Vendredi dernier, vers 22 heures, un incendie s’est déclaré autour du stade Aïta de Sérignan (34), un des deux fiefs du RC Plages d’Orb (Régionale 1 Occitanie). Les joueurs sortaient à peine de leur entraînement et ont assisté à ce feu impressionnant, sur le toit de leur club-house. 50 sapeurs-pompiers mobilisés ne l’ont définitivement maîtrisé qu’à quatre heures du matin. Les dégâts matériels sont conséquents…
Alors que l’équipe de rugby et les vétérans du football se trouvaient tous dans ces bâtiments, après leurs entraînements respectifs, le feu a démarré côté football et a rapidement atteint la toiture. Il a débuté suite à un diner grillade, organisé par l’équipe de foot pour célébrer la fin de l’année. Ce qui ne permet pas à ce jour d’en tirer quelconque conclusion, car l’origine de l’incendie est pour l’heure inconnue.
Appelés en urgence, une cinquantaine de sapeurs-pompiers de la compagnie de Béziers est venue prêter main forte au secours de Sérignan. En plus des quatre lances à eau de plein pied, et des deux lances sur échelles aériennes, une cellule drone et un robot ont également été déployés.
Pour limiter les pertes matérielles, les équipes de pompiers ont évacué le maximum de mobilier et d’équipements, comme des maillots ou des ballons. Cependant, les dégâts matériels restent conséquents, comme on le constate dans la vidéo ci-dessous. Les frigos, congélateurs, télévisions ou encore tireuses ont tous disparus. Le club a donc lancé une cagnotte en ligne, en prévision de toutes les dépenses de rénovations à venir. De plus, comme à chaque incendie de club-house, des années de souvenirs, sous forme de photos ou de trophées sont malheureusement partis en fumée.
Le RCPO, via ses co-présidents et son amicale des joueurs, a tenu à réagir dans un très beau communiqué. Ils y ont remercié les pompiers, et rappelé qu’« il y a plus grave dans la vie ».
Contacté par nos soins, la co-présidente, Georgina Espaignac est revenue sur cet événement tragique, et le futur du club : « Malheureusement, il y a pas mal de dégâts. Tous notre matériel présent sur place, des sèches linges aux congélateurs, est parti en fumée. Nous n’avons pas encore chiffré les pertes, mais je crains que l’assurance ne rembourse pas tout. On tente de positiver, en se rappelant qu’il n’y a pas de blessés et que ça aurait pu être encore plus grave. En effet, nous avions prévu de faire un repas de Noël ce jour là, avec tous les membres du club, mais nous l’avions finalement décalé à début janvier. On a donc eu de la chance si l’on peut dire… »
La co-présidente évoque le proche avenir également : « La salle risque d’être indisponible assez longtemps, car les premiers experts débauchés par la mairie semblent dire que les murs et des poutres ont bougé. Autrement dit, il faudrait détruire plutôt que rénover. Nous ne pouvons également pas utiliser le terrain, car il n’y a plus d’électricité pout l’éclairage, ni d’eau chaude dans les douches. Heureusement, nous avons également une salle et un terrain à Valras, notre deuxième village. Même si elle est beaucoup moins équipée, car il n’y a qu’un frigo, elle est opérationnelle et nous faisons souvent des réceptions d’après-match là-bas. Pour finir, je tiens à remercier encore les pompiers pour leur travail, et plus particulièrement un jeune que j’ai vu à l’œuvre. Il s’est mis en danger pour sortir le maximum de choses de la salle, et notamment des trophées et des photos. »