Pour encadrer les risques liés aux commotions cérébrales dans le rugby, la FFR a lancé il y a 5 ans l’utilisation de cartons bleus à tous les niveaux. Il assure un suivi médical du joueur concerné et l’application d’un protocole de reprise progressive du jeu (RPDJ), pour optimiser sa récupération. Cette mesure se développe en parallèle du plan national Rugby #BienJoué de la FFR, qui vise à favoriser une pratique adaptée, éclairée et sécurisée de notre sport. Focus sur le carton bleu, pour tout connaître de ce nouvel outil… (Source FFR)
Qu’est-ce que le carton bleu et depuis quand existe-t-il ?
Le carton bleu est donné à un joueur ou une joueuse lorsqu’un arbitre détecte un ou plusieurs signes évidents de commotion cérébrale ou suspecte une commotion cérébrale.
On entend généralement par signe évident une perte de connaissance et/ou une confusion, accompagnée de symptômes tels que des vomissements, maux de tête, nausées, etc.
Le carton bleu a fait son apparition lors de la saison 2017-2018 dans les compétitions de Fédérale 1 et Top 8 féminin, avant d’être finalement appliqué plus largement, à partir de la saison 2019-2020, à toutes les compétitions fédérales et régionales.
Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
La commotion cérébrale peut être définie comme une perturbation du cerveau consécutive à un traumatisme crânien, c’est-à-dire un choc direct ou indirect au niveau de la boîte crânienne, du visage, du cou ou du corps.
Quelles sont les conséquences de l’attribution d’un carton bleu ?
L’attribution d’un carton bleu entraîne de fait la sortie définitive de l’aire de jeu du joueur manifestant des signes évidents de commotion cérébrale.
Ces signes peuvent également être portés à la connaissance de l’arbitre par tout officiel de match. De même, l’encadrement technique peut décider de sortir définitivement de l’aire de jeu tout joueur vraisemblablement atteint de symptômes.
Le signalement d’un carton bleu entraîne de facto, à compter du lendemain de la rencontre, un blocage de la licence sur le logiciel fédéral, un repos physique et cognitif complet de 24 heures minimum, ainsi qu’un arrêt des sports de contact d’au minimum 10 jours complets pour tout(e) joueur(se) âgé(e) de 19 ans et plus et d’au minimum 23 jours complets pour tout(e) joueur(se) âgé(e) de moins de 19 ans. Ce délai peut être porté à 21 jours ou 90 jours de repos, s’il s’agit de la deuxième ou troisième commotion cérébrale subie lors des 12 derniers mois.
Par ailleurs, les informations relatives au carton bleu sont saisies sur le logiciel fédéral, afin de faciliter le suivi par tous les acteurs.
Comment revenir au jeu après une commotion cérébrale ?
World Rugby a mis en place un protocole de reprise progressive du jeu (RPDJ), lequel se traduit par un ensemble d’étapes à réaliser, toutes les 24 ou 48 heures, ayant chacune un objectif bien précis. Le schéma ci-après illustre ce protocole.
La reprise de l’entraînement avec contact et du jeu en compétition ne sera admise qu’au terme du délai réglementaire de repos obligatoire et à la condition que le joueur concerné ait suivi de façon assidue le RPDJ et ait fourni à la commission médicale de la Ligue régionale compétente un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du rugby en compétition.
Pour encadrer les risques liés aux commotions cérébrales dans le rugby, la FFR a lancé il y a 5 ans l’utilisation de cartons bleus à tous les niveaux. Il assure un suivi médical du joueur concerné et l’application d’un protocole de reprise progressive du jeu (RPDJ), pour optimiser sa récupération. Cette mesure se développe en parallèle du plan national Rugby #BienJoué de la FFR, qui vise à favoriser une pratique adaptée, éclairée et sécurisée de notre sport. Focus sur le carton bleu, pour tout connaître de ce nouvel outil… (Source FFR)
Qu’est-ce que le carton bleu et depuis quand existe-t-il ?
Le carton bleu est donné à un joueur ou une joueuse lorsqu’un arbitre détecte un ou plusieurs signes évidents de commotion cérébrale ou suspecte une commotion cérébrale.
On entend généralement par signe évident une perte de connaissance et/ou une confusion, accompagnée de symptômes tels que des vomissements, maux de tête, nausées, etc.
Le carton bleu a fait son apparition lors de la saison 2017-2018 dans les compétitions de Fédérale 1 et Top 8 féminin, avant d’être finalement appliqué plus largement, à partir de la saison 2019-2020, à toutes les compétitions fédérales et régionales.
Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
La commotion cérébrale peut être définie comme une perturbation du cerveau consécutive à un traumatisme crânien, c’est-à-dire un choc direct ou indirect au niveau de la boîte crânienne, du visage, du cou ou du corps.
Quelles sont les conséquences de l’attribution d’un carton bleu ?
L’attribution d’un carton bleu entraîne de fait la sortie définitive de l’aire de jeu du joueur manifestant des signes évidents de commotion cérébrale.
Ces signes peuvent également être portés à la connaissance de l’arbitre par tout officiel de match. De même, l’encadrement technique peut décider de sortir définitivement de l’aire de jeu tout joueur vraisemblablement atteint de symptômes.
Le signalement d’un carton bleu entraîne de facto, à compter du lendemain de la rencontre, un blocage de la licence sur le logiciel fédéral, un repos physique et cognitif complet de 24 heures minimum, ainsi qu’un arrêt des sports de contact d’au minimum 10 jours complets pour tout(e) joueur(se) âgé(e) de 19 ans et plus et d’au minimum 23 jours complets pour tout(e) joueur(se) âgé(e) de moins de 19 ans. Ce délai peut être porté à 21 jours ou 90 jours de repos, s’il s’agit de la deuxième ou troisième commotion cérébrale subie lors des 12 derniers mois.
Par ailleurs, les informations relatives au carton bleu sont saisies sur le logiciel fédéral, afin de faciliter le suivi par tous les acteurs.
Comment revenir au jeu après une commotion cérébrale ?
World Rugby a mis en place un protocole de reprise progressive du jeu (RPDJ), lequel se traduit par un ensemble d’étapes à réaliser, toutes les 24 ou 48 heures, ayant chacune un objectif bien précis. Le schéma ci-après illustre ce protocole.
La reprise de l’entraînement avec contact et du jeu en compétition ne sera admise qu’au terme du délai réglementaire de repos obligatoire et à la condition que le joueur concerné ait suivi de façon assidue le RPDJ et ait fourni à la commission médicale de la Ligue régionale compétente un certificat médical de non-contre-indication à la pratique du rugby en compétition.