Sainte-Foy de Peyrolières (31), invaincu a domicile et friable à l’extérieur, entend bien restait dans le peloton de tête de sa poule 4 de régionale 3 Occitanie. Mais les récentes intempéries (pluie et neige cumulées) ont rendu l’accès à certains terrains, impossible. Pour continuer à s’entraîner malgré tout, le système D est donc de mise. Et toutes les bonnes idées sont les bienvenues pour trouver un terrain de repli, quel que soit le genre de terrain…
Sainte-Foy de Peyrolières (Régionale 3 Occitanie) a été privé de ses installations jusqu’à nouvel ordre. Il faut dire que le dernier match contre Caunes, le 15 janvier, avait eu des allures de véritable thalasso avec bain de boue gratuit. Pour permettre au terrain de se reposer et aux joueurs de continuer à s’entraîner, le staff a donc fait migrer son équipe le mercredi soir à une dizaine de kilomètres de là, sous la « Halle aux volailles » de Samatan, plus connue sous le nom de mecque du foie gras.
Et ceux de nos joueurs courageux ont pu ainsi profiter d’un lieu couvert, éclairé, au sol sec, mais aussi à l’acoustique particulière. La grosse voix du coach y était démultipliée, et trouvé une résonnance ultime auprès de ses troupes dont les tympans ont été mis à rude épreuve.
Une expérience nouvelle, mais pas renouvelée. Il fallait donc trouver une autre solution pour l’entraînement du vendredi. Les joueurs avec leur staff ont envisagé un temps d’occuper un parking éclairé, voire un terrain vague. Jusqu’à ce qu’ils optent pour une solution déjà exploitée en novembre dernier par Chateauneuf St Marcel XV en Auvergne (voir article).
A savoir, se rabattre dans un endroit à l’abri des intempéries, sur lequel il est aussi possible de courir : un centre équestre. Un joueur dont la fille pratique l’équitation, a demandé à la maîtresse du club hippique Equi-Punch de Saint-Thomas, s’il était possible d’y accueillir des chevaux de trait rugbymen. Feu vert, ces derniers sont arrivés au triple galop dans une grange bien éclairée, pour répéter leurs gammes dans la sciure.
« Le travail paye ! »
Au lendemain de entraînement ovaléquestre, l’équipe apprenait que son terrain restait interdit pour la réception de Villenouvelle. Après plusieurs coups de fils, Rieumes, le grand voisin de fédérale 2, acceptait de prêtait le sien pour accueillir ce choc de régionale 3. Le dimanche arrive, le réveil musculaire se fait sur un parking, la tension est montée d’un cran à mesure que le coup d’envoi approchait. Et puis, après 80 minutes, l’USSF, 4ème, s’est imposée 21-9 contre le second, grâce à trois essais, et une défense aussi solidaire qu’héroïque. La voix du coach s’est quelque peu enrouée, gênée par des larmes d’émotion et de joie. Mais c’est un secret de vestiaire bien évidemment.
« Capiche », licencié au club rouge et noir depuis plus de vingt ans, joueur emblématique au demeurant et capitaine quand il faut dépanner, a eu ses mots, sincères et un brin ironiques : « Le travail paye ! ». Son équipe s’est ensuite réfugiée, non pas dans une halle aux volailles, non pas dans un centre équestre, mais dans un autre lieu animal : le café du commerce de Rieumes. L’histoire ne dit pas si les joueurs ont commandé du foie gras, une poule au pot ou un steak à cheval, mais l’on sait avec certitude que le groupe vit bien et la qualif dans… sa poule reste bien son cheval de bataille…
Sainte-Foy de Peyrolières (31), invaincu a domicile et friable à l’extérieur, entend bien restait dans le peloton de tête de sa poule 4 de régionale 3 Occitanie. Mais les récentes intempéries (pluie et neige cumulées) ont rendu l’accès à certains terrains, impossible. Pour continuer à s’entraîner malgré tout, le système D est donc de mise. Et toutes les bonnes idées sont les bienvenues pour trouver un terrain de repli, quel que soit le genre de terrain…
Sainte-Foy de Peyrolières (Régionale 3 Occitanie) a été privé de ses installations jusqu’à nouvel ordre. Il faut dire que le dernier match contre Caunes, le 15 janvier, avait eu des allures de véritable thalasso avec bain de boue gratuit. Pour permettre au terrain de se reposer et aux joueurs de continuer à s’entraîner, le staff a donc fait migrer son équipe le mercredi soir à une dizaine de kilomètres de là, sous la « Halle aux volailles » de Samatan, plus connue sous le nom de mecque du foie gras.
Et ceux de nos joueurs courageux ont pu ainsi profiter d’un lieu couvert, éclairé, au sol sec, mais aussi à l’acoustique particulière. La grosse voix du coach y était démultipliée, et trouvé une résonnance ultime auprès de ses troupes dont les tympans ont été mis à rude épreuve.
Une expérience nouvelle, mais pas renouvelée. Il fallait donc trouver une autre solution pour l’entraînement du vendredi. Les joueurs avec leur staff ont envisagé un temps d’occuper un parking éclairé, voire un terrain vague. Jusqu’à ce qu’ils optent pour une solution déjà exploitée en novembre dernier par Chateauneuf St Marcel XV en Auvergne (voir article).
A savoir, se rabattre dans un endroit à l’abri des intempéries, sur lequel il est aussi possible de courir : un centre équestre. Un joueur dont la fille pratique l’équitation, a demandé à la maîtresse du club hippique Equi-Punch de Saint-Thomas, s’il était possible d’y accueillir des chevaux de trait rugbymen. Feu vert, ces derniers sont arrivés au triple galop dans une grange bien éclairée, pour répéter leurs gammes dans la sciure.
« Le travail paye ! »
Au lendemain de entraînement ovaléquestre, l’équipe apprenait que son terrain restait interdit pour la réception de Villenouvelle. Après plusieurs coups de fils, Rieumes, le grand voisin de fédérale 2, acceptait de prêtait le sien pour accueillir ce choc de régionale 3. Le dimanche arrive, le réveil musculaire se fait sur un parking, la tension est montée d’un cran à mesure que le coup d’envoi approchait. Et puis, après 80 minutes, l’USSF, 4ème, s’est imposée 21-9 contre le second, grâce à trois essais, et une défense aussi solidaire qu’héroïque. La voix du coach s’est quelque peu enrouée, gênée par des larmes d’émotion et de joie. Mais c’est un secret de vestiaire bien évidemment.
« Capiche », licencié au club rouge et noir depuis plus de vingt ans, joueur emblématique au demeurant et capitaine quand il faut dépanner, a eu ses mots, sincères et un brin ironiques : « Le travail paye ! ». Son équipe s’est ensuite réfugiée, non pas dans une halle aux volailles, non pas dans un centre équestre, mais dans un autre lieu animal : le café du commerce de Rieumes. L’histoire ne dit pas si les joueurs ont commandé du foie gras, une poule au pot ou un steak à cheval, mais l’on sait avec certitude que le groupe vit bien et la qualif dans… sa poule reste bien son cheval de bataille…