Le bus, cet incontournable moyen de locomotion pour tout déplacement de plus de 50km, dans lequel il se passe tant et tant de choses à l’aller, mais surtout, au retour. Dimanche, Castelnaudary prenait la direction d’Elne, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Audois se souviendront longtemps de leur voyage en terre catalane. Eric Mercadier, le coach chaurien nous explique pourquoi : « C’était un déplacement épique, dans un bus de ramassage scolaire où même mon fils de 12 ans n’aurait pas eu assez de place pour ses jambes. Mais ce n’est pas tout, il y avait aussi le chauffage, bloqué à fond, qui nous donnait l’impression d’être dans un sauna ambulant ! ». Cela n’a pas empêché le ROC de l’emporter quelques heures plus tard. Pour le retour, la chaleur étant insupportable, les joueurs n’ont eu d’autre recours que de se déshabiller, et de faire une pause « fraîcheur » sur la route, en plein mois de décembre !
Autre situation cocasse, avec le bus de Saverdun. Tout s’est bien déroulé à l’aller, mais beaucoup moins bien sur le pré, de Miélan Mirande. Les deux équipes de l’UAS n’ont pas brillé sur le pré gersois. La réserve perdait 27-0 et la Une , 21-0. Ce qui valait à Vivian Pons, co-entraîneur cette réaction teintée d’ironie :« Un match sans queue ni tête, des deux côtés, avec une nette domination de notre part en touche, qui a permis d’alimenter…l’adversaire en turn-overs. Ballons tombés, aucune organisation, on s’est régalés à taper dans le mur. Bref, encéphalogramme plat pendant le match ». Ce que ne savait pas le coach, c’est que le retour en bus serait du même niveau, avec une roue crevée. Bilan, un apéritif improvisé sur le bord de route avec les supporters. Finalement, rien de tel pour redémarrer au…car de tour !