3000 spectateurs s’étaient massés au stade Marius Rodrigo de Mauléon, pour suivre de près le bras de fer annoncé entre Urrugne et Argelès-Gazost. Qui succéderait à Saint-Girons au palmarès Honneur du championnat de France ?
Dans un match où les forces en présence étaient manifestement égales, ce sont les Basques qui prenaient les devants pour virer en tête à la pause (13-6), profitant de la moindre erreur adverse. Avant que les Pyrénéens ne reviennent au score en seconde période, lors d’un chassé croisé haletant. Ils étaient pourtant menés 18-9 après un deuxième essai d’Urrugne, à 15 contre 14 (18-9). Mais les Bigourdans, même indisciplinés, ont prouvé qu’ils avaient de la ressource dans cette campagne 2019. Une interception et une pénalité plus tard, et les voici devant au score (18-19).
Les quinze dernières minutes seront ensuite dignes d’un scénario de film à grand suspense. Les Basques vont marquer un troisième essai, transformé, largement suffisant pour reprendre l’avantage (25-19). Mais Labadot, l’ouvreur argelésien, fait encore parler son adresse au pied. Sur pénalité tout d’abord pour rapprocher les siens (25-22), avant de claquer un drop à la 80ème minute ! 25-25, on croit alors se diriger vers les prolongations. Que néni, Urrugne hérite d’une ultime pénalité, la dernière assurément puisque l’on joue le bout du temps additionnel. Bordes, l’ouvreur urrugnar, s’élance et passe les trois points de la délivrance. Victoire 28-25 !
« On perd, en ayant espérer jusqu’au bout… »
Le bouclier prendra finalement la direction du pays basque pour trois petits points (28-25). Les Xuriak réalisent ainsi un triplé formidable, après le bouclier du terroir (champion du 64), puis celui glané en Nouvelle Aquitaine.
Pour Argelès-Gazost, le temps des regrets restera éternel, celui de cette indiscipline fatale, qui aura coûté assurément un titre qui semblait pourtant lui tendre les bras. A l’image de cette dernière faute à la dernière seconde, celle de trop pour espérer l’emporter. Ce qui n’effacera pas la superbe saison réalisée, dont les joueurs et le staff peuvent être fier. Ce que l’ouvreur, Kévin Labadot confirmait : « Nous avons disputé un match difficile contre une excellente équipe d’Urrugne, bien en place. On perd, en ayant espéré jusqu’au bout. On prend cette pénalité à la fin qui résume bien le match et notre manque de discipline. Mais bon c’est comme ça. On est déçus forcément, mais on réalise tout de même une belle saison avec un groupe extraordinaire. Enfin, j’adresse un petit message de remerciement pour nos familles, nos supporters, et tous les membres du club de s’être déplacés en nombre encore ce week-end, la vallée était bien représentée, et ça fait plaisir. »
Certains se risquaient au jeu des comparaisons, évoquant un parcours plus « aisé » pour les Basques qui ont affrontaient des équipes du « nord », contrairement aux Argelésiens, qui ont bataillé ferme avec les meilleures équipes d’Occitanie notamment. Mais ce serait faire injure à l’équipe basque qui n’a pas usurpé son titre national, avec un gros mental, et une grosse force… basque bien sûr.
3000 spectateurs s’étaient massés au stade Marius Rodrigo de Mauléon, pour suivre de près le bras de fer annoncé entre Urrugne et Argelès-Gazost. Qui succéderait à Saint-Girons au palmarès Honneur du championnat de France ?
Dans un match où les forces en présence étaient manifestement égales, ce sont les Basques qui prenaient les devants pour virer en tête à la pause (13-6), profitant de la moindre erreur adverse. Avant que les Pyrénéens ne reviennent au score en seconde période, lors d’un chassé croisé haletant. Ils étaient pourtant menés 18-9 après un deuxième essai d’Urrugne, à 15 contre 14 (18-9). Mais les Bigourdans, même indisciplinés, ont prouvé qu’ils avaient de la ressource dans cette campagne 2019. Une interception et une pénalité plus tard, et les voici devant au score (18-19).
Les quinze dernières minutes seront ensuite dignes d’un scénario de film à grand suspense. Les Basques vont marquer un troisième essai, transformé, largement suffisant pour reprendre l’avantage (25-19). Mais Labadot, l’ouvreur argelésien, fait encore parler son adresse au pied. Sur pénalité tout d’abord pour rapprocher les siens (25-22), avant de claquer un drop à la 80ème minute ! 25-25, on croit alors se diriger vers les prolongations. Que néni, Urrugne hérite d’une ultime pénalité, la dernière assurément puisque l’on joue le bout du temps additionnel. Bordes, l’ouvreur urrugnar, s’élance et passe les trois points de la délivrance. Victoire 28-25 !
« On perd, en ayant espérer jusqu’au bout… »
Le bouclier prendra finalement la direction du pays basque pour trois petits points (28-25). Les Xuriak réalisent ainsi un triplé formidable, après le bouclier du terroir (champion du 64), puis celui glané en Nouvelle Aquitaine.
Pour Argelès-Gazost, le temps des regrets restera éternel, celui de cette indiscipline fatale, qui aura coûté assurément un titre qui semblait pourtant lui tendre les bras. A l’image de cette dernière faute à la dernière seconde, celle de trop pour espérer l’emporter. Ce qui n’effacera pas la superbe saison réalisée, dont les joueurs et le staff peuvent être fier. Ce que l’ouvreur, Kévin Labadot confirmait : « Nous avons disputé un match difficile contre une excellente équipe d’Urrugne, bien en place. On perd, en ayant espéré jusqu’au bout. On prend cette pénalité à la fin qui résume bien le match et notre manque de discipline. Mais bon c’est comme ça. On est déçus forcément, mais on réalise tout de même une belle saison avec un groupe extraordinaire. Enfin, j’adresse un petit message de remerciement pour nos familles, nos supporters, et tous les membres du club de s’être déplacés en nombre encore ce week-end, la vallée était bien représentée, et ça fait plaisir. »
Certains se risquaient au jeu des comparaisons, évoquant un parcours plus « aisé » pour les Basques qui ont affrontaient des équipes du « nord », contrairement aux Argelésiens, qui ont bataillé ferme avec les meilleures équipes d’Occitanie notamment. Mais ce serait faire injure à l’équipe basque qui n’a pas usurpé son titre national, avec un gros mental, et une grosse force… basque bien sûr.