La rencontre de 1ère série entre Olonzac et Piège Lauragais (Occitanie) a été marquée dimanche, par plusieurs accrochages, classiques, certains plus virulents que d’autres. Mais la grosse générale qui a renversée au sol la jeune arbitre du jour, Mlle Cerneau, reste inacceptable…
La fin du premier acte approchait. Quand une étincelle a fait s’embraser les deux camps. Mlle Cerneau, jeune arbitre de 19 ans, mais qui a déjà cinq de pratique derrière elle, se trouve au milieu de la mêlée hostile. Elle cherche à calmer les ardeurs de tous, mais les coups pleuvent, elle trébuche, perd l’équilibre et se re retrouve au sol. « Il y a eu des mauvais coups, des coups de pied au sol » nous a assuré un spectateur averti et concerné, présent sur place, qui n’est autre que le papa de l’arbitre. Il poursuit : « Je pense que les joueurs d’Olonzac ont vraiment eu peur qu’un mauvais coup soit porté à l’arbitre »
Les joueurs protègent la jeune arbitre
Dès lors, des joueurs héraultais ont eu en effet le réflexe de faire écran de leurs corps pour protéger celui de la jeune arbitre. Un très beau geste, instinctif, qui mérite les salutations d’usage incontestablement. Mais qui ne peut, et ne doit pas cacher, en aucun cas, l’intolérable réalité : comment peut-on en arriver là ? Mlle Cerneau, courageuse et volontaire, a pris ses responsabilités en sortant un carton jaune et un carton rouge dans chaque camp. Espérant qu’à deux minutes de la pause (11-0), les esprits se calmeraient avant d’attaquer le deuxième acte.
« La jeune arbitre de 19 ans a perdu pied à nos yeux… »
Ce fut presque le cas. Mais à 19-0, le match a quand même basculé dans le rouge à l’heure de jeu. Les visiteurs se sont retrouvés à 13, l’entraîneur lauragais recevant lui aussi un carton rouge pour un comportement inapproprié. Au final, Olonzac s’est imposé 33 à 0. Mais cette bagarre a terni le résultat de cette rencontre, et le rugby en général. Le geste protecteur des joueurs héraultais restera dans les mémoires, assurément, qui plus est avec ces photos « souvenirs ». Mais le goût est amer en constatant que l’on soit obligés d’en arriver là.
Chapeau à Madame l’arbitre, qui, non content d’avoir fait preuve d’un certain courage pour maîtriser certains énervés, a tenu sa rencontre jusqu’à son terme, malgré un contexte peu évident. Le club de Piège-Lauragais-Malepère nous indiquait par message : « Il n’y a eu qu’une seule bagarre, après quoi la jeune arbitre de 19 ans a perdu pied à nos yeux. Fallait t-il désigner une arbitre débutante pour ce match ? Maintenant, c’est à la commission de discipline de faire des commentaires. » Tout est affaire de point de vue bien sûr, mais ne dit-on pas que la valeur n’attend pas le nombre des années ?
Les photos ci-dessous témoignent de ces instants où tout peut arriver. Le pire parfois, et le meilleur avec ce comportement protecteur qu’il convient une fois de plus de mettre en avant…
La rencontre de 1ère série entre Olonzac et Piège Lauragais (Occitanie) a été marquée dimanche, par plusieurs accrochages, classiques, certains plus virulents que d’autres. Mais la grosse générale qui a renversée au sol la jeune arbitre du jour, Mlle Cerneau, reste inacceptable…
La fin du premier acte approchait. Quand une étincelle a fait s’embraser les deux camps. Mlle Cerneau, jeune arbitre de 19 ans, mais qui a déjà cinq de pratique derrière elle, se trouve au milieu de la mêlée hostile. Elle cherche à calmer les ardeurs de tous, mais les coups pleuvent, elle trébuche, perd l’équilibre et se re retrouve au sol. « Il y a eu des mauvais coups, des coups de pied au sol » nous a assuré un spectateur averti et concerné, présent sur place, qui n’est autre que le papa de l’arbitre. Il poursuit : « Je pense que les joueurs d’Olonzac ont vraiment eu peur qu’un mauvais coup soit porté à l’arbitre »
Les joueurs protègent la jeune arbitre
Dès lors, des joueurs héraultais ont eu en effet le réflexe de faire écran de leurs corps pour protéger celui de la jeune arbitre. Un très beau geste, instinctif, qui mérite les salutations d’usage incontestablement. Mais qui ne peut, et ne doit pas cacher, en aucun cas, l’intolérable réalité : comment peut-on en arriver là ? Mlle Cerneau, courageuse et volontaire, a pris ses responsabilités en sortant un carton jaune et un carton rouge dans chaque camp. Espérant qu’à deux minutes de la pause (11-0), les esprits se calmeraient avant d’attaquer le deuxième acte.
« La jeune arbitre de 19 ans a perdu pied à nos yeux… »
Ce fut presque le cas. Mais à 19-0, le match a quand même basculé dans le rouge à l’heure de jeu. Les visiteurs se sont retrouvés à 13, l’entraîneur lauragais recevant lui aussi un carton rouge pour un comportement inapproprié. Au final, Olonzac s’est imposé 33 à 0. Mais cette bagarre a terni le résultat de cette rencontre, et le rugby en général. Le geste protecteur des joueurs héraultais restera dans les mémoires, assurément, qui plus est avec ces photos « souvenirs ». Mais le goût est amer en constatant que l’on soit obligés d’en arriver là.
Chapeau à Madame l’arbitre, qui, non content d’avoir fait preuve d’un certain courage pour maîtriser certains énervés, a tenu sa rencontre jusqu’à son terme, malgré un contexte peu évident. Le club de Piège-Lauragais-Malepère nous indiquait par message : « Il n’y a eu qu’une seule bagarre, après quoi la jeune arbitre de 19 ans a perdu pied à nos yeux. Fallait t-il désigner une arbitre débutante pour ce match ? Maintenant, c’est à la commission de discipline de faire des commentaires. » Tout est affaire de point de vue bien sûr, mais ne dit-on pas que la valeur n’attend pas le nombre des années ?
Les photos ci-dessous témoignent de ces instants où tout peut arriver. Le pire parfois, et le meilleur avec ce comportement protecteur qu’il convient une fois de plus de mettre en avant…