Toutes les personnes présentes hier au match de la réserve L’Isle en Dodon-Verfeil (Honneur Occitanie) s’en souviendront longtemps. Pas pour le résultat final, mais pour un grand moment de rugby amateur comme on les aime tant…
En effet la réserve verfeilloise venue avec un effectif incomplet (15 joueurs, dont 3 qui doublaient ensuite avec l’équipe première), n’a pu disputer, malgré sa bonne volonté, qu’une seule mi-temps. L’arbitre de la rencontre (licencié à Sainte-Foy de Peyrolières, 31) n’avait alors d’autre choix que de siffler la fin prématurée de la partie.
Oui, mais voilà, tous les acteurs valides et présents sur le pré, avaient encore envie de jouer. Alors l’équipe de l’Isle en Dodon a prêté des joueurs à son adversaire du jour, sans autre but que se faire plaisir donc, puisque le match était officiellement terminé.
Mais il manquait encore un joueur pour faire le nombre. Et que croyez-vous qu’il se passa ? (oui, on utilise le passé simple parfois). Et bien, monsieur l’arbitre s’est proposé, et a endossé le maillot vert et rouge. Echange de bon procédé, l’entraîneur de la réserve de Verfeil a quant à lui, pris le sifflet. Voilà comment la deuxième mi-temps a pu reprendre.
Et que croyez-vous qu’il se passa ? (oui, on utilise le passé simple deux fois). Et bien, lors de son premier ballon, monsieur l’arbitre, alias Jonathan Garcia, s’est offert le luxe de déborder tout son monde, et d’aller marquer un très bel essai en bout de ligne, sous les vivas de la foule bien sûr.
Et que croyez-vous qu’il se passa, encore ? (oui, on aime le passé simple, et se répéter). Et bien, monsieur l’arbitre, sur son deuxième ballon, a de nouveau régaler la galerie en inscrivant un nouvel essai, toujours en bout d’aile, et toujours aussi beau, entraînant alors l’euphorie générale, et contagieuse, dans la tribune.
A la fin de ce match très particulier, une ovation a accompagné monsieur l’arbitre, qui, à n’en pas douter, n’avait pas dû en vivre de telle de toute sa carrière. Ces applaudissements nourris ont donné le sourire au principal intéressé bien sûr, mais aussi à tous les acteurs de ce moment de franche convivialité. Christophe Lafforgue, co-entraîneur de l’USL, qui a connu énormément d’émotions tout au long de sa riche carrière, nous confiait : « Je suis heureux d’avoir vécu un moment de rugby comme celui-ci, c’était vraiment génial, une belle émotion ».
Un bon de moment de rugby tout simplement, comme seul, le rugby amateur peut en fournir de temps en temps. Nous avons recueilli l’impression du héros du jour, Jonathan Garcia : « Quand Verfeil m’a annoncé que l’équipe réserve ne serait que 12 joueurs dont 5 qui doublaient, je savais que le match officiel ne durerait qu’une mi-temps, puisqu’on ne peut pas jouer à moins de 9. Je me suis dit aussi qu’il n’y aurait qu’une seule équipe sur le terrain, et que je n’allais pas m’amuser. Or, Verfeil n’a rien lâché, et c’était un régal d’arbitrer ces deux équipes qui ont joué avec énormément d’envie et de respect. Comme prévu, j’ai arrêté le match à la mi-temps. Mais les deux équipes voulaient continuer, l’Isle en Dodon a « prêté » des joueurs, et le coach m’a tendu un maillot en souriant. Je me suis dit, ça, c’est rugby ! Et j’ai accepté. J’ai vécu un super moment, j’entendais les joueurs qui disaient, avec humour : « je prends l’arbitre ! », c’était vraiment magique, le public a été un acteur à part entière en plus, je n’ai pas l’habitude d’être soutenu ainsi, je me suis cru en Top 14 (rires) ! Je me souviendrai longtemps de cette journée, j’en profite ici pour remercier les deux équipes, le staff et le public. »
C’est beau le rugby non ?
Toutes les personnes présentes hier au match de la réserve L’Isle en Dodon-Verfeil (Honneur Occitanie) s’en souviendront longtemps. Pas pour le résultat final, mais pour un grand moment de rugby amateur comme on les aime tant…
En effet la réserve verfeilloise venue avec un effectif incomplet (15 joueurs, dont 3 qui doublaient ensuite avec l’équipe première), n’a pu disputer, malgré sa bonne volonté, qu’une seule mi-temps. L’arbitre de la rencontre (licencié à Sainte-Foy de Peyrolières, 31) n’avait alors d’autre choix que de siffler la fin prématurée de la partie.
Oui, mais voilà, tous les acteurs valides et présents sur le pré, avaient encore envie de jouer. Alors l’équipe de l’Isle en Dodon a prêté des joueurs à son adversaire du jour, sans autre but que se faire plaisir donc, puisque le match était officiellement terminé.
Mais il manquait encore un joueur pour faire le nombre. Et que croyez-vous qu’il se passa ? (oui, on utilise le passé simple parfois). Et bien, monsieur l’arbitre s’est proposé, et a endossé le maillot vert et rouge. Echange de bon procédé, l’entraîneur de la réserve de Verfeil a quant à lui, pris le sifflet. Voilà comment la deuxième mi-temps a pu reprendre.
Et que croyez-vous qu’il se passa ? (oui, on utilise le passé simple deux fois). Et bien, lors de son premier ballon, monsieur l’arbitre, alias Jonathan Garcia, s’est offert le luxe de déborder tout son monde, et d’aller marquer un très bel essai en bout de ligne, sous les vivas de la foule bien sûr.
Et que croyez-vous qu’il se passa, encore ? (oui, on aime le passé simple, et se répéter). Et bien, monsieur l’arbitre, sur son deuxième ballon, a de nouveau régaler la galerie en inscrivant un nouvel essai, toujours en bout d’aile, et toujours aussi beau, entraînant alors l’euphorie générale, et contagieuse, dans la tribune.
A la fin de ce match très particulier, une ovation a accompagné monsieur l’arbitre, qui, à n’en pas douter, n’avait pas dû en vivre de telle de toute sa carrière. Ces applaudissements nourris ont donné le sourire au principal intéressé bien sûr, mais aussi à tous les acteurs de ce moment de franche convivialité. Christophe Lafforgue, co-entraîneur de l’USL, qui a connu énormément d’émotions tout au long de sa riche carrière, nous confiait : « Je suis heureux d’avoir vécu un moment de rugby comme celui-ci, c’était vraiment génial, une belle émotion ».
Un bon de moment de rugby tout simplement, comme seul, le rugby amateur peut en fournir de temps en temps. Nous avons recueilli l’impression du héros du jour, Jonathan Garcia : « Quand Verfeil m’a annoncé que l’équipe réserve ne serait que 12 joueurs dont 5 qui doublaient, je savais que le match officiel ne durerait qu’une mi-temps, puisqu’on ne peut pas jouer à moins de 9. Je me suis dit aussi qu’il n’y aurait qu’une seule équipe sur le terrain, et que je n’allais pas m’amuser. Or, Verfeil n’a rien lâché, et c’était un régal d’arbitrer ces deux équipes qui ont joué avec énormément d’envie et de respect. Comme prévu, j’ai arrêté le match à la mi-temps. Mais les deux équipes voulaient continuer, l’Isle en Dodon a « prêté » des joueurs, et le coach m’a tendu un maillot en souriant. Je me suis dit, ça, c’est rugby ! Et j’ai accepté. J’ai vécu un super moment, j’entendais les joueurs qui disaient, avec humour : « je prends l’arbitre ! », c’était vraiment magique, le public a été un acteur à part entière en plus, je n’ai pas l’habitude d’être soutenu ainsi, je me suis cru en Top 14 (rires) ! Je me souviendrai longtemps de cette journée, j’en profite ici pour remercier les deux équipes, le staff et le public. »
C’est beau le rugby non ?
J’ai un peu peur de la réaction de ses « responsables » à la commission des arbitres qui n’aiment pas trop ce genre de choses et qui sont capables de le mettre au frigo pendant quelques semaines… Tout le monde n’est pas rugby dans ce milieu
Lol, en honneur ça m’étonnerait. Ils doivent parfois racler les fonds de tiroir pour trouver assez d’arbitres le week-end
Honnêtement on se fait assez emm… tous les week-ends pour avoir le droit à un petit moment comme ça de temps en temps.
Solidarité Rugby est une réalité.
Démo avec l’U. S. L.
Je suis fière de mon fils, un exemple pour notre sport. Et dire que dans ma fin de carrière j ‘ai eu une moment aussi intense. Ce jour là mes deux fils et moi même avons jouer pour le même club en équipe B et en équipe A. Bravo mon Jonathan.