Parfois le rugby est ainsi fait. On peut perdre la tête haute, et gagner petitement sans être totalement satisfait. Et pourtant, les deux équipes tarnaises présentes en Elite 2 ont su répondre présente ce week-end…
Gaillac avait bien envie d’oublier la peu glorieuse défaite à la Rochelle le week-end précédent. Les tarnaises ont donc mis les ingrédients nécessaires pour venir à bout de Bordelaises qui jouent le haut du tableau, et qui l’avaient emporté à l’aller 27-7. Les conditions météo ont rendu le terrain lourd, et le combat, âpre, n’a pas cessé une minute. L’équipe la plus réaliste e fini par gagner, et à ce petit jeu, les girondines se sont montrées à leur aise. Une victoire deux essais à un qui n’enlève en rien le mérite des gaillacoises, qui se préparent à deux déplacements consécutifs, à Bayonne et Lons. Avant de terminer par la réception de la lanterne rouge, Nérac. Alex Rinaudo, la demi de mêlée remplaçante de l’UAG nous a livré son sentiment : « On a donné le meilleur de nous-même, les entraînements et la persévérance ont failli payer. On a montré que rien n’est encore fini, chaque match a son importance, et c’était un de nos meilleurs matchs de la saison face à une grosse équipe ».
Nérac justement, que les Castraises ont battu dans la douleur grâce à deux pénalités. Elles aussi ont joué sous un temps écossais, mais ont assuré l’essentiel. Nadège Cabanes, fer de lance de l’attaque castraise était satisfaite du résultat certes, mais pas du contenu : « Notre objectif principal, la victoire, a été atteint donc beaucoup de joie. Mais aussi de la déception quand on voit le match que l’on a fait, plutôt brouillon avec beaucoup d’occasions de marquer sans réussir à concrétiser. On est capable de bien mieux, comme lors de la réception de cette équipe à la maison. c’était un match très engagé, beaucoup de combat et d’agressivité que l’on a réussi à tenir tout le match, point très positif. Mais on a encore beaucoup de travail collectif comme individuel pour les prochains matchs avec les réceptions de Bayonne et de Tarbes. On a un bon mois et demi pour travailler tout ça ! »