Dans un club pas vraiment comme les autres, il n’est pas anormal que des histoires pas comme les autres, jonchent le parcours d’une saison. Celle de Saujon, village de 7 000 habitants, situé en Charente Maritime, pas très loin de Royan, ne coupe donc pas à la règle. L’équipe de rugby y est notamment bien connue, mais plus sous le nom de Marcassins. Une action d’un de ses joueurs le weekend dernier, nous donne l’occasion de mettre en lumière ces doux, durs et dingues…
Dimanche dernier, les Marcassins donc, se déplaçaient à Chauvigny (Vienne), dans le cadre de la 4ème journée de Régionale 2 (ex première série) de Nouvelle Aquitaine. Ils y ont enchaîné une quatrième victoire d’affilée. Mais au delà de la brillante performance purement sportive, c’est une action qui restera gravée dans toutes les mémoires des Saujonnais.
Gauvain Pascaud est un troisième ligne centre redoutable, leader de touche, qui ne rechigne pas au combat. Habitué à diriger des ballons portés, il a même marqué un essai sur ce genre d’action il y a quinze jours. Dimanche dernier donc, sur un nouveau groupé pénétrant, il a encore bien manoeuvré son paquet d’avant, avant de tomber subitement au sol… et d’hurler de toutes ses forces. Ses coéquipiers s’arrêtent, craignant le pire. Une blessure ? Un mauvais coup ? Non, rien de tout cela, juste un cri de… joie, pour avoir marqué un essai. Sauf que la terre promise était cinq mètres plus loin. Et oui, « la Gauv » venait d’aplatir sur la ligne des 5 mètres !
Inutile de préciser que la Gauv a traversé un grand moment de solitude pendant que l’action rebondissait, et que tout le monde avait le sourire, joueurs, staff et arbitres inclus.
A la fin du match, le gaillard a bien évidemment été salué comme il se doit par ses coéquipiers qui lui ont décerné le titre de cagolin, haut la main. Gauvain, marcassin de Saujon depuis 6 ans, jouait pour les Sangliers de Bracieux, en Sologne, auparavant. Bref, c’est un animal sauvage qui, pour l’anecdote, a la fâcheuse tendance d’être en retard aux rendez-vous du dimanche matin. A défaut de s’astreindre à la roue de la pénitence prévue par l’équipe pour recevoir un gage, il a eu la bonne surprise de voir son portail fermé à double tour par un cadenas un dimanche matin. Il lui a fallu déchiffrer une énigme pour parvenir à l’enlever… et ne pas être en retard une fois de plus.
Une chose est certaine, c’est que la Gauv est d’ores-et déjà rentré au panthéon du club orange et noir, puisqu’il fait suite à un certain Vincent, qui, en 2010, avait également aplati un ballon, sur la ligne des 5 mètres. Pour graver un peu plus ce moment historique, une photo souvenir du lieu où s’est déroulée l’action dimanche dernier, a été prise. Pour ne jamais oublier. Avec cet article, que les Marcassins se rassurent, personne ne l’oubliera…
Dans un club pas vraiment comme les autres, il n’est pas anormal que des histoires pas comme les autres, jonchent le parcours d’une saison. Celle de Saujon, village de 7 000 habitants, situé en Charente Maritime, pas très loin de Royan, ne coupe donc pas à la règle. L’équipe de rugby y est notamment bien connue, mais plus sous le nom de Marcassins. Une action d’un de ses joueurs le weekend dernier, nous donne l’occasion de mettre en lumière ces doux, durs et dingues…
Dimanche dernier, les Marcassins donc, se déplaçaient à Chauvigny (Vienne), dans le cadre de la 4ème journée de Régionale 2 (ex première série) de Nouvelle Aquitaine. Ils y ont enchaîné une quatrième victoire d’affilée. Mais au delà de la brillante performance purement sportive, c’est une action qui restera gravée dans toutes les mémoires des Saujonnais.
Gauvain Pascaud est un troisième ligne centre redoutable, leader de touche, qui ne rechigne pas au combat. Habitué à diriger des ballons portés, il a même marqué un essai sur ce genre d’action il y a quinze jours. Dimanche dernier donc, sur un nouveau groupé pénétrant, il a encore bien manoeuvré son paquet d’avant, avant de tomber subitement au sol… et d’hurler de toutes ses forces. Ses coéquipiers s’arrêtent, craignant le pire. Une blessure ? Un mauvais coup ? Non, rien de tout cela, juste un cri de… joie, pour avoir marqué un essai. Sauf que la terre promise était cinq mètres plus loin. Et oui, « la Gauv » venait d’aplatir sur la ligne des 5 mètres !
Inutile de préciser que la Gauv a traversé un grand moment de solitude pendant que l’action rebondissait, et que tout le monde avait le sourire, joueurs, staff et arbitres inclus.
A la fin du match, le gaillard a bien évidemment été salué comme il se doit par ses coéquipiers qui lui ont décerné le titre de cagolin, haut la main. Gauvain, marcassin de Saujon depuis 6 ans, jouait pour les Sangliers de Bracieux, en Sologne, auparavant. Bref, c’est un animal sauvage qui, pour l’anecdote, a la fâcheuse tendance d’être en retard aux rendez-vous du dimanche matin. A défaut de s’astreindre à la roue de la pénitence prévue par l’équipe pour recevoir un gage, il a eu la bonne surprise de voir son portail fermé à double tour par un cadenas un dimanche matin. Il lui a fallu déchiffrer une énigme pour parvenir à l’enlever… et ne pas être en retard une fois de plus.
Une chose est certaine, c’est que la Gauv est d’ores-et déjà rentré au panthéon du club orange et noir, puisqu’il fait suite à un certain Vincent, qui, en 2010, avait également aplati un ballon, sur la ligne des 5 mètres. Pour graver un peu plus ce moment historique, une photo souvenir du lieu où s’est déroulée l’action dimanche dernier, a été prise. Pour ne jamais oublier. Avec cet article, que les Marcassins se rassurent, personne ne l’oubliera…