Après deux saisons compliquées, Hers Lauragais reste une terre de rugby aux racines profondes. Peut-être est-ce pour cela que le groupe séniors est parti à la rencontre d’autres racines, situées au Moulin de Padiès, dans le Tarn, à Sorèze exactement. Histoire de bien préparer le présent et l’avenir…
Après un exercice 2013-14 particulièrement pénible, sanctionné par une descente en deuxième série, Hers Lauragais n’est pas pour autant un club malade. D’abord parce que l’école de rugby, labellisée, se porte très bien. Ensuite parce que les cadres sont restés, pour mieux couver des juniors dont le potentiel ne demande qu’à s’exprimer en séniors. Rajoutez-y une bonne dose de recrues motivées, coach Breil aux manettes, et vous comprendrez pourquoi le sourire est revenu sur les bords de l’Hers et de l’Ariège.
Un sourire entretenu lors du traditionnel stage de début de saison entre anciens et nouveaux, qui auront pour mission de redorer le blason du club cher au président Daniel Fabre. Il s’explique : « Comme tous les stages de début de saison, l’objectif était d’assurer une cohésion entre les anciens qui ont tenu la baraque lors des deux saisons galére que nous venons de vivre, les jeunes, et les nombreuses nouvelles recrues ».
C’est donc une quarantaine de joueurs qui a participé aux ateliers sportifs. Avec deux séances de deux heures le samedi et le dimanche, animées par Pierre Breil, l’entraîneur incontournable du club. Le président nous dévoile aussi le côté extra sportif de ce stage : « le footing du dimanche matin, à 8h30, autour du lac Saint-Ferréol, a été salutaire. Certains ont payé la nuit agitée et une soirée « cohésion » dont je passerai les détails. Mais une chose est certaine, les fondements d’une saison réussie passent par là. A voir la satisfaction du coach de par l’écoute et le travail des joueurs, on est confiant. Maintenant place au championnat, la vérité appartient aux joueurs. »
Premier élément de réponse ce dimanche avec la réception de Sainte-Foy-de-Peyrolières.