Les moins de vingt ans ne pourront sûrement pas comprendre la nostalgie de ceux qui ont tenu dans leurs mains le premier jeu de rugby sur Playstation (sorti également sur Séga Saturn et PC) en 1997. Un autre siècle oui. Arrivé en France courant 1998, ce « CD » sous licence d’un certain Jonah Lomu, dont le statut de star internationale lui collait à la peau depuis la Coupe du monde 1995, allait rapidement devenir culte. Et le reste encore aujourd’hui…
A la première vue des graphismes, les gamers d’aujourd’hui pourraient afficher un petit sourire en coin somme toute logique. Mais c’est par son gameplay que Jonah Lomu Rugby a marqué les esprits d’une génération entière. Ah, les raffuts de Jonah, et de… Saint-André, les longs dégagements au pied avec les rebonds improbables d’u, ballon capricieux, les transformations ou les drops avec une jauge de puissance de frappe pas si évidente à maîtriser, les plaquages destructeurs, les crochets, … bref, toute la panoplie du rugbyman moyen, qui a fait se lever du canapé tellement de joueurs.
Matt Giteau et Drew Mitchell avaient rendu, à leur façon, hommage au jeu vidéo, lors de la Coupe du monde 2015, quand les deux internationaux australiens avaient posté sur les réseaux sociaux qu’ils avaient cherché, et trouvé, dans Londres, une PS One et leur jeu fétiche : Jonah Lomu Rugby. Pour y passer des heures et des heures, jusque tard dans la nuit, dans leur chambre d’hôtel.
Le gameplay et les commentaires…
Les inconditionnels comme eux, se souviendront aussi que l’on pouvait désactiver certaines fautes, comme les hors jeux ou les plaquages à retardement, ce qui donnait un côté « GTA » à Jonah Lomu. Et puis, comment ne pas l’évoquer, ce jeu est aussi devenu culte grâce aux commentaires aussi imprévisibles qu’improbables, du duo Jean-Louis Calmejane et Denis Charvet. A la volée, en voici quelques exemples bien parlants (que vous pourrez entendre en fin de cet article)
- « Ah, il creuse comme une taupe en colère ! »
- « Un vrai coup de pied de coucou ! »
- « Ah, on en fait plus des comme lui ! » … « Ah non, c’est vrai il est unique ».
- « Ça va l’envoyer dans la clinique la plus proche »… « J’espère que non Jean Louis, elle se spécialise dans les accouchements ! »
- « Et le voilà encore comme un taureau ! »
- « Un temps idéal, pour un jeu idéal ! »
- « Il n’avait aucune chance de la prendre. Beau plaquage, rapide et dur ! »
Bref, si le vrai Jonah n’est malheureusement plus de ce monde, ses actions et ses essais légendaires sont restés dans toutes les mémoires. Son jeu vidéo aussi. Et comme tout un chacun, l’on attend son digne héritier, car les jeux de rugby sortis depuis, aux graphismes mille fois plus développés, sont loin d’avoir apporté le même fun que leur illustre ancêtre, même 25 ans plus tard…
Les moins de vingt ans ne pourront sûrement pas comprendre la nostalgie de ceux qui ont tenu dans leurs mains le premier jeu de rugby sur Playstation (sorti également sur Séga Saturn et PC) en 1997. Un autre siècle oui. Arrivé en France courant 1998, ce « CD » sous licence d’un certain Jonah Lomu, dont le statut de star internationale lui collait à la peau depuis la Coupe du monde 1995, allait rapidement devenir culte. Et le reste encore aujourd’hui…
A la première vue des graphismes, les gamers d’aujourd’hui pourraient afficher un petit sourire en coin somme toute logique. Mais c’est par son gameplay que Jonah Lomu Rugby a marqué les esprits d’une génération entière. Ah, les raffuts de Jonah, et de… Saint-André, les longs dégagements au pied avec les rebonds improbables d’u, ballon capricieux, les transformations ou les drops avec une jauge de puissance de frappe pas si évidente à maîtriser, les plaquages destructeurs, les crochets, … bref, toute la panoplie du rugbyman moyen, qui a fait se lever du canapé tellement de joueurs.
Matt Giteau et Drew Mitchell avaient rendu, à leur façon, hommage au jeu vidéo, lors de la Coupe du monde 2015, quand les deux internationaux australiens avaient posté sur les réseaux sociaux qu’ils avaient cherché, et trouvé, dans Londres, une PS One et leur jeu fétiche : Jonah Lomu Rugby. Pour y passer des heures et des heures, jusque tard dans la nuit, dans leur chambre d’hôtel.
Le gameplay et les commentaires…
Les inconditionnels comme eux, se souviendront aussi que l’on pouvait désactiver certaines fautes, comme les hors jeux ou les plaquages à retardement, ce qui donnait un côté « GTA » à Jonah Lomu. Et puis, comment ne pas l’évoquer, ce jeu est aussi devenu culte grâce aux commentaires aussi imprévisibles qu’improbables, du duo Jean-Louis Calmejane et Denis Charvet. A la volée, en voici quelques exemples bien parlants (que vous pourrez entendre en fin de cet article)
- « Ah, il creuse comme une taupe en colère ! »
- « Un vrai coup de pied de coucou ! »
- « Ah, on en fait plus des comme lui ! » … « Ah non, c’est vrai il est unique ».
- « Ça va l’envoyer dans la clinique la plus proche »… « J’espère que non Jean Louis, elle se spécialise dans les accouchements ! »
- « Et le voilà encore comme un taureau ! »
- « Un temps idéal, pour un jeu idéal ! »
- « Il n’avait aucune chance de la prendre. Beau plaquage, rapide et dur ! »
Bref, si le vrai Jonah n’est malheureusement plus de ce monde, ses actions et ses essais légendaires sont restés dans toutes les mémoires. Son jeu vidéo aussi. Et comme tout un chacun, l’on attend son digne héritier, car les jeux de rugby sortis depuis, aux graphismes mille fois plus développés, sont loin d’avoir apporté le même fun que leur illustre ancêtre, même 25 ans plus tard…