La création des Ligues Régionales modifie le paysage rugbystique tricolore. Zoom sur la nouvelle organisation…
Le premier vote électronique décentralisé de l’histoire du rugby français, qui s’est déroulé du 6 au 9 décembre, à l’occasion des élections dans les Ligues, a été couronné de succès avec une participation record de 95.8% des voix exprimées pour ce scrutin. Appelés à élire l’exécutif des nouvelles Ligues Régionales, les clubs ont massivement répondu présents sur les 13 scrutins organisés simultanément sur tout le territoire métropolitain. Cette mobilisation inédite des clubs pour un scrutin est une victoire démocratique pour le rugby français. Pour la première fois, les clubs ont pu s’exprimer directement grâce au vote décentralisé et électronique et la suppression du système des procurations.
Des résultats qui bouleversent les frontières, mais aussi la répartition des licenciés. Auparavant, la région d’Île-de-France comptait le plus grand nombre de joueurs de rugby. Aujourd’hui, les ligues d’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine sont les deux principales régions pourvoyeuses de licenciés. À elles deux, elles représentent plus de 40 % des inscrits.
Rien d’étonnant puisque ces deux régions englobent l’ensemble du sud-ouest de la France, traditionnellement dévoué au rugby. La région d’Île-de-France figure désormais à la 4ème place avec 143 clubs, devancée par Auvergne-Rhône-Alpes forte de 287 clubs (16 % des licenciés).
Il faut bien sûr tenir compte du regroupement des départements par région, ce qui explique l’augmentation ou la diminution des chiffres. Les régions Bretagne et Paca par exemple n’ont pas bougé, alors que la Nouvelle-Aquitaine (12 départements) ou l’Occitanie (13 départements) ont connu une belle croissance avec l’association de plusieurs régions.
La ligue outre-mer représente 61 clubs et concentre les 7 comités territoriaux qu’étaient la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna.