Les joueurs de l’ESCA (Entente Sportive des Côteaux de l’Arrêt) jouaient à Bassoues Lupiac ce dimanche. Le match a basculé en faveur des locaux, promus cette année en Régionale 1 après leur titre régional la saison dernière, pour un petit point : 28-27. L’ESCA n’a donc pas fait le déplacement pour rien et ramène un bonus défensif dans son ESCArcelle. Mais n’a pas ramené deux personnes au bercail…
Après le traditionnel « coup » à boire d’après match, tout le groupe des Côteaux de l’Arrêt est monté dans le bus pour rentrer à la maison. A un détail près : les soigneuses de l’équipe ont été oubliées. Est-ce le bon air du sud gersois, terre d’Armagnac, qui a envoûté les Haut-Pyrénéens ? Nul ne le sait, mais la réaction de Marie, une des deux oubliées du jour, on la connaît : « Nous étions en train de discuter avec quatre supportrices, quand on s’est rendues compte que les joueurs et le staff partaient. Nous les avons laissé faire pour voir s’ils pensaient à nous…Bon ben, pas du tout en fait… »
Plus tard, les deux demoiselles se sont alors fendues d’un petit texto un brin ironique à l’attention des dirigeants et des joueurs pour leur demander où ils étaient, et surtout s’ils n’avaient rien oublié : histoire de les culpabiliser. Quand bien même la culpabilité semblait naissante, il fallait trouver une solution pour rentrer. Marie et Lucie sont reparties avec les quatre ultras-supportrices avec qui elles discutaient justement.
« En arrivant à la réception, on a dit qu’on allait changer de club »
Et voilà, la voiture chargée de deux personnes supplémentaires, pour une ESCApade retour imprévue de 75 kilomètres. Le trajet, joyeux selon nos informations, a tout de même permis aux deux soigneuses de se préparer à dire leurs quatre vérités quant à cette « étourderie ».
« On les suit tous les weekends, on était quand même fâchées, et on leur a fait savoir à tous. En arrivant à la réception, on a dit qu’on allait changer de club, vu qu’a priori, nous n’étions pas si importantes à leurs yeux. »
L’histoire ne dit pas si cette menace de partir était réelle ou pas, mais nul doute que dans les semaines, voire les mois à venir, les joueurs et le staff des Côteaux de l’Arrêt prendront bien soin de leurs soigneuses. Sous peine de voir le nom du club changer en l’ESCA…lpel !