Lors de la rencontre Morlaas – Astarac Bigorre, M. l’arbitre Frédéric Vergnaud s’est claqué à la cuisse dès la 20ème minute sur un renvoi. La touche étant assurée par deux joueurs de chaque équipe, il fallait trouver une solution de replis pour trouver rapidement un autre directeur de jeu. Le speaker de la plaine des sports a fini par lancer un appel micro, en espérant tomber sur un arbitre qualifié pour arbitrer en fédérale 2. Silence. La suite, c’est l’arbitre de la réserve qui nous la raconte…
Aurore Séré, 29 ans, venait d’arbitrer les réserves : « J’étais encore en tenue puisque je venais de valider la feuille de match des réserves. J’allais regarder les équipes Une, quand tout le monde s’est retourné vers moi. Je n’ai pas eu trop le temps de réfléchir. Ni de stresser. On fait un point avec le délégué pendant 10 minutes. J’ai changé de maillot et je suis rentrée sur le terrain sans me poser de questions. Je venais d’enchaîner 80 minutes. Faire une heure de plus, c’est rude. Surtout aujourd’hui (lundi), mon kiné a eu du travail (rires)! »
Double première pour l’arbitre
Surtout que la demoiselle, passionnée de rugby et joueuse depuis plus de 20 ans, revient d’une rupture du tendon d’Achille. Licenciée à Lons (64) elle a donc opté pour l’arbitrage. Un bon moyen de rester au contact du rugby et de faire plaisir à son papa, qui voulait que sa fille arrête pour éviter de nouvelles blessures. Aurore a écouté le conseil, d’autant plus facilement que l’arbitrage lui plaisait : « J’ai toujours aimé arbitrer. Alors je me suis lancée, et ça me plaît toujours autant. »
Sauf qu’elle n’avait jamais arbitré plus haut que la promotion honneur jusqu’à dimanche. C’était son premier match en fédérale 2 B. Et rien ne pouvait laisser imaginer que son baptême du feu serait plus long que prévu : « On en parle en réunion, on nous y prépare, tout en nous expliquant que c’es très rare. Et voilà, c’est tombé sur moi ! »
A la fin de la rencontre, tendue mais correcte, Aurore a reçu les félicitations de tout le monde pour son bon match, mais la compétitrice qu’elle est, ne s’en contente pas : « C’est une très belle expérience pour moi, qui m’a permis de me jauger, de voir mes lacunes aussi. Les joueurs ont été très corrects, ce qui a rendu ma tâche plus facile évidemment. Ce match m’encourage à persévérer, à continuer, et à travailler encore plus, c’est évident. » Et qui croyez-vous qu’elle a appelée pour le prévenir de cette péripétie arbitrale… son papa bien sûr : « Il a été surpris, mais il était fier pour moi. » Aurore Séré est une arbitre heureuse, et ça se voit…
Lors de la rencontre Morlaas – Astarac Bigorre, M. l’arbitre Frédéric Vergnaud s’est claqué à la cuisse dès la 20ème minute sur un renvoi. La touche étant assurée par deux joueurs de chaque équipe, il fallait trouver une solution de replis pour trouver rapidement un autre directeur de jeu. Le speaker de la plaine des sports a fini par lancer un appel micro, en espérant tomber sur un arbitre qualifié pour arbitrer en fédérale 2. Silence. La suite, c’est l’arbitre de la réserve qui nous la raconte…
Aurore Séré, 29 ans, venait d’arbitrer les réserves : « J’étais encore en tenue puisque je venais de valider la feuille de match des réserves. J’allais regarder les équipes Une, quand tout le monde s’est retourné vers moi. Je n’ai pas eu trop le temps de réfléchir. Ni de stresser. On fait un point avec le délégué pendant 10 minutes. J’ai changé de maillot et je suis rentrée sur le terrain sans me poser de questions. Je venais d’enchaîner 80 minutes. Faire une heure de plus, c’est rude. Surtout aujourd’hui (lundi), mon kiné a eu du travail (rires)! »
Double première pour l’arbitre
Surtout que la demoiselle, passionnée de rugby et joueuse depuis plus de 20 ans, revient d’une rupture du tendon d’Achille. Licenciée à Lons (64) elle a donc opté pour l’arbitrage. Un bon moyen de rester au contact du rugby et de faire plaisir à son papa, qui voulait que sa fille arrête pour éviter de nouvelles blessures. Aurore a écouté le conseil, d’autant plus facilement que l’arbitrage lui plaisait : « J’ai toujours aimé arbitrer. Alors je me suis lancée, et ça me plaît toujours autant. »
Sauf qu’elle n’avait jamais arbitré plus haut que la promotion honneur jusqu’à dimanche. C’était son premier match en fédérale 2 B. Et rien ne pouvait laisser imaginer que son baptême du feu serait plus long que prévu : « On en parle en réunion, on nous y prépare, tout en nous expliquant que c’es très rare. Et voilà, c’est tombé sur moi ! »
A la fin de la rencontre, tendue mais correcte, Aurore a reçu les félicitations de tout le monde pour son bon match, mais la compétitrice qu’elle est, ne s’en contente pas : « C’est une très belle expérience pour moi, qui m’a permis de me jauger, de voir mes lacunes aussi. Les joueurs ont été très corrects, ce qui a rendu ma tâche plus facile évidemment. Ce match m’encourage à persévérer, à continuer, et à travailler encore plus, c’est évident. » Et qui croyez-vous qu’elle a appelée pour le prévenir de cette péripétie arbitrale… son papa bien sûr : « Il a été surpris, mais il était fier pour moi. » Aurore Séré est une arbitre heureuse, et ça se voit…