« On en est à trois présidents en cinq ans, ce qui est révélateur ! »
Vous êtes président, avec un tel constat, vous pourriez être tenté de baisser les bras vous aussi ?
Je ne viens pas du rugby, j’ai commencé comme bénévole pour aider le club, puis je suis devenu trésorier, et enfin président puisqu’il n’y avait plus personne. On en est à trois présidents en 5 ans, ce qui est révélateur. La FFR devrait se pencher sur ce turnover grandissant des présidents, qui baissent les bras au bout de deux ou trois ans. C’est aussi révélateur. Ce n’est pas mon cas aujourd’hui, je reste motivé, même si je pense que c’est un gros gâchis de ne pas pouvoir engager une équipe séniors.
Quelles seraient les solutions pour sauver le rugby d’en bas ?
Je dresse un constat, je n’ai pas de solutions miracles. Le rugby de clocher va mal, c’est certain. J’échange avec des collègues qui me disent la même chose. Il faut échanger encore plus avec les Comités, la Ligue, et trouver des solutions tous ensemble.
Vous êtes donc encore optimiste finalement ?
Il y a des raisons d’y croire, la situation n’est pas simple, mais je vois parmi nos gamins de l’école de rugby des motifs d’espoir. Il y a peu de clubs de 4ème série qui ont une école de rugby par exemple. Certains disent que ça coûte cher, mais je suis convaincu que cela coûte plus cher de ne pas en avoir. Ils sont vraiment amis entre eux, jouent pour le plaisir, aiment se retrouver pour les matchs et les entraînements. J’espère qu’ils conserveront cet amour du rugby, et cette amitié, durablement. Pour nos filles, c’est pareil, elles travaillent humblement, donc bien. Tous nos éducateurs sont de qualité aussi, ils insistent sur les notions de fair play, que je retrouve les jours de matchs, et c’est très bien.
Et quel est l’avenir pour les séniors ?
L’équipe séniors masculine reviendra la saison prochaine, c’est mon souhait. On y travaille déjà. On va garder contact avec les joueurs qui voulaient continuer, et garder ce noyau dur. Le RCP n’est pas mort, on a des infrastructures exceptionnelles, avec un bon terrain, de beaux vestiaires, on a tout ce qu’il faut pour rebâtir une équipe. Dans les années 70 déjà, les séniors avaient connu trois années d’arrêt. Et puis, une bande copains s’était mobilisée pour remonter une équipe. Donc on y croit. La fraternité existe toujours, j’ai reçu des messages de soutien. Malgré la déception, j’y crois encore.
« On en est à trois présidents en cinq ans, ce qui est révélateur ! »
Vous êtes président, avec un tel constat, vous pourriez être tenté de baisser les bras vous aussi ?
Je ne viens pas du rugby, j’ai commencé comme bénévole pour aider le club, puis je suis devenu trésorier, et enfin président puisqu’il n’y avait plus personne. On en est à trois présidents en 5 ans, ce qui est révélateur. La FFR devrait se pencher sur ce turnover grandissant des présidents, qui baissent les bras au bout de deux ou trois ans. C’est aussi révélateur. Ce n’est pas mon cas aujourd’hui, je reste motivé, même si je pense que c’est un gros gâchis de ne pas pouvoir engager une équipe séniors.
Quelles seraient les solutions pour sauver le rugby d’en bas ?
Je dresse un constat, je n’ai pas de solutions miracles. Le rugby de clocher va mal, c’est certain. J’échange avec des collègues qui me disent la même chose. Il faut échanger encore plus avec les Comités, la Ligue, et trouver des solutions tous ensemble.
Vous êtes donc encore optimiste finalement ?
Il y a des raisons d’y croire, la situation n’est pas simple, mais je vois parmi nos gamins de l’école de rugby des motifs d’espoir. Il y a peu de clubs de 4ème série qui ont une école de rugby par exemple. Certains disent que ça coûte cher, mais je suis convaincu que cela coûte plus cher de ne pas en avoir. Ils sont vraiment amis entre eux, jouent pour le plaisir, aiment se retrouver pour les matchs et les entraînements. J’espère qu’ils conserveront cet amour du rugby, et cette amitié, durablement. Pour nos filles, c’est pareil, elles travaillent humblement, donc bien. Tous nos éducateurs sont de qualité aussi, ils insistent sur les notions de fair play, que je retrouve les jours de matchs, et c’est très bien.
Et quel est l’avenir pour les séniors ?
L’équipe séniors masculine reviendra la saison prochaine, c’est mon souhait. On y travaille déjà. On va garder contact avec les joueurs qui voulaient continuer, et garder ce noyau dur. Le RCP n’est pas mort, on a des infrastructures exceptionnelles, avec un bon terrain, de beaux vestiaires, on a tout ce qu’il faut pour rebâtir une équipe. Dans les années 70 déjà, les séniors avaient connu trois années d’arrêt. Et puis, une bande copains s’était mobilisée pour remonter une équipe. Donc on y croit. La fraternité existe toujours, j’ai reçu des messages de soutien. Malgré la déception, j’y crois encore.
« On en est à trois présidents en cinq ans, ce qui est révélateur ! »
Vous êtes président, avec un tel constat, vous pourriez être tenté de baisser les bras vous aussi ?
Je ne viens pas du rugby, j’ai commencé comme bénévole pour aider le club, puis je suis devenu trésorier, et enfin président puisqu’il n’y avait plus personne. On en est à trois présidents en 5 ans, ce qui est révélateur. La FFR devrait se pencher sur ce turnover grandissant des présidents, qui baissent les bras au bout de deux ou trois ans. C’est aussi révélateur. Ce n’est pas mon cas aujourd’hui, je reste motivé, même si je pense que c’est un gros gâchis de ne pas pouvoir engager une équipe séniors.
Quelles seraient les solutions pour sauver le rugby d’en bas ?
Je dresse un constat, je n’ai pas de solutions miracles. Le rugby de clocher va mal, c’est certain. J’échange avec des collègues qui me disent la même chose. Il faut échanger encore plus avec les Comités, la Ligue, et trouver des solutions tous ensemble.
Vous êtes donc encore optimiste finalement ?
Il y a des raisons d’y croire, la situation n’est pas simple, mais je vois parmi nos gamins de l’école de rugby des motifs d’espoir. Il y a peu de clubs de 4ème série qui ont une école de rugby par exemple. Certains disent que ça coûte cher, mais je suis convaincu que cela coûte plus cher de ne pas en avoir. Ils sont vraiment amis entre eux, jouent pour le plaisir, aiment se retrouver pour les matchs et les entraînements. J’espère qu’ils conserveront cet amour du rugby, et cette amitié, durablement. Pour nos filles, c’est pareil, elles travaillent humblement, donc bien. Tous nos éducateurs sont de qualité aussi, ils insistent sur les notions de fair play, que je retrouve les jours de matchs, et c’est très bien.
Et quel est l’avenir pour les séniors ?
L’équipe séniors masculine reviendra la saison prochaine, c’est mon souhait. On y travaille déjà. On va garder contact avec les joueurs qui voulaient continuer, et garder ce noyau dur. Le RCP n’est pas mort, on a des infrastructures exceptionnelles, avec un bon terrain, de beaux vestiaires, on a tout ce qu’il faut pour rebâtir une équipe. Dans les années 70 déjà, les séniors avaient connu trois années d’arrêt. Et puis, une bande copains s’était mobilisée pour remonter une équipe. Donc on y croit. La fraternité existe toujours, j’ai reçu des messages de soutien. Malgré la déception, j’y crois encore.
« On en est à trois présidents en cinq ans, ce qui est révélateur ! »
Vous êtes président, avec un tel constat, vous pourriez être tenté de baisser les bras vous aussi ?
Je ne viens pas du rugby, j’ai commencé comme bénévole pour aider le club, puis je suis devenu trésorier, et enfin président puisqu’il n’y avait plus personne. On en est à trois présidents en 5 ans, ce qui est révélateur. La FFR devrait se pencher sur ce turnover grandissant des présidents, qui baissent les bras au bout de deux ou trois ans. C’est aussi révélateur. Ce n’est pas mon cas aujourd’hui, je reste motivé, même si je pense que c’est un gros gâchis de ne pas pouvoir engager une équipe séniors.
Quelles seraient les solutions pour sauver le rugby d’en bas ?
Je dresse un constat, je n’ai pas de solutions miracles. Le rugby de clocher va mal, c’est certain. J’échange avec des collègues qui me disent la même chose. Il faut échanger encore plus avec les Comités, la Ligue, et trouver des solutions tous ensemble.
Vous êtes donc encore optimiste finalement ?
Il y a des raisons d’y croire, la situation n’est pas simple, mais je vois parmi nos gamins de l’école de rugby des motifs d’espoir. Il y a peu de clubs de 4ème série qui ont une école de rugby par exemple. Certains disent que ça coûte cher, mais je suis convaincu que cela coûte plus cher de ne pas en avoir. Ils sont vraiment amis entre eux, jouent pour le plaisir, aiment se retrouver pour les matchs et les entraînements. J’espère qu’ils conserveront cet amour du rugby, et cette amitié, durablement. Pour nos filles, c’est pareil, elles travaillent humblement, donc bien. Tous nos éducateurs sont de qualité aussi, ils insistent sur les notions de fair play, que je retrouve les jours de matchs, et c’est très bien.
Et quel est l’avenir pour les séniors ?
L’équipe séniors masculine reviendra la saison prochaine, c’est mon souhait. On y travaille déjà. On va garder contact avec les joueurs qui voulaient continuer, et garder ce noyau dur. Le RCP n’est pas mort, on a des infrastructures exceptionnelles, avec un bon terrain, de beaux vestiaires, on a tout ce qu’il faut pour rebâtir une équipe. Dans les années 70 déjà, les séniors avaient connu trois années d’arrêt. Et puis, une bande copains s’était mobilisée pour remonter une équipe. Donc on y croit. La fraternité existe toujours, j’ai reçu des messages de soutien. Malgré la déception, j’y crois encore.