A 34 ans, Grégory Morin a décidé de tirer sa révérence, après une carrière bien remplie. Exemplaire au combat, leader de jeu et du vestiaire, le talonneur a toujours vécu le rugby pleinement. A Revel, dimanche dernier, captain Morin a connu une sortie à la hauteur du bonhomme. Nous lui avons demandé de partager avec nous ces instants si particuliers pour un joueur qui décide de raccrocher. Mais on devrait le retrouver au bord des terrains quand même…
Grégory, quel est ton sentiment après ce dernier match à Revel, et l’annonce de ta retraite ?
J’ai le sentiment d’avoir bouclé la boucle. Je m’y étais préparé donc je pense que ça aide aussi. Et puis, sur ce dernier match à Revel, toutes les personnes qui étaient présentes avaient à coeur de me rendre heureux, ça compte pour moi. Je termine sur une victoire contre Grenade, une équipe et un club qui véhicule de belles valeurs, encadré par de bons mecs, c’était aussi une fierté de terminer ainsi.
Qu’est-ce qui t’a poussé à arrêter justement ?
J’ai suffisamment donné sur, et en dehors du terrain, et comme je disais au vieux sage, Miga, quand tu donnes dans ce sport, il te le rend toujours. J’arrête surtout car physiquement, j’ai des genoux de vieille maintenant, opérés il y a quinze ans. Ce n’est plus possible d’être au top, surtout qu’il y en a un qui a tiré sa révérence. Et puis place aux jeunes bordel ! (rires)
Dis-nous franchement ce qui va le plus te manquer le dimanche ?
Le terrain, les accrochages aussi, mais surtout, oui surtout, les déblayages appuyés ! (rires)… Non, plus sérieusement, c’est le dimanche tout entier qui va me manquer. Le réveil, l’avant match, les vestiaires, ses odeurs, les paroles, la sensation d’avoir fait le boulot à la fin du match. Mais bon, je le vivrai encore, même si ce sera différent, puisque je pense continuer à transmettre ma petite expérience, et mes quelques connaissances au bord du terrain, donc ça va aller. J’ai encore des choses à partager. Quand tu as le rugby dans le sang comme dirais l’autre…
Un dernier message peut-être ?
Oui, je remercie toutes les personnes qui ont participées à ma der à Revel, vraiment je n’oublierai jamais cette magnifique journée… et soirée ! Merci aux coachs qui m’ont supporté, Tortoche, Tatien, Pierrot Clanet, JCris, La bègue, et les autres bien sûr, merci à tous. Merci aux deux clubs dans lesquels j’ai évolué, le Balma Olympique et le Rugby Club Revelois. Et merci à ma femme de m’accepter avec cette passion qui me tient énormément à cœur À bientôt au bord des terrains. Et merci à RugbyAmateur de m’avoir donné la parole aussi. Et comme dirait l’autre, la bise au chien !
A 34 ans, Grégory Morin a décidé de tirer sa révérence, après une carrière bien remplie. Exemplaire au combat, leader de jeu et du vestiaire, le talonneur a toujours vécu le rugby pleinement. A Revel, dimanche dernier, captain Morin a connu une sortie à la hauteur du bonhomme. Nous lui avons demandé de partager avec nous ces instants si particuliers pour un joueur qui décide de raccrocher. Mais on devrait le retrouver au bord des terrains quand même…
Grégory, quel est ton sentiment après ce dernier match à Revel, et l’annonce de ta retraite ?
J’ai le sentiment d’avoir bouclé la boucle. Je m’y étais préparé donc je pense que ça aide aussi. Et puis, sur ce dernier match à Revel, toutes les personnes qui étaient présentes avaient à coeur de me rendre heureux, ça compte pour moi. Je termine sur une victoire contre Grenade, une équipe et un club qui véhicule de belles valeurs, encadré par de bons mecs, c’était aussi une fierté de terminer ainsi.
Qu’est-ce qui t’a poussé à arrêter justement ?
J’ai suffisamment donné sur, et en dehors du terrain, et comme je disais au vieux sage, Miga, quand tu donnes dans ce sport, il te le rend toujours. J’arrête surtout car physiquement, j’ai des genoux de vieille maintenant, opérés il y a quinze ans. Ce n’est plus possible d’être au top, surtout qu’il y en a un qui a tiré sa révérence. Et puis place aux jeunes bordel ! (rires)
Dis-nous franchement ce qui va le plus te manquer le dimanche ?
Le terrain, les accrochages aussi, mais surtout, oui surtout, les déblayages appuyés ! (rires)… Non, plus sérieusement, c’est le dimanche tout entier qui va me manquer. Le réveil, l’avant match, les vestiaires, ses odeurs, les paroles, la sensation d’avoir fait le boulot à la fin du match. Mais bon, je le vivrai encore, même si ce sera différent, puisque je pense continuer à transmettre ma petite expérience, et mes quelques connaissances au bord du terrain, donc ça va aller. J’ai encore des choses à partager. Quand tu as le rugby dans le sang comme dirais l’autre…
Un dernier message peut-être ?
Oui, je remercie toutes les personnes qui ont participées à ma der à Revel, vraiment je n’oublierai jamais cette magnifique journée… et soirée ! Merci aux coachs qui m’ont supporté, Tortoche, Tatien, Pierrot Clanet, JCris, La bègue, et les autres bien sûr, merci à tous. Merci aux deux clubs dans lesquels j’ai évolué, le Balma Olympique et le Rugby Club Revelois. Et merci à ma femme de m’accepter avec cette passion qui me tient énormément à cœur À bientôt au bord des terrains. Et merci à RugbyAmateur de m’avoir donné la parole aussi. Et comme dirait l’autre, la bise au chien !
Salut l’artiste, et bravo pour cette carrière.
Je me souviens encore de toi cadet puis junior!!!
A titre personnel, mais aussi en tant que représentant balmanais, sache que tu as laissé le meilleur souvenir sur les bords de l’Hers et que tu y seras toujours le bienvenu!