Les déplacements en bus demandent un minimum d’organisation pour remplir les panses ouvertes de chaque joueur après le match du dimanche après-midi. Les sandwiches sont souvent le recours le plus facile et le plus rapide. Les réceptions du club hôte sont une bonne et agréable alternative. Mais pour certains, ce n’était pas assez bien…
Tout a commencé lors du deuxième match à l’extérieur de la saison à Coarraze Nay. Les réservistes de Layrac (47), bien connus pour leur esprit décalé et épicurien, avaient déjà pris dans leurs sacs de la charcuterie et du vin rouge pour regarder tranquillement le match de l’équipe première. « Tout s’est tellement bien passé » nous a confié Romain, un des membres éminents de l’équipe « que depuis, on a réitéré l’opération, avec du rouge et du fromage. La fois suivante, on a fait plus compliqué avec du cidre et des crêpes. Pour le déplacement à Lourdes, on cherchait une idée originale. Et notre talon, Gigi, a proposé qu’on fasse… une raclette, en toute simplicité. »
Mais si l’idée est aussi bonne qu’exceptionnelle, elle demande un minimum d’organisation, surtout en partant en bus. Le fameux talon, Sébastien « Gigi » Ginelli, s’est donc occupé de cuire pas moins de 10kg de patates, mais… les a oubliées ! De cent patates, l’équipe est donc passée à « sans patates » ! Fort heureusement, les appareils à raclette eux, n’ont pas été oubliés. Ni le fromage, ni la charcuterie. Mais autre oubli : le pain. Alors un bénévole sur place s’est chargé d’aller en acheter (car une raclette sans pain, c’est bien connu, c’est fade).
Et voilà que les Lot-et-Garonnais terminent leur match (défaite très honorable 24-21), prennent la douche et s’installent à côté de la buvette. Ils branchent les appareils, sous les yeux écarquillés des locaux. « Les Lourdais n’en revenaient pas » poursuit Romain « les gars de la réserve nous ont même dit qu’on était des génies (rires). On a bien rigolé ensemble, d’ailleurs j’en profite pour remercier la buvette de Lourdes pour la rallonge, l’électricité offerte, sachant que le compteur a sauté deux fois, et on les remercie aussi pour les quelques pichets de bière offerts aussi ! »
La légende dit que Thomas alias « Pica » aurait ramené cette idée de St Cernin, et qu’une fois proposée à Gaël, le coach, aurait été adoptée immédiatement. La légende dit aussi que Pica a mangé pour 4, tout comme un certain Miche. Mais cela ne nous regarde pas !
La seule question qui prévaut aujourd’hui est : quelle sera l’idée de repas pour le prochain déplacement ? Une fondue savoyarde ? Un cassoulet ? Un sanglier à la broche ? Tout semble possible avec ces estomacs sur pattes… sauf un repas végan a priori. Selon nos infos, pour la réception de l’Isle-Jourdain, le menu sera un cassoulet maison, une assiette de fromage en plus, et un baba au rhum. Comme dirait un certain Marco Matabiau, « Ils ne se manquent pas la bouche eux ! »