Finale Régionale 2 Occitanie – Castelnau-Montratier veut continuer à sortir du « Lot »
A quelques jours des finales de la Ligue Occitanie, RugbyAmateur vous présente les candidats au titre. Aujourd’hui,les Lotois du Club Olympique Castelnaudais, qualifiés pour l’ultime round de Régionale 2… (Par Marco Matabiau)
S’il en surprend plus d’un, le succès du CO Castelnaudais ne doit rien au hasard, loin s’en faut. Passés près de la descente l’an dernier, les joueurs ont adhéré au discous du nouveau staff. Cyril Lelièvre, ex joueur de Chevreuse (78), ancien cadre technique de la FFR durant 13 ans au sein du Comité des Yvelines, ex entraîneur avec les jeunes, puis des Crabos et en sélection, a défini la feuille de route. Il s’est entouré de compétences supplémentaires, et pas des moindres : « des bons mecs et des hommes de confiance », avec Johan Lobit pour les avants (cantalou, passé Cahors et Lacapelle-Marival), et Stéphane Péchambert pour les arrières (qui avait fait monter Nègrepelisse d’honneur à Fédérale 3).
Ce dernier forme ainsi un trio d’entraîneurs redoutable et très complémentaire et nous confie : « Avec Johan (Lobit) le « David Banquet avec les yeux bleus », et Cyril (Lelièvre), on a énormément travaillé avant le creux de l’hiver, notamment physiquement. On en a actuellement les retombées. Même si on a eu pas mal de pépins, notamment des blessures, en début d’année civile, et plus récemment, le travail effectué porte ses fruits. » Et de quelle manière ! Les Lotois se sont emparés de la première place de la poule 7 (qui comptait notamment dans ses rangs Espalion, Carmaux et La Châtaigneraie) dès la troisième journée pour ne plus la lâcher.
Et ce, malgré l’attribution en fin de saison des points Mosaïque, ou plutôt du « Challenge Mickey » comme les appelle un brin moqueur le technicien lotois : « On n’est pas sur de l’équité sportive. J’ai toujours expliqué aux gars que si tu travailles et que tu t’envoies, tu gagnes. On ne peut pas mêler tout cela au sportif. »
A l’entame des phases finales, le COC ne paraissait pas faire partie des favoris de la compétition. Pourtant, les Castelnaudais ont enchainé les exploits. D’abord de Rabastens-Couffouleux, toujours difficile à manoeuvrer, en 16èmes, puis de Sidobre Montage XV : « un match extraordinaire de bravoure, de panache, de relances, sur leur herbe, tout y était. » Les Bleu et Noir ont ensuite dû quitter leur stade Claude-Batut pour affronter, à Montauban, le Toulouse Université Club.
Un match lors duquel le jeu n’a pas tué le jeu, avec une montée en régionale 1 au bout des 80 minutes : « Il fallait plaquer, se relever, plaquer encore, se relever. Je crois que sur ce match, on a le record du monde du nombre de plaquages. 80 minutes de concentration et d’investissement absolus. » Au bout, un succès 20-14 et donc une montée à l’échelon supérieur validée (voir résumé du match).
« Ce que l’on sait de Corbières XV ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’apparemment c’est Caraman, en plus costaud »
Dimanche dernier, il s’agissait ensuite d’affronter la JS Caramanaise, donnée par beaucoup comme un candidat très sérieux au titre régional. Stéphane Péchambert se souvient : « Avant le match, on les a regardés. Ils étaient tous deux fois comme nous. On s’est accrochés, techniquement et physiquement. Quand je vois que certains expliquent que c’est une fin cruelle pour Caraman, il ne faut pas oublier que l’essai de pénalité qu’on nous accorde dans les dernières minutes nait d’une relance de nos 22 mètres et arrive après 16 temps de jeu. »
A force de détermination, les Lotois finissent donc par l’emporter 19-13 et se qualifient pour la finale (voir le résumé et les vidéos de la demi-finale). Un parcours qui vient couronner leur grande capacité d’adaptation : « On a battu des équipes au jeu très différent. On donne des consignes aux joueurs et ils les suivent à la lettre. C’est notre chance. On est capables de s’adapter à l’adversaire et à l’adversité. »
S’adapter, les Castelnaudais devront encore une fois le faire ce dimanche. En effet, sur la pelouse du Stade Jean-Proudhom d’Auterive, ils feront face au Corbières XV, présente comme l’ogre de ce niveau avec… Caraman : « Ce que l’on sait d’eux ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’apparemment c’est Caraman, en plus costaud (sourire). On sait qu’on va avoir des limites. On saura rapidement si on les a atteintes ou non. »
Pour réaliser un énième exploit, Castelnau-Montratier pourra notamment compter sur l’investissement du trois-quart centre Cazer (revenu de Caussade) et des troisièmes ligne Vignals et Ferrière dit « Saucisse ». Alors pourquoi le COC ne monterait-il pas, une fois de plus, sur ses ergots ?
Finale Régionale 2 Occitanie – Castelnau-Montratier veut continuer à sortir du « Lot »
A quelques jours des finales de la Ligue Occitanie, RugbyAmateur vous présente les candidats au titre. Aujourd’hui,les Lotois du Club Olympique Castelnaudais, qualifiés pour l’ultime round de Régionale 2… (Par Marco Matabiau)
S’il en surprend plus d’un, le succès du CO Castelnaudais ne doit rien au hasard, loin s’en faut. Passés près de la descente l’an dernier, les joueurs ont adhéré au discous du nouveau staff. Cyril Lelièvre, ex joueur de Chevreuse (78), ancien cadre technique de la FFR durant 13 ans au sein du Comité des Yvelines, ex entraîneur avec les jeunes, puis des Crabos et en sélection, a défini la feuille de route. Il s’est entouré de compétences supplémentaires, et pas des moindres : « des bons mecs et des hommes de confiance », avec Johan Lobit pour les avants (cantalou, passé Cahors et Lacapelle-Marival), et Stéphane Péchambert pour les arrières (qui avait fait monter Nègrepelisse d’honneur à Fédérale 3).
Ce dernier forme ainsi un trio d’entraîneurs redoutable et très complémentaire et nous confie : « Avec Johan (Lobit) le « David Banquet avec les yeux bleus », et Cyril (Lelièvre), on a énormément travaillé avant le creux de l’hiver, notamment physiquement. On en a actuellement les retombées. Même si on a eu pas mal de pépins, notamment des blessures, en début d’année civile, et plus récemment, le travail effectué porte ses fruits. » Et de quelle manière ! Les Lotois se sont emparés de la première place de la poule 7 (qui comptait notamment dans ses rangs Espalion, Carmaux et La Châtaigneraie) dès la troisième journée pour ne plus la lâcher.
Et ce, malgré l’attribution en fin de saison des points Mosaïque, ou plutôt du « Challenge Mickey » comme les appelle un brin moqueur le technicien lotois : « On n’est pas sur de l’équité sportive. J’ai toujours expliqué aux gars que si tu travailles et que tu t’envoies, tu gagnes. On ne peut pas mêler tout cela au sportif. »
A l’entame des phases finales, le COC ne paraissait pas faire partie des favoris de la compétition. Pourtant, les Castelnaudais ont enchainé les exploits. D’abord de Rabastens-Couffouleux, toujours difficile à manoeuvrer, en 16èmes, puis de Sidobre Montage XV : « un match extraordinaire de bravoure, de panache, de relances, sur leur herbe, tout y était. » Les Bleu et Noir ont ensuite dû quitter leur stade Claude-Batut pour affronter, à Montauban, le Toulouse Université Club.
Un match lors duquel le jeu n’a pas tué le jeu, avec une montée en régionale 1 au bout des 80 minutes : « Il fallait plaquer, se relever, plaquer encore, se relever. Je crois que sur ce match, on a le record du monde du nombre de plaquages. 80 minutes de concentration et d’investissement absolus. » Au bout, un succès 20-14 et donc une montée à l’échelon supérieur validée (voir résumé du match).
« Ce que l’on sait de Corbières XV ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’apparemment c’est Caraman, en plus costaud »
Dimanche dernier, il s’agissait ensuite d’affronter la JS Caramanaise, donnée par beaucoup comme un candidat très sérieux au titre régional. Stéphane Péchambert se souvient : « Avant le match, on les a regardés. Ils étaient tous deux fois comme nous. On s’est accrochés, techniquement et physiquement. Quand je vois que certains expliquent que c’est une fin cruelle pour Caraman, il ne faut pas oublier que l’essai de pénalité qu’on nous accorde dans les dernières minutes nait d’une relance de nos 22 mètres et arrive après 16 temps de jeu. »
A force de détermination, les Lotois finissent donc par l’emporter 19-13 et se qualifient pour la finale (voir le résumé et les vidéos de la demi-finale). Un parcours qui vient couronner leur grande capacité d’adaptation : « On a battu des équipes au jeu très différent. On donne des consignes aux joueurs et ils les suivent à la lettre. C’est notre chance. On est capables de s’adapter à l’adversaire et à l’adversité. »
S’adapter, les Castelnaudais devront encore une fois le faire ce dimanche. En effet, sur la pelouse du Stade Jean-Proudhom d’Auterive, ils feront face au Corbières XV, présente comme l’ogre de ce niveau avec… Caraman : « Ce que l’on sait d’eux ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’apparemment c’est Caraman, en plus costaud (sourire). On sait qu’on va avoir des limites. On saura rapidement si on les a atteintes ou non. »
Pour réaliser un énième exploit, Castelnau-Montratier pourra notamment compter sur l’investissement du trois-quart centre Cazer (revenu de Caussade) et des troisièmes ligne Vignals et Ferrière dit « Saucisse ». Alors pourquoi le COC ne monterait-il pas, une fois de plus, sur ses ergots ?