A quelques jours des finales de la Ligue Occitanie, RugbyAmateur vous présente les candidats au titre. Aujourd’hui, les Audois de Corbières XV, qualifiés pour l’ultime round de Régionale 2… (Par Marco Matabiau/ Photos Corbières XV Facebook Officiel)
Arrivé avec son compère et manager Thomas Clavière en droite ligne de l’Aviron Gruissanais en fin de saison dernière, Cédric Rosalen ne se cache pas : « On avait bien entendu des objectifs bien précis, sur le moyen ou le long terme, fixés par le club et ses dirigeants. On avait quand même pas mal de pression ». Pour mener ce projet à bien, l’ancien ouvreur narbonnais et son acolyte Sébastien Régy (en charge des avants) se sont appuyés sur le groupe de joueurs déjà en place, pour la plupart issus de l’école de rugby des villages de Montredon, Névian, Saint-André, Bizanet et Moussan.
Il s’est aussi agi de faire revenir au bercail d’anciens joueurs partis sous d’autres cieux, comme les troisièmes lignes Bales et Le Cornec (deux « ex » de Gruissan d’ailleurs) ou encore l’ailier Zucco, notamment passé par Millau et Narbonne.
La phase régulière s’est plutôt bien déroulée (16 succès en 18 rencontres), au sein d’une poule 2 qui comptait de sacrés clients, en particulier l’US Millas (vice-championne de France de deuxième série l’an passée), l’Entente de la Têt et Ouveillan-Cuxac. Place ensuite aux phases finales. Deux réceptions pour autant de succès face au RC Mende Lozère (26 – 15) et à l’AS Maureilhan Montady Rugby (21 – 11).
« On n’est pas forcément les meilleurs, mais ce qui est sûr, c’est qu’on donnera le maximum et qu’on jouera en équipe. »
Puis le quart de finale face à Labarthe-sur-Lèze (sur la pelouse de Bram), décisif pour la montée : « On savait qu’on ne devait pas se rater si on voulait monter. Le plus incroyable, c’est que si tu perds en quarts d’Occitanie, même en étant champion de France, tu ne peux pas monter. On est tombés sur une équipe très joueuse, très dynamique ».
Au final, un succès 25-18 qui ouvre donc les portes de la Régionale 1 aux Audois. Restait à négocier la demie face aux Héraultais des Rives d’Orb: « On savait qu’ils avaient largement battu Plaisance du Gers (43-11). C’était une belle équipe, avec des valeurs. On a certes mis du temps à se détacher au score et à se mettre à l’abri, mais on a globalement maitrisé ». A la clé, un succès 34-22.
Le dernier volet du championnat d’Occitanie verra le Corbières XV affronter le CO Castelnaudais. Le point de vue du technicien audois sur les Lotois: « Ils ont fini premiers de poule. En phases finales, ils n’ont battu que des grosses écuries, notamment Sidobre, le TUC et Caraman. On sait que le match va être difficile. Nous sommes des compétiteurs. On n’est pas forcément les meilleurs, mais ce qui est sûr, c’est qu’on donnera le maximum et qu’on jouera en équipe ».
De quoi donner encore plus d’allant au projet corbiérais, sur lequel Gérard Bertrand, le vigneron mondialement connu, garde un œil avisé. En effet, Cédric Rosalen conclut: « Gérard, c’est celui qui fédère autour du projet. Cela lui tient vraiment à cœur ». Rien d’étonnant quand on sait que son père Georges fut, il y a quelques années, président du club de Saint-André de Roquelongue. Une histoire de rugby, de famille et de terroir comme on les aime.
A quelques jours des finales de la Ligue Occitanie, RugbyAmateur vous présente les candidats au titre. Aujourd’hui, les Audois de Corbières XV, qualifiés pour l’ultime round de Régionale 2… (Par Marco Matabiau/ Photos Corbières XV Facebook Officiel)
Arrivé avec son compère et manager Thomas Clavière en droite ligne de l’Aviron Gruissanais en fin de saison dernière, Cédric Rosalen ne se cache pas : « On avait bien entendu des objectifs bien précis, sur le moyen ou le long terme, fixés par le club et ses dirigeants. On avait quand même pas mal de pression ». Pour mener ce projet à bien, l’ancien ouvreur narbonnais et son acolyte Sébastien Régy (en charge des avants) se sont appuyés sur le groupe de joueurs déjà en place, pour la plupart issus de l’école de rugby des villages de Montredon, Névian, Saint-André, Bizanet et Moussan.
Il s’est aussi agi de faire revenir au bercail d’anciens joueurs partis sous d’autres cieux, comme les troisièmes lignes Bales et Le Cornec (deux « ex » de Gruissan d’ailleurs) ou encore l’ailier Zucco, notamment passé par Millau et Narbonne.
La phase régulière s’est plutôt bien déroulée (16 succès en 18 rencontres), au sein d’une poule 2 qui comptait de sacrés clients, en particulier l’US Millas (vice-championne de France de deuxième série l’an passée), l’Entente de la Têt et Ouveillan-Cuxac. Place ensuite aux phases finales. Deux réceptions pour autant de succès face au RC Mende Lozère (26 – 15) et à l’AS Maureilhan Montady Rugby (21 – 11).
« On n’est pas forcément les meilleurs, mais ce qui est sûr, c’est qu’on donnera le maximum et qu’on jouera en équipe. »
Puis le quart de finale face à Labarthe-sur-Lèze (sur la pelouse de Bram), décisif pour la montée : « On savait qu’on ne devait pas se rater si on voulait monter. Le plus incroyable, c’est que si tu perds en quarts d’Occitanie, même en étant champion de France, tu ne peux pas monter. On est tombés sur une équipe très joueuse, très dynamique ».
Au final, un succès 25-18 qui ouvre donc les portes de la Régionale 1 aux Audois. Restait à négocier la demie face aux Héraultais des Rives d’Orb: « On savait qu’ils avaient largement battu Plaisance du Gers (43-11). C’était une belle équipe, avec des valeurs. On a certes mis du temps à se détacher au score et à se mettre à l’abri, mais on a globalement maitrisé ». A la clé, un succès 34-22.
Le dernier volet du championnat d’Occitanie verra le Corbières XV affronter le CO Castelnaudais. Le point de vue du technicien audois sur les Lotois: « Ils ont fini premiers de poule. En phases finales, ils n’ont battu que des grosses écuries, notamment Sidobre, le TUC et Caraman. On sait que le match va être difficile. Nous sommes des compétiteurs. On n’est pas forcément les meilleurs, mais ce qui est sûr, c’est qu’on donnera le maximum et qu’on jouera en équipe ».
De quoi donner encore plus d’allant au projet corbiérais, sur lequel Gérard Bertrand, le vigneron mondialement connu, garde un œil avisé. En effet, Cédric Rosalen conclut: « Gérard, c’est celui qui fédère autour du projet. Cela lui tient vraiment à cœur ». Rien d’étonnant quand on sait que son père Georges fut, il y a quelques années, président du club de Saint-André de Roquelongue. Une histoire de rugby, de famille et de terroir comme on les aime.