Nous vous avions présenté les Happy Ours , équipe de rugby entreprise qui évolue en Ile de France, en Ecosse en 2020, peu avant l’arrivée du Covid, en train de chanter Moumou, la reine des mouettes, mieux que personne. L’an passé, lors du déplacement des Bleus à Dublin dans le cadre du Tournoi des 6 Nations, les copaing s’étaient déguisés en Crabe.
Cette année, la joyeuse bande est partie à Cardiff, pour un weekend de folie, encore. L’objectif étant de profiter, d’être visible dans le stade, et de passer à la télé. Entre supporters bleus et rouges, le vert était de mise, les French Frogs étaient prêts, Greu-Greu, la reine des Grenouille venait de naître. On laisse Max, un des membres du groupe, raconter la suite en détails…
Le Départ
Samedi à 7h en Eurostar. On se mouille la nuque rapidement avec des 1664 achetées au monop de la gare avant de sauter dans le train direction Londres.
À notre grande surprise tout le train n’est pas dans le même état d’esprit que nous, et nous parlions visiblement un peu trop fort aux goût de nos voisins de voiture. Des gens forts aimables nous l’ont bien fait comprendre avec quelques échanges de politesse, à la fois dans notre voiture, puis au wagon bar, puis par la serveuse du wagon bar, puis tenez vous bien, par le chef de bord qui a menacé d’arrêté le train à 10 min de l’arrivée. C’était trop, on a rangé les canettes. Nous voulions être discret pourtant !
Arrivée à Londres
On ne se laisse pas abattre par ces ‘bad vibes’ et on trouve vite vite un pub à Londres pour se consoler. On saute dans le premier venu. Puis on prend le train Londres -> Cardiff. Qui fut bien plus sympa puisqu’on a pu crée un wagon VIP avec bières et playlist made in France. Les gens souriaient autour de nous. Enfin on était compris !
Arrivée à Cardiff, direction les appart hôtels, tout s’enchaîne : on met les matchs à la télé du samedi, on voit l’Italie gagner au forceps. On a même crié pour supporter les Anglais 18 GinTo maison plus tard, lancés comme des frelons, on se rase les moustaches, on improvise nos premiers mulets et nous voilà dans un magnifique Pub où on a remplit nos cuves à GinTo sans sourciller.
Askip quelqu’un a cherché la bagarre, une petite échauffourée, mais pas de là à allumer un feu sur koh lanta, mais en fait on savait plus très bien l’origine des hostilités, alors on a demandé au TMO mais rien de probant. Rien de méchant en somme. L’histoire dit que les protagonistes se sont retrouvés le lendemain pour faire la paix, forcément c’était des français !
Jour de match
On ouvre un œil puis l’autre, on se mouille la nuque et on remet de l’essence dans l’moteur. Merci les pastilles hydratantes
Remise des maillots, enfin des déguisements, jusque l’a tenues secrètes, sous la juridiction d’un maître huissier, le même que pour le Bigdil. Greu-Greu la reine des Grenouilles fait ses plus beaux croassements, la foule et hilare et on prend beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de photos avec les locaux qui font des « ribbit ribbit ». Le « crooaaa croaaa » est quand même plus proche de la réalité, enfin bon.
Alors on se prend au jeu et… pour des grenouilles On a même pensé aux nénuphars c’est pour dire. Les passages piétons et les escaliers se faisaient en sautant. A J+5 on a encore les courbatures aux cuisses mais ça valait le coup !
Le match
On s’est régalé, très proches du terrain, on a vraiment senti les impacts, c’était (Mea)fou ! Le public gallois a mis une ambiance de dingue, le toit était fermé ça résonnait, même si sous la pluie avec le soutien des grenouilles sur le terrain, on aurait aussi été injouables.
On est passé à la télé, forcément un point vert ça ne se loupe pas. Et il y en avait même 2 points verts puisqu’une équipe d’anciens devenue équipe de copains pour la vie étaient eux aussi en grenouilles. Quand on s’est retrouvé on a fait des têtards, mais bon dieu les supporters français étaient tellement au niveau, on se serait cru à la maison. On était tellement proche terrain que King Louis a fait un selfie avec nous à la fin du match, les portes du paradis n’étaient pas loin.
L’après match
À la sortie du stade, la fatigue se fait ressentir, on a des fourmis dans les cuisses, (ça change de l’ail et du persil) mais on tient bon. On découvre la cuisine locale et on tente de ré-allumer les réacteurs. Alors là, on ne sait pas ce qu’il y avait dans les GinTo mais on était comme Pantani au Mont Ventoux 97.
Le DJ prenait bcp trop de vidéos de nous, la foule aussi, on était redevenus des stars. Certaines grenouilles sont devenus princes, (en plus des nénuphars on avait préparé les couronnes) On a terminé à 5h (encore) en n’oubliant pas de profiter de la cuisine locale jusqu’au dernier moment.
On y a même croisé certains anciens internationaux qui avaient fait le déplacement eux aussi. Moment rêvé pour partager un bout de nappe locale avec eux, même si ces derniers étaient aussi plein que les valises galloises. On se regardait dans le bleu des yeux ou les yeux dans les bleus je ne sais plus. Sur le chemin du retour une mouette nous a chié dessus. La boucle était bouclée. Quelle signature, bravo Moumou t’es vraiment une reine !
Retour en France
Le retour se passe comme à l’aller, mais avec moins de bières et plus de jeux de cartes. On a même fait une pause bowling sur Londres pour rattraper le sport qu’on a pas fait le weekend, et des points de vie.
Clairement on va mettre la semaine pour récupérer, mais ça va, on a le télétravail, tu connais. C’était notre nouvel an à nous, notre jour 0, on compte les jours maintenant, jusqu’au prochain !
L’épopée 2023 à Dublin
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