatalisme et la morosité ce Mathias…