La Fédération Française de Rugby n’avait sans doute pas besoin de cela en ce moment, mais une opération de police a été menée ce mardi matin à Marcoussis, siège de la FFR, au domicile de Bernard Laporte, et au siège de la société Altrad…
Une opération confirmée par la FFR avec le communiqué suivant : » À la suite de la saisine du procureur par l’Inspection Générale des Services du Ministère des sports, il a été procédé à une perquisition qui est le premier acte obligé de toute enquête financière. Bernard Laporte, Président de la FFR, tient à rappeler que ceci ne détermine en rien les conclusions de l’enquête en cours. »
À la suite de la saisine du procureur par l’Inspection Générale des Services du Ministère des sports, il a été procédé à une perquisition qui est le premier acte obligé de toute enquête financière. Ceci ne détermine en rien les conclusions de l’enquête en cours.
— FF Rugby (@FFRugby) 23 janvier 2018
Le quotidien L’Equipe, rapporte de son côté qu’il s’agit d’une perquisition ordonnée par le Parquet National Financier, « lequel a ouvert une enquête préliminaire dans le cadre l’affaire de favoritisme présumé qui touche Bernard Laporte. Le président de la FFR est soupçonné d’avoir, en juin dernier, fait pression sur la commission d’appel fédérale pour avantager Montpellier, le club de Mohed Altrad avec qui il avait signé un contrat personnel et tenu secret de 150 000 euros.«
Après une enquête de l’Inspection générale, le Ministère des Sports avait transmis, le mois dernier, le dossier à la justice au nom de l’article 40 du code procédure pénal, qui dit que «tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République». Au vu des éléments dont ils disposaient, les enquêteurs du PNF ont donc décidé de ne pas classer l’affaire, mais d’ouvrir une enquête.
Une dernière information confirme qu’il y a eu également une perquisition, simultanément, au siège de la société de Mohed Altrad, par des enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance économique.