En demandant à Sir Ludovic Lahoz de faire son XV de rêve, nous pouvions nous attendre à de belles envolées de textes, à des bons mots et autres ritournelles. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet agent assermenté nous a régalé. Lui qui prête parfois sa plume et son image à la Boucherie Ovalie a retracé sa carrière riche et belles rencontres, parfois improbables. Cet enfant de Muret, où il fera ses classes, brillera dans les tâches obscures de notre sport. Son visage en porte encore les stigmates. Lui qui s’est obstiné à porter des shorts moulants en 14 ans, nous gratifie d’une relance d’anecdotes digne d’un Blanco des grands jours… (par Bixente)
1 – Abou Gbakalé dit « Gume » (Angleterre, Lézat, Saint sulpice, Suisse) : Il jouait ailier en Angleterre et a poursuivi sa carrière en France à ce même poste. Mais en première ligne. Doté d’un physique hors-normes, sa force extraordinaire n’a d’égale que cette incroyable faculté à ne jamais se souvenir de la moindre combinaison en touche. Ni de n’importe quelle autre combinaison d’ailleurs. Idole de la vallée de la Lèze, il est l’un des rares à avoir effectué le trajet Lézat-Saint Sulpice dans ce sens.
Terreur des buffets chinois à volonté (il est notamment interdit de nombreux établissements de ce genre), il était réputé pour la qualité de ses placages à la carotide qui lui ont valu une kyrielle de cartons. Ses protestations véhémentes, proférées d’une voix de jouvencelle auprès du corps arbitral, ont marqué le folklore de notre jeu. Probablement l’homme le plus lent du monde quand il s’agit de s’habiller, de préparer son sac ou de faire quelque activité que ce soit, Boubou fabrique maintenant des montres en Suisse. Tout fout le camp.
2 – Christophe Vigouroux dit Mozart (Auterive, Lézat) : Il va vite, longtemps, plaque fort, nettoie encore plus fort et peut même jouer des 2 contre 1: le prototype du talon moderne avec le vice des anciens. Habile balle en main ( à la notable exception de ses lancers en touche), Christophe fut un capitaine qui savait trouver les mots dans le vestiaire.
Avec une voix qui montait dans le aigus, ce qui était assez déstabilisant mais te filait quand même les frissons. Attention ! Il est encore plus dangereux en 3ème mi-temps que pendant les deux premières, alors gare. Après avoir enflammé les pistes de danse, vous pourrez maintenant le croiser sur d’autres pistes: celles de trail que ce marathonien émérite parcourt parfois.
3 – Julien Carzaniga (Lézat) : D’origine italienne, son patronyme a été transcrit dans le géorgien courant ‘Carzanidze’ qui signifie ‘brave parmi les braves’. Pour nous, il est ‘Le Bus’ mais en plus petit, plus teigneux et plus méchant que Nicolas Mas.
Capable de dépanner au talon, en troisième ligne, au centre, à l’aile ou à la buvette, sa petite taille n’est en fait qu’un artifice visant à susciter chez l’adversaire un relâchement dont Carzi profitera pour lui mettre un tampon mémorable. Ou lui mordre les yeux. Être fourbe, sournois et dangereux, il imite Gollum à la perfection. Grand voyageur nocturne, il peut effectuer des kilomètres à pied tel le loup affamé.
4 – Brice Lapeyre (université le mirail, Lézat) : Si vous croisez un Gersois bourru dépassant allègrement le quintal habillé avec un maillot de basket américain trop grand (même pour son double mètre), des chaussures ridicules, une casquette quelle que soit la période de l’année et le nez rivé à son téléphone sur des sites de foot US, vous aurez probablement envie de rire.
Si vous le croisez sur un terrain, l’envie vous en passera très vite. Pour peu qu’il ait eu envie de s’y filer ce jour-là… Passé par le foot américain et le cross-fit, il ne lui reste plus qu’à embrasser une carrière de joueur de bilboquet professionnel pour avoir exercé tous les sports les plus improbables.
5 – Romain Galy dit Parki (Lézat et ça suffit) : Derby le Mas d’Azil-Lézat un dimanche de fin Novembre. Les conditions sont dantesques (pluie, vent, public azilien hostile, pléonasme s’il en est). On joue la 74ème minute et le score de 6 à 3 en faveur de la Lèze témoigne d’une partie à l’intérêt tout relatif. Soudain, l’éclaircie. A la fin d’une longue séance de pick and go, notre fringuant seconde ligne s’extirpe d’un ruck, déploie son mètre quatre-vingt-dix et plonge triomphalement dans l’en-but adverse.
Joie, libération ? Non, mêlée pour le Mas. Il avait aplati sur la ligne des 5m, ce con. Les 6 dernières minutes furent compliquées à vivre. Condamné illico à partir s’exiler quelques années en Belgique, d’où il est revenu comme kiné hipster guitariste dans un groupe de rock. Redoutable à l’apéritif.
6 – Nicolas Durand dit Alliage (Lézat et Roquettes prochainement) : Bien que son charmant minois ne vienne démentir cette assertion, il paraît qu’il joue devant. Les mystères du rugby moderne. S’il n’a probablement jamais mis la tête dans un ruck, ou alors par mégarde en glissant, Nico excelle dans les airs ainsi que dans le jeu au large. Co-organisateur des week-ends PMU à Toulouse, véritables séminaires anthropologiques sur une culture qui se meurt, c’est un aimable camarade de soirée. Sa particularité? Il peut s’endormir n’importe où, n’importe quand.
7 – Jean Eychenne (Lézat, Cpam) : Depuis qu’il a mis un terme à sa carrière, le trou de la Sécu se résorbe peu à peu. Coïncidence ? Je ne crois pas. Rapide, terriPle plaqueur, des mains d’anciens basketeurs, 3 poumons et un état d’esprit à toute épreuve, Jeannot est l’un des joueurs les plus ‘faciles’ avec qui j’ai pu jouer à Lézat. Ses seuls défauts : un souci avec le « produit » comme il disait et une santé toute benjaminfalesque.
8 – Alain Chanut (Saint-Sulpice, Lézat, les Musquets) : On a tous connu un joueur dont on scrutait la garde-robe en début de saison pour mettre des maillots de la même couleur dans le seul but d’être dans son équipe lors des oppositions (plus ou moins raisonnées). Alain est ce genre de joueur. Sauf qu’Alain avait l’âge d’être notre père (il a d’ailleurs joué avec ses 2 fils à Lézat).
A presque 50 ans, il s’engageait comme un Junior, venait à tous les entraînements, quelle que soit la météo et nous surpassait encore lors des séances de physique. Coquetterie ultime, il refusait de jouer en équipe une et se contentait de martyriser les réserves adverses de ses placages d’ancien judoka. Un seul bémol? Ses exercices d’étirement que même les pensionnaires du Bolchoï ne parviendraient pas à accomplir. Un Monsieur tout simplement.
9 – Vincent Etchebarne (Bardos, Peyrehorade, Lézat, Pamiers XIII) : S’il porte sa basquitude chevillée au corps comme l’étendard de son âme farouche (oui ça ne veut rien dire mais ça lui fera plaisir), on ne saurait passer sous silence qu’il est en fait natif d’Orthez. Passé par Peyrehorade (ah la fameuse expression » ça va pas durer comme les impôts/le marché à Peyrerohade), il est venu se perdre dans la vallée de la Lèze où ses premières prestations tant sur le terrain qu’au bar sont restées légendaires.
Doté d’un jeu au pied redoutable, d’appuis fulgurants (ce txic-txac de rêve), sa qualité principale reste cependant ce relationnel privilégié soigneusement entretenu au cours des années avec le corps arbitral. Tant et si bien qu’il doublait sa carrière de rugbyman-râleur avec celle d’attaquant-râleur au sein du club de foot du Fossat. Également entraîneur, analyste vidéo, pelotari émérite, il développe une allergie à toute activité physique qui impose de courir ou plaquer. C’est donc tout naturellement qu’à plus de 33 ans, il a terminé sa carrière au rugby à 13 à Pamiers.
10 – Pierre Clanet (Daumazan, Lézat) : A la croisée de la technique, de la tactique, de la préparation mentale et du talent à l’état brut, on trouve Pierre Clanet. La légende affirme qu’on l’aurait vu plaquer un dix adverse durant les années 1990. Cette étourderie mise à part, la carrière de Pierre se révèle d’une virginité sculpturale sur le plan défensif.
Offensivement, c’est une autre histoire. Les sismographes gardent encore la trace de ses nombreuses courses lorsque, emporté par la vitesse, il franchissait le mur du son et débordait une pauvre défense éberluée par cette ‘tactique du travers’ alors iconoclaste (Vincent Clerc n’était alors qu’un enfant).
On trouve aussi pléthore d’arrêtés préfectoraux interdisant la pratique du rugby à Pierre Clanet lors des épisodes de sécheresse (au risque que les étincelles de ses crampons n’enflamment des sols par trop incendiables). Enfin, Pierre Clanet a donné son nom à une curieuse pathologie endémique à la population de carpes qui vit dans les eaux du lac bordant le stade du Biac. Les biologistes ont en effet baptisée ‘clanetite aigüe’ l’épidémie de torticolis affectant les Cyprinidae locales. Ces dernières développaient des lésions cervicales en se laissant prendre aux innombrables feinte de passes de maître Pierre.
11 – Aurélien Chanut (Lézat) : Doté d’un physique que d’aucuns qualifieraient d’impropre à la pratique du rugby, le petit Aurélien ne s’y est pas laissé compter par les aléas d’un destin facétieux.
Comme papa Alain, ses pas l’ont porté à fouler les pelouses de Saint-Sulpice puis de Lézat. Adepte de la technique dite du ‘sac d’os’, (à savoir projeter à très grande vitesse son corps anguleux sur le premier adversaire qui passe dans le coin dans l’espoir de lui causer des blessures/coupures irréversibles), Aurélien a fait son trou à l’aile où sa rigueur défensive détonait avec les usages en vigueur à ce poste.
Dernier supporter du Stade Toulousain avant que ça ne redevienne à la mode cette saison, Aurélien me met régulièrement la misère lors de nos trails communs (ce qui explique que je me venge ici).
12 – Guillaume Startchenko (Université du Mirail, Lézat) : Selon une croyance du calendrier maya, l’Apocalypse sera annoncée par une passe de Guillaume Starchenko. Alors, vaillamment, notre Tsar salvado-ukrainien (l’exotique ascendance de ce natif de Bayonne) refrène ses velléités de transmission de ballon et conserve religieusement toute gonfle passant par ses bras musclés. Il en va de la survie de l’Humanité figurez-vous.
Si vous défendez face à cet ancien de l’Aviron (le sport et le club), attendez-vous à le prendre plein fer, dans le buffet. On ne s’embarrassera pas de fanfreluches. Et si vous avez le temps de discuter, Guillaume pourra vous conter avec force détails les 1001 anecdotes que l’on connaît déjà tous par cœur.
13 – Florian Pointu aka Piche (Université le Mirail, Lézat) : La science cherche toujours à comprendre comment un si petit corps peut pousser de si puissants cris. Je pense que la réponse est à chercher du côté de l’éthanol comme catalyseur. Arrivé en universitaire comme talonneur héraultais, ce Biterrois à la sociabilité exubérante a vu sa carrière se déployer (et s’éteindre) à l’aile et au centre à Lézat. Comme quoi ce club peut sublimer bien des talents. Si vous croisez un jour le petit Dragon (surnom acquis dès sa 1ère 3ème mi-temps ariégeoise) vous vous en souviendrez toute votre vie.
Et ce ne sont pas les murs en placo de tant de chiottes de bar qui diront le contraire (les faits sont désormais prescrits votre Honneur). Grand arracheur de chemise, il se situe à l’exacte frontière entre la délinquance et le génie. C’est également le compagnon de voyage idéal, à la polyglottie surprenante. Il gagnera Pékin Express pour peu que la production daigne un jour accepter sa candidature.
14 – Yannick Rueda (Lézat, team fashion) : Sosie capillaire de Doug Hawlett quand on jouait ensemble à Muret, c’est pourtant un autre légendaire ailier qui restera attaché à la personne de Patrick Rueda. A ma connaissance, il est le seul rugbyman à oser porter le cycliste bleu ciel de Philippe Bernat-Salles.
Doté d’une paire de cannes de grives, sa pointe de vitesse aurait dû lui interdire d’évoluer à ce poste mais il fallait bien faire jouer ce redoutable défenseur quelque part. A dû marquer 3 essais au cours de sa carrière (soit un de plus que moi). Champion du monde d’imitation de mouette, il excelle également dans les battles de danse.
15 – Thomas Bron aka Coch’ (Université le mirail, Tournefeuille, Lézat) : Bien qu’il ait fait toute sa carrière à l’ouverture, à Tournefeuille, avec le Mirail ou fugacement à Lézat, je le mets à l’arrière. Ne serait-ce que pour le plaisir délectable de ses fameuses chandelles à rebours qui finiraient ainsi en ballon mort. Coch’ c’est le quasi-sosie de Yionel Beauxis, l’IMC suspecte en plus.
D’une nonchalance calculée, adepte de la course molle, il parvenait à trouver des intervalles improbables pour y faire rentrer ses partenaires. Golfeur accompli et footballeur émérite, son jeu au pied se dotait de milles trajectoires enchanteresses (souvent en touches directes). C’est le partenaire idéal des voyages au long cours : on a fait Strasbourg-Barcelone tous les 2 en stop à cause d’un volcan islandais. Et à 47km près, il aurait été le premier coureur de plus de 105kg à finir un ultra-trail de 85 bornes. Parle couramment le Tchétchène.
16 – Stéphane Abril dit le Vieux (Saverdun, Lézat) : Il a joué pendant tellement longtemps à Lézat qu’il paraît qu’il compte le nombre de ses coéquipiers avant de s’endormir. La mémoire et la légende du club. Un des joyeux participants de ces fabuleux pélerinages lézatois à la Foire au Jambon de Bayonne. Détenteur du record du monde du nombre de dernier match-jubilé joué (au moins 12) . L’Aznavour du rugby, mais en vivant. Son petit frère Vincent est parti pour faire la même carrière.
17 – Pascal Bouffartigues/Thomas Durand (Lézat) : Si on joue à l’extérieur, je les mets sur le banc juste pour qu’ils se régalent en tant qu’arbitres de touche. Leur faconde, leur verve légendaires (et un sens tout relatif de l’intégrité arbitrale) permettront au public local de passer une charmante après-midi en leur compagnie. Et quand ils rentreront, ils prendront probablement un carton (sous les vivats de l’assistance). Si le match est à domicile, ils joueront d’entrée. Et prendront aussi un carton, mais plus tôt. Excellents animateurs pour les conférences-débats d’après entraînements, lorsqu’on dégustait des entrecôtes cuites à la cheminée en buvant du vin qui tâche.
18 – Jean-Baptiste Jourdan ( Université le mirail, Bagnères de Bigorre) : L’un des meilleurs joueurs de rugby avec lesquels j’ai joué dans ma carrière. Arrière de Bagnères-de-Bigorre, il était tellement fort que notre seule combinaison en universitaire consistait à lui donner la balle et à attendre qu’il marque un essai tout seul. Pendant qu’il slalomait dans les défenses adverses, on se contentait d’admirer le spectacle.
Des appuis incroyables et une facilité à éliminer n’importe quel adversaire dans une cabine télégraphique (ils n’ont pas encore le téléphone en Bigorre). Intarissable sur la question du vautour et du pastoralisme dans les Pyrénées.
19 – Pierre Sanka (Université le Mirail, Albi) : Éminent membre de l’escouade défensive du Mirail, ce troisième ligne athlétique se complaisait dans les tâches obscures. Par contre, il souffrait de cet étrange mal qui frappe bien des joueurs de devoir : l’en-avantisme aigü. Plus grand discuteur au monde sur n’importe quel sujet que ce soit. Dommage que je ne sois pas parvenu à l’embringuer avec nous à Lézat.
20 – Nicolas Azzalini (Le Mas d’Azil, Lézat) : Azilien d’origine qui s’est rapproché de la civilisation en signant à Lézat, Nico a cependant conservé la sauvagerie inhérente à son territoire d’origine. Son fait d’armes restera d’avoir mis une boîte à un sourd qui ne l’avait pas entendue arriver. Depuis il arpente les montagnes en évitant (pas toujours) les cailloux qui en tombent. J’en profite pour lui souhaiter un prompt rétablissement.
21 – Pierre Neyrinck (Roubaix) : Ouvreur de Roubaix (oui, vous lisez bien), il est la caution exotique de cette sélection. Vous avez pu le voir dans la saison 2 de Terrain Favorable, ce RDV en terre inconnue qui amène Guilhem Guirado, Thierry Dusautoir et Johnny Wilkinson au contact de peuplades éloignées et primitives (comme Daumazan mais plus loin). Dernier membre de la Boucherie Ovalie encore en activité de joueur (même si la Fédérale3 du Nord correspondrait à une 8ème série d’ici), il brille sur les réseaux sociaux. Comme l’autre kiné de l’équipe, il est très beau. Par contre, il a un accent dégueulasse.
22 – Tonton (Lézat): Pour l’inénarrable plaisir de sa conversation et sa maîtrise, semblable à nulle autre pareille, de la bajadita, fameuse technique en mêlée dont les moindres secrets coulaient dans ses veines argentines. Il paraît qu’il évolue encore quelque part dans le Nord où sa légende continue de s’écrire en lettres d’or.
Le Coach
Patrick Sansas (dit Lionel): l’entraîneur emblématique de l’Université Toulouse 2 le Mirail. Seule une infinie patience ainsi qu’un flegme à toute épreuve lui permettaient de transformer chaque année un assemblage hétéroclite de joueurs venus de divers horizons en véritable équipe (toute analogie avec le rugby pro actuel ne serait pas que fortuite). Car il fallait parvenir à monter des entraînements en conciliant des niveaux de joueurs très disparates (ça allait de l’espoir du Stade Toulousain, capitaine de sa sélection nationale à l’étudiant Erasmus allemand qui découvrait le rugby).
Sans compter les autres ‘canards minables’ (un surnom récolté au cours d’une séance où nous avions été particulièrement dissipés) qui évoluions dans les séries ou championnats fédéraux du coin e qui pensions tout connaître du rugby.
On n’écoutait rien, il nous est arrivé de ne pas nous échauffer avant un match et l’on mettait un poing d’honneur à entretenir les rivalités séculaires entre notre fac et les sélections des Dentistes, Osthéo, Enac, Arsenal, ISEG, SupdeCo et tant d’autres équipes. Notamment passé par les espoirs de Colomiers ou les séniors de Rodez dans le ‘civil’, Patrick nous organisait des ateliers de passe parmi les plus compliqués qu’il m’ait été donné de voir. Un grand technicien au palmarès universitaire impressionnant (tant masculin que féminin).
Président
Claude Galy : Comme une évidence. Et pas seulement parce qu’en tant que correspondant de la Dépêche, il saluait chaque semaine mes prestations ébouriffantes de commentaires laudateurs. Suscitant ainsi le terrible ressentiment de nombreux coéquipiers, bien meilleurs que moi. Mai qu’un President, un amic.
Et à travers lui, c’est l’ensemble des dirigeants et bénévoles de Lézat et d’ailleurs que je tiens à saluer ici. Dans ce rugby où les joueurs passent, ils incarnent l’âme de tous ces petits clubs.
Bonus :