Le stade saint orens xv continue de défrayer la chronique. D’abord sportivement ou il effectue un parcours remarquable alors que pas favori mais surtout à travers des épopées liées aux moyens de transport.
Il y a trois saisons, un déplacement en Andorre s’était soldé par une immobilisation sur les hauteurs d’un col (voir l’article d’octobre 2014, le very bad trip andorran). L’année suivante, une erreur de GPS avait sur un autre déplacement vu le bus effectuer un tour du secteur montalbanais, obligeant la rencontre du jour à se disputer avec une heure de retard. Cette année, il fallait rattraper le temps perdu avec une nouvelle histoire, pas comme les autres…
Tout commençait par un mauvais cadrage débordement de l’autobus sur le parking du stade de Samatan, où les roues arrières se sont enlisées et le ventre du véhicule bloqué dans le fossé. Heureusement, un tracteur appelé à la rescousse, a pu résoudre l’affaire après le match.
Sauf que le moteur, visiblement vexé, a toussé deux fois, avant de se taire définitivement.
Un deuxième bus était alors appelé en renfort. Ce dernier, parti de Portet, arrivera sans encombre, mais sans retard donc.
La malédiction du bus frappera-t-elle à nouveau la saison prochaine ? Les Rouge et Noir de la couronne toulousaine visiteront-ils des vignes du Pays Catalan, le Pic du Midi, le château de Montsegur ou les caves de Roquefort, pour des retours intempestivement retardés et des 3èmes mi-temps improvisées ? Toujours est-il que le grand vainqueur de la soirée était le pizzaïolo de Samatan, contraint, mais ravi, de concocter autant de pizzas que nécessaire pour satisfaire 50 estomacs affamés…pendant quatre heures !
Saint-Orens a écrit une belle page de son histoire sportive cette année en atteignant la finale de promotion, et en montant d’un étage. Mais avouons que nous attendons chaque année leurs déboires routiers avec grande impatience, rentrés désormais dans les légendes locales et anecdotes d’après matchs. Rendez vous à la saison prochaine pour de l’inédit routier.