Il a goûté au foot pendant quelques mois étant tout petit à Verfeil. Et puis, le rugby s’est imposé à lui comme une évidence. L’inverse est vrai aussi, tellement « Hatem » a démontré très tôt ses grandes qualités, jusqu’à les exporter à Lavaur, où il a joué en équipe première à 18 ans. Bon vivant, il a répondu favorablement aux avances de Lombez-Samatan. Un club dans lequel il se sent bien, porté par ses valeurs sportives et extra sportives. Une première saison couronnée d’une montée en fédérale 1, dont il fut un grand artisan. A la bagarre pour maintenir le LSC à ce niveau, le BG du rugby régional a pris le temps de s’arrêter avec sérieux, ou presque, sur notre interview décalée. Anecdotes, indiscrétions, et confidences sont au programme. Ses amis lui ont rendu la pareille (merci pour leur aimable participation). Vous allez tout savoir sur Joben…
Côté privé
Ton surnom ? Joben à Lombez, Hatem à Lavaur, et tous les autres que je passe qui rappellent mes origines.
On te confond avec qui ? Avec tous les joueurs un peu bronzés et pas gaillards.
Ta musique du moment ? Le tracteur de Williams, qui risque de faire fureur dans le bus pour aller à Nevers, sinon ça reste « Femme », de Jean Luc Lahaye
Ta série préférée ? Game of thrones
Ton film préféré ? American History X
Ton Acteur préféré ? Will Smith
Ton Actrice préférée ? Emily Ratajkowski, pour son magnifique rôle dans Gone girl
En dehors du rugby, ton sportif préféré ? Tony Parker, il dégage quelque chose, il est sans tabou, sur sa réussite, sa confiance. J’apprécie le joueur et l’homme.
Ton héros dans la vie réelle ou dans la fiction ? Mon grand-père, agriculteur.
L’émission télé que tu regardes régulièrement ? Les nouveaux explorateurs
L’endroit que tu aimerais faire connaître ? L’en but, notre club house, et les plats légers d’Annie notre cuisinière en chef.
Ton passe-temps favori en dehors du rugby ? Voir les gens que j’aime.
Ta plus grosse honte ? 5 heures du matin j’ai bu quelques verres au noël du rugby, je ne peux pas conduire et je ne trouve rien de mieux que d’aller dormir chez les parents de mon ex ! Je rentre incognito par derrière, dans la maison, je monte un étage et bim, je tombe nez à nez avec son père. Oups ! merci au revoir, je suis plus vite reparti que ce que j’étais arrivé.
Ta première cuite ? Avec Sylvain Roos pour ses 15 ans à Lectoure chez ses oncles à grands coups de manzana pure. Les draps s’en souviennent encore. 9 ans après, les repas sont toujours aussi arrosés !
Si tu étais un animal ? Un guépard ! Au moins Sylvains Roos comprendrait pourquoi je l’ai pris de vitesse à Calvi cet été.
Si tu gagnes des millions au Loto, ton premier achat ? Un club de rugby et je fais signer tous mes copains de l’amicale et les autres.
Ton plat préféré ? Entrecôte frites avec l’indispensable sauce roquefort.
Ton dessert préféré ? Mousse au chocolat
Tu peux partager un repas avec trois personnalités, qui choisis-tu ? Malik Benthala, Jamel Debouze, et Francois Damiens.
Quel est le petit nom que tu donnes à ta chère et tendre ? Boulette…elle va adorer ! Mais j’assume. De toute façon, je pars à Nevers ce week-end, elle aura le temps de ne plus m’en vouloir à mon retour (rires)
Côté terrain
Comment as-tu découvert le rugby ? A 5 ans et demi dans mon petit village, c’était ou foot ou rugby. J’ai essayé le premier 6 mois, puis l’autre. J’essaie toujours le deuxième 19 ans après.
Ton joueur préféré ? Rory kockott pour la technique, et Pierre Laforgue pour sa vaillance et capacité à fendre des casques
Ton club préféré ? Le stade toulousain
Celui que tu n’aimes vraiment pas ? Les clubs qui ne produisent pas de jeu.
Ton meilleur souvenir rugby sur un terrain ? La montée avec le LSC la saison dernière
Ton pire ? 62-0 à Lormont en crabos avec Lavaur. Je jouais 15 ce jour-là, des gonzes, j’en ai vu passer, et pas touché beaucoup.
Le coach (ou dirigeant) qui t’a marqué ? Sans hésitation Dominique Host mon entraîneur de jeune pouce à benjamin, puis dirigeant dans chaque catégorie traversée à Verfeil, puis Lavaur. J’en profite pour le remercier. Et Dédé notre coach en cadet qui nous payait des bouteilles au Mylord !
Ton plus beau geste réussi sur un terrain ? Une pénalité de 55 m contre Balma en Crabos.
Ton plus beau raté ? Une pénalité aussi de la gagne contre Anglet en quart de finale la saison passée.
Côté vestiaires
Que fais-tu la veille d’un match ? Un bon repas avec ma copine ou mes potes.
Le(s) comique(s) de l’équipe ? Fred Pédussaud ! Jacqouille a surement été inspiré de lui. Il est capable de tout
Le plus fêtard ? Malheureusement j’envie cette place, mais je la laisse à Mathieu Guerts. Il sort en permanence, avec de la musique sur les oreilles, très souvent. Il n’hésite pas à appâter les filles au Purple avec des bonbons !
Le plus râleur ? Léo Suderie et Renaud Pérez de vrais râleurs purs. Mais je crois qu’au final c’est bien moi qui mérite le titre. J’essaye de me soigner, mais c’est difficile.
Le plus bagarreur ? Gregory Lavigne ! Policier de métier attention. Mais bon il n’a jamais fait mal à grand monde à ma connaissance.
Le plus fashion ? Paul Oro, pour son look vintage. C’est aussi le seul joueur que j’ai vu s’entraîner en chemise ou partir de l’entrainement en peignoir et bottes au pied.
Celui qui fait peur sous la douche ? Mao notre prépa physique. Attention, pas mariol le type, il a une sorte de troisième jambe.
Une anecdote mémorable ? Une soirée à Tours pendant les Howard hintons. Cette soirée est une anecdote à elle toute seule, surtout le matin quand tous les dossiers sont sortis. Malgré ça il a fallu jouer, fin de tournoi compliqué : « Congo Kinshasa » les participants comprendront
La phrase préférée d’un coach ? Christophe Lafforgue : « Vous êtes des minableeeeeeeesssss, des minableeeeeeeeees ! « . il nous l’a dit à Marmande, et on avait gagné !
Une question que tu veux poser à un coach ou un coéquipier ? A Kevin Sanda et Léo Suderie : la fin du tournoi, c’était vraiment compliqué non ?
Fiche d’identité
Né le : 01/04/1991 à : Saint-Jean (31)
Profession : Technico-commercial en Hydraulique.
Parcours en club : Verfeil 1996/2004, Lavaur 2004/2005, Stade 2005/2006, 2006/2014 Lavaur, Lombez-Samatan depuis 2014
Poste : 9 ou 10
Poids : 82 kg
Taille : 1 m 81
Ils ont dit :
Fred Pédussaud : Tout d’abord ma fille est vraiment trop fan, c’est un tombeur. Ensuite, J’ai un souvenir du stage de pré saison à Samatan l’année dernière où nous faisions équipe tout les deux sur une course avec quelques exercices. Nous étions devant avant de commencer l’étape du canoë sur la Save. Et le drame a commencé ! Nous n’étions pas du tout coordonnés, du coup nous avons élagué les bords de la Save et pris tous les arbres sur la tronche. Résultat on a chargé et fini dernier de la course. Sur le coup il a osé rien dire, il venait d’arriver au club, mais le connaissant mieux maintenant, je pense qu’il devait bouillonner à l’intérieur. C’est un très mauvais perdant.
Greg Lavigne : Une anecdote sur Johan ? juste un article paru sur la Dépêche qui évoquait « un gabarit de mannequin à la plastique irréprochable »
Léo Suderie : Depuis qu’il a senti sa place de titulaire en danger, il a proposé au coach de faire le covoiturage de Toulouse à Samatan avec lui ! Après je suis obligé de glisser un mot sur son caractère : impossible de lui faire avouer qu’il a eu tort sur les sujets du foot ou du rugby !
Sylvain Roos : Sur Johan il y a presque trop de choses à dire depuis le temps. Mais c’est un très mauvais perdant, un gros bringueur, même s’il a un petit souci avec la bouteille. En fait il a tendance à crier quand il boit, mais j’aimerais surtout faire connaître ses talents de pilote avec sa « voiture bélier », la voiture la plus solide du championnat !
Dominique Host : Johan Bensalla, c’est comme un membre de ma famille. Je l’ai connu minot à Verfeil et je l ai convaincu que le rugby était mieux pour lui, que le foot, dès 6-7 ans. Je suis fier d’avoir été son premier éducateur car dès ses premières années c’était déjà un phénomène sur le terrain…et en dehors. Un caractère bien trempé, mais aussi le coeur sur la main déjà. De ces années, mon meilleur souvenir restera en poussin quand pour mon anniversaire il m’avait composé un poème qu il m’a remis après l’entraînement. Pour le sportif, une victoire face au St Girons de Jean Marc Doussain en benjamin, qui aura coûté un jeu de maillots au club, mais quel souvenir ! Après on s’est retrouvé à Lavaur et je reste toujours en contact même aujourd’hui. Un mec en or que je regrette beaucoup, et que j’espère retrouver rapidement sur les terrains.
Le petit dossier final