Au delà de la rencontre au sommet qui opposait deux prétendants au titre samedi soir, Stade Toulousain-Montpellier, c’était aussi les retrouvailles des soeurs Peyronnet, qui depuis un an, ne cohabitent plus ensemble…
Marion toujours fidèle au maillot rouge et noir a, en effet, dû se résoudre à voir partir Morgane, dans l’Hérault. Les deux frangines jouaient ensemble depuis l’âge de 8 ans, elles compensent donc en s’appelant souvent.
L’an dernier déjà, nous les avions interrogé sur cette grande première qui allait les opposer en Top 8 (voir l’article). Au final, l’une avait gagné chez l’autre. Cette année, on prend les mêmes et on recommence. Montpellier est venu s’imposer sur la pelouse d’Ernest Wallon. Morgane reprend donc la main, 2 victoires à une. Nous les avons sollicité à la fin à nouveaupour connaître leur ressenti. La complicité est aussi évidente que la ressemblance physique entre les deux jumelles, qui partagent aussi un esprit de compétition hors norme…
Morgane : « Très contente d’avoir gagné bien sûr, on est tombé sur une très grosse équipe de Toulouse qui nous a bien contré et donné beaucoup de fil à retordre. Nul doute que le match retour sera tout aussi engagé et serré. Personnellement c’est toujours particulier de jouer contre Toulouse, et surtout ma sœur, car on se connaît par cœur, et on sait ce que l’autre va faire, c’est assez drôle d’ailleurs. »
Marion : « On a bien entamé le match avec 20 minutes où l’on su mettre notre jeu en place et en scorant rapidement. Ensuite Montpellier a repris le dessus et a imposer son rythme et a refait son retard petit à petit. On prend une interception…de ma soeur, et un exploit individuel où on rate 6 plaquages. A ce niveau, la moindre erreur se paye cash. On va s’appuyer sur la bonne entame qu’on fait pour préparer au mieux le déplacement à Romagnat. Concernant ma soeur, c’est toujours particulier de jouer contre, mais ça fait parti du jeu. Au moins, une des deux a le sourire à la fin du match. Mais j’espère bien que je l’aurais au match retour ! »
Le rendez-vous est pris…
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