Perdre une finale laisse forcément des regrets, une déception qui s’atténue avec le temps, même si le goût amer d’un parcours « presque » parfait restera à vie. Pour le président de Séverac le Château, cette déception est teintée d’une frustration, née d’un jugement porté à l’encontre de son adversaire dimanche dernier. Jean-Pierre Hérail tenait à l’exprimer publiquement…
Jean-Pierre Hérail (président Séverac), Quel est votre sentiment après cette finale perdue contre Boulogne ?
On est très frustrés d’abord, car on ne donnait pas cher de notre peau. Frustrés surtout par cette équipe de Boulogne, qui est composée de joueurs de fédérales, qui joue un rugby à deux ou trois passes. Mais avec notre volonté et nos armes, on les a fait douter jusqu’au bout. On les pensait cuits pendant les prolongations, mais on prend cet essai en première mi-temps des prolongations, on pousse pour revenir, et on reprend un autre essai en deuxième période. Au final, le score est lourd je pense (34-20), ces 14 points ne reflètent pas l’écart entre les deux équipes.
Vous avez de quoi être fier aussi quand même ?
Je suis très fier de nos joueurs oui, et j’espère que l’on a bien représenté le rugby aveyronnais. On m’a dit que oui, qu’on représente bien le rugby des villages. Mais on me dit aussi que Boulogne n’existera sans doute plus dans quelques années. Je n’en sais rien. En attendant, c’est eux qui ont le bouclier.
Que voulez-vous dire ?
Je suis remonté parce qu’une équipe comme Boulogne fausse le championnat. Chez nous, nos joueurs payent pour jouer, et pas l’inverse. Eux touchent de l’argent depuis la 4ème série, avec des mecs qui ont joué à un niveau bien plus haut. Ce n’est pas normal.
Au delà ce cet aspect extra sportif, vous auriez signé des deux mains pour avoir deux équipes en finale cette année non ?
Mais bien sûr que oui. Vous savez, on est passé de 35 à 55 licenciés, grâce à quatre entraîneurs-joueurs performants, on ne joue qu’avec des mecs du coin. On a mobilisé tout un village et plus encore, avec trois cars qui sont venus pour les finales. C’est extraordinaire ! Mais on revient sans titre. C’est la loi du sport de tomber sur plus fort que soi un jour, mais là, ce n’est pas le cas, les forces en présence ne sont pas équitables.
Séverac va monter en 1ère série, c’est tout de même une bonne nouvelle ?
La montée n’était pas un objectif, on préférait un titre, je le répète. Un titre reste dans l’histoire d’un club. Si on monte pour prendre des raclées chaque dimanche, on va redescendre et on oubliera vite qu’on était montés. Mais je sais que notre groupe a de la ressource, qu’il est de qualité. Je pense que l’on peut faire quelque chose en championnat de France. J’ai dit aux joueurs qu’ils ont fait 3 matchs de haut niveau en phases finales. On a fait une saison exceptionnelle oui.
Vous êtes donc satisfait, même un peu (rires)…
Depuis qu’on a repris le club, il vit bien, tout le monde tire dans le même sens. On est un petit club avec de petits moyens. On fait des lotos, des repas, la mairie nous aide un peu, bref on bricole pour gagner trois sous et maintenir le rugby en vie. Je suis un agriculteur, je sais ce que c’est de travailler dur. Je m’occupe de vaches laitières, je me lève très tôt pour la traite. Je suis parti après tout le monde dimanche, seul en voiture, pour aller à Lisle sur Tarn. Et quand je suis rentré du match, vers 21h, je me suis remis au travail. Voilà la réalité, la nôtre en tout cas.
Pour parler des choses qui fâchent, on vous a reproché de porter une réclamation contre la réserve de Caraman, en demi-finale 2ème série, pour pouvoir qualifier votre équipe B. Une réclamation qui a engendrée beaucoup de réactions…
On m’a dit qu’il y avait beaucoup de choses écrites ici ou là oui. Notamment sur RugbyAmateur je crois (rires). Bon, il y a des règlements, on a fait avec. On assume totalement. Au final, je ne sais pas si cette histoire n’a pas trotté dans les têtes des joueurs. Si vous me le permettez, je ne retiendrai pas cet épisode cette saison. Mais que Séverac a un groupe uni, qui a atteint les finales de son niveau, après une saison plus que réussie, qui ne doit rien au hasard.
La réaction de Pascal Niolet (co-président Boulogne) : « On a un joueur qui vient de Masseube à 10km de Boulogne oui. On a recruté aussi deux gars de promotion honneur. Mais on n’a recruté aucun joueur de fédérale cette année. Il nous en reste trois ou quatre, c’est vrai, mais qui y ont joué il y a plusieurs années maintenant. On a un groupe vieillissant, on sait qu’il va falloir le rajeunir pour exister en 1ère série. J’imagine que tous les clubs se renforcent chaque saison quand ils montent. Monclar a bien récupéré des anciens de Négrepelisse, peut être que Séverac a dans ses rangs un ou deux anciens de Millau, allez savoir. Peu m’importe de toute façon, on sait ce qu’il se passe dans notre cuisine, on est très contents d’être champions des Pyrénées. Je tiens à saluer cette valeureuse équipe de Séverac qui nous a donné énormément de fil à retordre. je leur souhaite à eux aussi un bon parcours pour le championnat de France. Et j’en profite surtout pour féliciter tous les bénévoles et les joueurs du club, ainsi que tous les supporters venus en nombre dimanche dernier. »
Hello … C’est qui ces pleureuses … Depuis quand un club doit il se justifier de son effectif … Jaloux, aigris, envieux, mauvais perdants, donneurs de leçons, prétentieux aux lecteurs de choisir etc … ??? … Alors vous n’avez qu’à recruter et pour cela vous donner les moyens … Apriori le club a en vain tenter de le faire soit niveau joueurs soit niveau entraineur hihihihhi mais que dalle, niet … Que chacun s’occupe de son club et les vaches seront bien gardées comme on dit chez nous !!! … Grand bravo à Boulogne qui, sur le terrain, a gagné le droit de brandir le titre de Champion des Pyrénées et grâce à leurs commentaires les vaincus ont perdu l’occasion de se taire et donc de ( tenter ) de revenir la saison prochaine re hihihihi …
Allez Boulogne !! Vous êtes les meilleurs !! Et surtout ne tenez pas compte de ce que il c’est écrit avant moi.
Il faudra que l ´on m´explique un jour les sacro saintes valeurs du rugby.
Depuis que le rugby est professionel, ( et même avant mais d´une autre manière ) , elles se sont diluées et pour ne pas dire qu ´elles sont inexistantes ou rentrées dans la légende urbaine.
Il n ´y a qu ´a voir ce qui se passe dans les clubs professionnels , et bien sûr tout cela déteint ensuite aux échellons inférieurs.
Si Boulogne a pu se permettre de faire signer des joueurs de division supérieures où est le problème ?
A preuve du contraire, je ne pense pas qu ´ils aient un sponsor milliardaire , et ils font avec leurs moyens, qui peuvent être supérieurs à la moyene de 2 eme série, mais quel président ne chercherait pas le meilleur pour son club.
Je pense que la réaction du président de Séverac est décevante, teintée d´envie et de jalousie.
A le lire, on dirait que Boulogne possède des joueurs professionnels.
Une réaction limite et caricaturale de sa part .
Dommage, pour les fameuses valeurs du rugby.
Boulogne n’a pas la passion du rugby, les joueurs jouent pour l’argent… Ils n’ont aucun mérite… Severac leur a montré ce qu’était une vrai equipe de rugby malgré la défaite non merité.. Boulogne n’a sa place dans aucun championnat car tout simplement ils n’ont pas l’amour du maillot.. Nous (severagais) nous avons la rage et nous nous vangerons pour nos principes on montrera a Boulogne ce que sont vraiment les vrais valeurs du rugby. Je suis Anti-Boulogne!!!! Allez severac !!
la vengeance non plus ne fait pas partie des valeurs du rugby, ni de se battre dans les tribunes, ou d’humilier des adversaires vaincus…
Boulogne n’a rien a faire en 2ème série ! C’est honteux pour eux de fêter ce titre ! Les justifications du président de boulogne sont risibles ! Monsieur reporte le problème sur les autres équipes au lieu de reconnaître que son équipe n’a riuen a faire en 2éme série !!!!!!!!
Bouuuuh !!!!! logne