Saison 2021-2022, finale du terroir de Dordogne, Pré-fédéral réserve, le Racing Club Mussidanais s’impose contre Le Bugue sur le terrain de Ribérac, aux tirs au but 5-4, après des prolongations intenses et un drop égalisateur à la dernière seconde, de Mama, ouvreur de 37 ans, qui mouche rouge au moindre rayon de soleil. Mussidan décrochait alors le bout de bois prévu pour l’occasion. Le début d’une grande histoire dans la grande histoire des boucliers du rugby amateur…
Un bouclier naturellement maltraité, jusqu’à y inscrire le nom des champions au blanco. A la veille de rendre le bouclier, impossible de faire partir ces blanches signatures. Colère du trésorier et du secrétaire, entendue par Christian le président, qui demande : « combien ça coûterait un bouclier ? » 300€ lui répondit-on. « Ok, pas de problème, on garde celui-ci, je vais en acheter un autre. »
Un président patron du belle société fleurissante de fabrication, vente et installation de piscines, et qui, du haut de ses 1m60 et son crâne lustré, n’a pas d’oursins dans les poches, vous l’aurez compris. Depuis qu’il a repris la présidence du club après la délicate période post covid, il ne lésine pas sur les moyens. Mais attention, pas question de dépenser pour faire venir des mercenaires, mais bien pour faire grandir et progresser l’école de rugby. Les joueurs l’on surnommé affectueusement « Nasser ».
« Les gars, celui-ci, vous ne l’abîmez pas hein ! »
C’est ainsi que la réserve de Mussidan, de nouveau en lice pour la finale du terroir 24, a apporté aux instances, un bouclier flambant. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Mussidan, lors de sa deuxième finale consécutive de terroir, toujours à Ribérac, s’est imposée 16-15 contre la réserve de Montignac. Le bouclier tout beau, tout neuf est donc revenu dans les mains de ses anciens locataires. Explosion de joie bien sûr, et au moment d’aller chercher le bouclier, président Christian annonce : « Les gars, celui-ci, vous ne l’abîmez pas hein ! »
Les joueurs, à l’écoute, et expérimentés, ont alors écrit sur le bouclier… mais à la craie, qui s’efface bien plus facilement. Cependant plus tard dans la soirée, dans le club house mussidanais, après moultes passages de mains en mains, la pièce ronde symbolisant le bouclier fixé sur le bout de bois finit par se dévisser. Et là, un génie, nommé CHEUCHEU, eu la bonne idée, n’ayant pas envie d’aller chercher un tournevis cruciforme, mais d’enfoncer la vis avec un contrepoids en fonte trouvé au pied du barnum du club house. Le résultat a été sans appel : bouclier cassé ! De quoi ravir le président de ce deuxième acte de bravoure qui risque de lui coûter 300€ de plus. Et si d’aventure la B de Mussidan venait à jouer la prochaine finale de terroir, que se passera-t-il ? Rendez-vous dans un an, car les Mussidanais ont vraiment de la réserve…
Saison 2021-2022, finale du terroir de Dordogne, Pré-fédéral réserve, le Racing Club Mussidanais s’impose contre Le Bugue sur le terrain de Ribérac, aux tirs au but 5-4, après des prolongations intenses et un drop égalisateur à la dernière seconde, de Mama, ouvreur de 37 ans, qui mouche rouge au moindre rayon de soleil. Mussidan décrochait alors le bout de bois prévu pour l’occasion. Le début d’une grande histoire dans la grande histoire des boucliers du rugby amateur…
Un bouclier naturellement maltraité, jusqu’à y inscrire le nom des champions au blanco. A la veille de rendre le bouclier, impossible de faire partir ces blanches signatures. Colère du trésorier et du secrétaire, entendue par Christian le président, qui demande : « combien ça coûterait un bouclier ? » 300€ lui répondit-on. « Ok, pas de problème, on garde celui-ci, je vais en acheter un autre. »
Un président patron du belle société fleurissante de fabrication, vente et installation de piscines, et qui, du haut de ses 1m60 et son crâne lustré, n’a pas d’oursins dans les poches, vous l’aurez compris. Depuis qu’il a repris la présidence du club après la délicate période post covid, il ne lésine pas sur les moyens. Mais attention, pas question de dépenser pour faire venir des mercenaires, mais bien pour faire grandir et progresser l’école de rugby. Les joueurs l’on surnommé affectueusement « Nasser ».
« Les gars, celui-ci, vous ne l’abîmez pas hein ! »
C’est ainsi que la réserve de Mussidan, de nouveau en lice pour la finale du terroir 24, a apporté aux instances, un bouclier flambant. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Mussidan, lors de sa deuxième finale consécutive de terroir, toujours à Ribérac, s’est imposée 16-15 contre la réserve de Montignac. Le bouclier tout beau, tout neuf est donc revenu dans les mains de ses anciens locataires. Explosion de joie bien sûr, et au moment d’aller chercher le bouclier, président Christian annonce : « Les gars, celui-ci, vous ne l’abîmez pas hein ! »
Les joueurs, à l’écoute, et expérimentés, ont alors écrit sur le bouclier… mais à la craie, qui s’efface bien plus facilement. Cependant plus tard dans la soirée, dans le club house mussidanais, après moultes passages de mains en mains, la pièce ronde symbolisant le bouclier fixé sur le bout de bois finit par se dévisser. Et là, un génie, nommé CHEUCHEU, eu la bonne idée, n’ayant pas envie d’aller chercher un tournevis cruciforme, mais d’enfoncer la vis avec un contrepoids en fonte trouvé au pied du barnum du club house. Le résultat a été sans appel : bouclier cassé ! De quoi ravir le président de ce deuxième acte de bravoure qui risque de lui coûter 300€ de plus. Et si d’aventure la B de Mussidan venait à jouer la prochaine finale de terroir, que se passera-t-il ? Rendez-vous dans un an, car les Mussidanais ont vraiment de la réserve…