Finale Crabos : une faim de Lyon pour le Stade Toulousain qui signe un doublé
Champion de France en titre, le Stade Toulousain visait un doublé historique, et ce, face au même adversaire que l’an passé. Autant dire que les Lyonnais souhaitaient effacer de leur mémoire ce douloureux 15-9 de 2022. Leurs victoires, acquises de haute lutte en quart contre Biarritz (20-18) puis en demie contre Bègles-Bordeaux (18-14) laissaient présager que le mental et le physique seraient au rendez-vous pour défier des Toulousains, forcément favoris…
Victorieux de Clermont (31-17) puis de Grenoble (38-18), le Stade Toulousain savait que cette finale serait plus que compliquée face à un adversaire redoutable, redouté et revanchard. Et les deux équipes n’allaient pas décevoir les 1500 personnes présentes au stade Millet d’Agde. De la première à la dernière minute de ce premier acte, l’on se rendait coup pour coup, pénalité pour pénalité et essai pour essai (13-10 à la pause). La deuxième mi-temps sera identique, avec le stress et la tension qui montent d’un cran au fur et à mesure que le chronomètre se rapprochait de la 80ème minute fatidique.
A 21-20, les Lyonnais ont tout donné pour passer devant au score, obligeant les Stadiste à s’arcbouter devant sa ligne. Des Toulousains fidèles à leurs préceptes de jeu, qui choisissaient même de jouer une pénaltouche, au lieu de prendre 3 points salvateurs. Un choix qui aurait pu coûter cher, mais les coéquipiers de Léon Ortal inscriront les derniers points de cette finale, remportée 28-20.
Ce dernier commentait : « « Ca a été dur à la fin, mais on n’a rien lâché. On a su prendre en compte le vent. Le tournant du match ? C’est notre défense et la solidarité de tout le groupe. Bravo aux Lyonnais qui nous ont compliqué la tâche, à 5 min de la fin rien n’était fait. Que d’émotions devant tous nos supporters. C’est une belle aventure qui s’achève de la plus belle des manières. »
Un nouveau bouclier qui vient garnir le palmarès d’un club qui s’appuie sur sa formation depuis plus de 30 ans, et en retire les bénéfices que l’on sait. Souvenez-vous de jeunes champions en rouge et noir, nommés Peato Mauvaka, et Sélévasio Tolofua ,en 2015. On connait la suite. D’autant qu’un autre S. Tolofua, troisième ligne aile, vient d’être titré ce dimanche. Pour les Lyonnais, cette nouvelle défaite est amère, mais permet aussi d’entrevoir le futur avec de belles ambitions…
Feuille de match
Samedi 03 juin 2023 à Agde (Stade Michel Millet), Stade Toulousain bat Lyon OU 28-20 (mi-temps : 13-10)
Arbitre : Pierre Olivier JULIEN
Stade Toulousain : 3 essais Nemor (24), Bouniol (53), Gil (70), 2 transformationa Alary (24, 70), 3 pénalités Alary (1, 35, 43).
Lyon OU : 2 essais Gonzales (30), Narmand (58), 2 transformation Gonzales (30, 58), 2 pénalités Gonzales (17, 40).
Stade Toulousain : Alary – Nemor, Pichardie, Vigneres, Bouniol – (o) Richardis, (m) Daroque – Tolofua, Marzullo, Ortal (cap) – Martin Bonnard, Rousere – Megherbi, Beffara, Varenne.
Entrés en jeu : Llaveria, Caublot, Mekenese, Gil, Megherbi, Muliloto, Talieu, Vaasen.
Lyon O.U. : Debricon – Mignot, Blaye Pezzotta, D. Marceline, Diabou – (o) Roche, (m) Gonzalez – Jaillon, Vuachet, Douaud – Brun Bourdi, Deliance – T. Marceline, Narmand, Pakihivatau
Entrés en jeu : Odum, Pakihivatau, De Freitas.
Finale Crabos : une faim de Lyon pour le Stade Toulousain qui signe un doublé
Champion de France en titre, le Stade Toulousain visait un doublé historique, et ce, face au même adversaire que l’an passé. Autant dire que les Lyonnais souhaitaient effacer de leur mémoire ce douloureux 15-9 de 2022. Leurs victoires, acquises de haute lutte en quart contre Biarritz (20-18) puis en demie contre Bègles-Bordeaux (18-14) laissaient présager que le mental et le physique seraient au rendez-vous pour défier des Toulousains, forcément favoris…
Victorieux de Clermont (31-17) puis de Grenoble (38-18), le Stade Toulousain savait que cette finale serait plus que compliquée face à un adversaire redoutable, redouté et revanchard. Et les deux équipes n’allaient pas décevoir les 1500 personnes présentes au stade Millet d’Agde. De la première à la dernière minute de ce premier acte, l’on se rendait coup pour coup, pénalité pour pénalité et essai pour essai (13-10 à la pause). La deuxième mi-temps sera identique, avec le stress et la tension qui montent d’un cran au fur et à mesure que le chronomètre se rapprochait de la 80ème minute fatidique.
A 21-20, les Lyonnais ont tout donné pour passer devant au score, obligeant les Stadiste à s’arcbouter devant sa ligne. Des Toulousains fidèles à leurs préceptes de jeu, qui choisissaient même de jouer une pénaltouche, au lieu de prendre 3 points salvateurs. Un choix qui aurait pu coûter cher, mais les coéquipiers de Léon Ortal inscriront les derniers points de cette finale, remportée 28-20.
Ce dernier commentait : « « Ca a été dur à la fin, mais on n’a rien lâché. On a su prendre en compte le vent. Le tournant du match ? C’est notre défense et la solidarité de tout le groupe. Bravo aux Lyonnais qui nous ont compliqué la tâche, à 5 min de la fin rien n’était fait. Que d’émotions devant tous nos supporters. C’est une belle aventure qui s’achève de la plus belle des manières. »
Un nouveau bouclier qui vient garnir le palmarès d’un club qui s’appuie sur sa formation depuis plus de 30 ans, et en retire les bénéfices que l’on sait. Souvenez-vous de jeunes champions en rouge et noir, nommés Peato Mauvaka, et Sélévasio Tolofua ,en 2015. On connait la suite. D’autant qu’un autre S. Tolofua, troisième ligne aile, vient d’être titré ce dimanche. Pour les Lyonnais, cette nouvelle défaite est amère, mais permet aussi d’entrevoir le futur avec de belles ambitions…
Feuille de match
Samedi 03 juin 2023 à Agde (Stade Michel Millet), Stade Toulousain bat Lyon OU 28-20 (mi-temps : 13-10)
Arbitre : Pierre Olivier JULIEN
Stade Toulousain : 3 essais Nemor (24), Bouniol (53), Gil (70), 2 transformationa Alary (24, 70), 3 pénalités Alary (1, 35, 43).
Lyon OU : 2 essais Gonzales (30), Narmand (58), 2 transformation Gonzales (30, 58), 2 pénalités Gonzales (17, 40).
Stade Toulousain : Alary – Nemor, Pichardie, Vigneres, Bouniol – (o) Richardis, (m) Daroque – Tolofua, Marzullo, Ortal (cap) – Martin Bonnard, Rousere – Megherbi, Beffara, Varenne.
Entrés en jeu : Llaveria, Caublot, Mekenese, Gil, Megherbi, Muliloto, Talieu, Vaasen.
Lyon O.U. : Debricon – Mignot, Blaye Pezzotta, D. Marceline, Diabou – (o) Roche, (m) Gonzalez – Jaillon, Vuachet, Douaud – Brun Bourdi, Deliance – T. Marceline, Narmand, Pakihivatau
Entrés en jeu : Odum, Pakihivatau, De Freitas.